tag:blogger.com,1999:blog-8898881609116636102024-03-18T21:20:51.746-07:00Michael Jackson - Un Rêve de CinémaYOANN BOMALhttp://www.blogger.com/profile/11212193883568432551noreply@blogger.comBlogger16125tag:blogger.com,1999:blog-889888160911663610.post-86034112586470172902010-06-22T16:21:00.000-07:002010-07-01T02:59:11.166-07:00INTRODUCTION<p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgx4sle3SR_UtVZywtDZPMupMwKN6SnutX9eLOT4RLrjDi3BBZnlOoJuVDosckSIG9qbn6K3Btg7kqynhVdKWW5Xco_tPk1tY3JWoPe5S0h2MtVIJRZUSvdd3dIiholXgiNCWbI0ulXm14/s1600/Liberian-Girl-michael-jackson-7848255-1638-2560.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgx4sle3SR_UtVZywtDZPMupMwKN6SnutX9eLOT4RLrjDi3BBZnlOoJuVDosckSIG9qbn6K3Btg7kqynhVdKWW5Xco_tPk1tY3JWoPe5S0h2MtVIJRZUSvdd3dIiholXgiNCWbI0ulXm14/s400/Liberian-Girl-michael-jackson-7848255-1638-2560.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487003704098558130" style="cursor: pointer; width: 256px; height: 400px; " /></a></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%;mso-outline-level:1"><br /></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>Le Cinéma a toujours été le résultat d'une hybridation. Michael Jackson fut le parangon de l'hybridation artistique moderne, créateur d'un cocktail musical explosif fait de pop, de rock, de soul et de funk, il dépassa cette fusion des genres pour s'engouffrer dans une fusion inédite des mediums. Parce qu'il en avait les capacités, il fut le créateur d'un objet artistique d'un nouveau genre et quasi unique dans l'histoire de l'audio-visuel où textes, musiques, chorégraphies, interprétation, mise en scène de l'image filmée et son montage eurent pour source principale un même artiste. Il faut donc commencer par tordre une des vérités couramment admises selon laquelle Michael Jackson serait une, voir la plus grande figure du vidéo-clip : si l'on se penche de plus près sur la question il n'est pourtant pas possible de parler de vidéo-clip concernant des œuvres comme <i>Thriller </i><span style="font-style:normal">(John Landis, 1983),</span><i> Bad </i><span style="font-style:normal">(Martin Scorcese, 1987) ou </span><i>Ghosts </i><span style="font-style:normal">(Stan Winston, 1997). Pour la simple et bonne raison que ces œuvres ne rentrent pas dans la definition même du terme : "Video" signifie que le format de tournage utilisé est le format vidéo suivant l'idée que la plateforme de diffusion quasi unique du vidéo-clip est la télévision, et aujourd'hui internet. "Clip" vient d'un faux anglicisme signifiant "extrait" ou "couper" ainsi il incorpore dans son appellation la coupe, acte fondateur du montage. Il s'agit donc d'un vidéo montage le plus souvent construit à partir d'une musique ou d'une chanson dans le but de promouvoir un album ou un artiste. Bien qu'il ne soit pas question de nier la fonction promotionnelle première de ces réalisations audio-visuels le video-clip comme les œuvres de Michael Jackson entrent "dans une zone floue entre marketing et l'experience esthétique"<a style="mso-footnote-id:ftn1" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=889888160911663610&postID=8603411258647017290#_ftn1" name="_ftnref1" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><span style="mso-special-character:footnote">[1]</span></span></a>. Or si la star est à juste titre présentée régulièrement comme celui qui a révolutionné la forme du vidéo-clip il ne peut être le meilleur représentant de la forme qu'il a lui même pourfendé. La plupart des productions Jackson sont tournées sur support pellicule 35 mm, pour la plupart au format cinéma 16/ème. Il s'agit de réalisations scénarisées avec "un début, un milieu et une fin", comme aime à le répéter l'artiste et pouvant durer jusqu'à 49 min. Certaines de ces productions ont eu pour mode de diffusion premier un écran de Cinéma comme </span><i>Speed Demon </i><span style="font-style:normal">(Jerry Kramer & Will Vinton,1989)</span><i>, Leave Me Alone</i><span style="font-style:normal"> (Jim Blashfield, 1989)</span><i>, Smooth Criminal </i><span style="font-style:normal">(Colin Chilvers, 1988)</span><i>, Ghosts </i><span style="font-style:normal">(projeté au Festival de Cannes en 1997) ou encore</span><i> Captain EO</i><span style="font-style:normal"> ( Francis Ford Coppola, 1986)</span><i>.</i><span style="font-style:normal"> Ce dernier fut d'ailleurs réalisé autour d'une chanson inédite, composé spécialement pour le film et présente sur aucun des albums du chanteur, sortant donc complètement du principe promotionnel du vidéo-clip.</span><i> </i><span style="font-style:normal"><span style="mso-spacerun: yes"> </span>Réalisés par les plus grands noms du Septième Art (Martin Scorcese, Francis Ford Coppola, David Fincher, Spike Lee, etc), faisant intervenir les acteurs les plus prestigieux d'Hollywood ( Marlon Brando, Angelica Huston, Joe Pesci, Vincent Price, etc ) et utilisant le plus souvent les méthodes de production et parfois de diffusion du cinéma traditionnel, il est préférable de considérer ces productions comme de véritables films appartenant à une conception élargie de l'histoire du Cinéma. L'intéressé utilise à ce propos le terme de "Short Film", Michael Jackson est l'auteur des courts et moyens-métrages musicaux les plus inventifs de ces 30 dernières années. <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%;mso-pagination:none;mso-layout-grid-align:none;text-autospace:none"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%;mso-pagination:none;mso-layout-grid-align:none;text-autospace:none"><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>L'avènement du vidéo-clip arrivant au moment même où le genre des comédies musicales au cinéma s'éteint à la fin des années 70, il sera nécessaire de replacer Michael Jackson dans une histoire de la comédie musical noir américaine et de mettre en lumière sa filiation avec certains tap-dancers légendaires dont il se réclame ouvertement. Il faudra découvrir d'où vient cet amour du cinéma chez le petit Michael et nous verrons de quelle manière le jeune Michael Jackson a utilisé la télévision comme laboratoire d'expérimentation pour ses futurs films musicaux.<o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%;mso-pagination:none;mso-layout-grid-align:none;text-autospace:none"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%;mso-pagination:none;mso-layout-grid-align:none;text-autospace:none"><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>On ne peut douter que c'est sa première expérience cinématographique sous la direction de Sidney Lumet sur le tournage de <i>The Wiz </i><span style="font-style:normal">(Sidney Lumet, 1978), version "All Black Casting" du Magicien d'Oz, qui déclencha chez Jackson des envies de grandeur, le besoin de voir sa musique prendre la voie du grand écran. Les apparitions de l'artiste sur le grand écran n'ont<span style="mso-spacerun: yes"> </span>pourtant jamais été très concluantes, touchant parfois même au ridicule dans </span><i>Men In Black 2 </i><span style="font-style:normal">(Barry Sonnenfeld, 2002)</span><i>, Miss Cast Away</i><span style="font-style:normal"> (Bryan Michael Stoller, 2004) comme si le cinéma lui disait : ce n'est pas ta place. En témoignent les innombrables projets de longs-métrages tombés à l'eau et la création de sa société de production de films </span><i>Neverland Pictures </i><span style="font-style:normal">qui réussira l'exploit de ne sortir aucun film. Il devait jouer le rôle de Peter Pan dans le film </span><i>Hook</i><span style="font-style:normal"> de Steven Spielberg, mais aussi le rôle d'Edgar Allan Poe, de Dorian Gray, toutes ces tentatives se termineront sur un cuisant échec. Il est important d'intégrer ce "rejet" au premier abord pour comprendre ce besoin qu'aura Jackson de courir après le cinéma tout au long de sa vie dans ses courts-métrages.<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%;mso-pagination:none;mso-layout-grid-align:none;text-autospace:none"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%;mso-pagination:none;mso-layout-grid-align:none;text-autospace:none"><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>L'un des principaux objectifs de Michael Jackson fut d'essayer inlassablement de tirer à lui le cinéma dans sa totalité ! Se réclamant d'un héritage cinématographique incroyablement large, allant des comédies musicales de Minelli et Astaire à <i>West Side Story</i><span style="font-style:normal">, des films horrifiques réalistes de Romero à Stephen King, de Charlie Chaplin à Walt Disney, sa filmographie regroupe absolument tout les genres du cinéma : du film d'horreur au film d'animation (</span><i>Speed Demon</i><span style="font-style:normal">), du péplum (</span><i>Remember the Time</i><span style="font-style:normal">, John Singleton, 1992) au documentaire (</span><i>Man In The Mirror</i><span style="font-style:normal">, Donald Wilson, 1988) en passant par la Science-Fiction (</span><i>Captain EO, Scream</i><span style="font-style:normal">, Mark Romanek, 1995), le film de gangster (</span><i>Smooth Criminal, You Rock My World, </i><span style="font-style:normal">Paul Hunter, 2001) et même le méta-film (</span><i>Liberian Girl</i><span style="font-style:normal">, Jim Yukich, 1989). Il s'agit moins pour Jackson d'apposer des références cinématographiques ici et là que d'appartenir à cette grande histoire du Cinéma. Il va alors appliquer à ses films ce qu'il a fait avec sa musique, une synthèse parfaite des genres. L'attitude de Michael Jackson, en tant que cinéphile absolue qu'il est, est de poser à travers ses films un regard sur le cinéma. C'est bien sur la marque des grands auteurs, ainsi il se laisse souvent prendre au jeu du maniérisme comme dans son film </span><i>Beat It</i><span style="font-style:normal"> (Bob Giraldi, 1983)</span><i> </i><span style="font-style:normal">où il "répare" l'erreur fatale de </span><i>West Side Story. </i><span style="font-style:normal">Michael Jackson au travers de son œuvre nous raconte une histoire du cinéma.<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%;mso-pagination:none;mso-layout-grid-align:none;text-autospace:none"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%;mso-pagination:none;mso-layout-grid-align:none;text-autospace:none"><span style="mso-tab-count:1"> </span>En tant qu'artiste et auteur, plus social que politique, Jackson utilise le medium filmé pour faire passer des messages forts. Et nous verrons comment ses films <i>Billie Jean</i><span style="font-style:normal"> (Steve Barron, 1983) et </span><i>Thriller</i><span style="font-style:normal"> sont devenus de véritables armes à faire tomber des barrières sociales de façon massive et durable. Nous reviendrons donc sur la place des artistes noirs dans les années 80 et expliquerons comment Michael Jackson leur a montré la voie avec </span><i>Thriller</i><span style="font-style:normal">. Il ouvrit la porte de tous ces damnés de la musique noire, c'est la sortie au grand jour de ces minorités invisibles, ce refoulé de l'Amérique blanche dirigeante qui pensait que le public ne voulait pas voir d'artiste de couleur sur leur écran de télévision. </span><i>Thriller</i><span style="font-style:normal"> est un véritable manifeste sur le sujet. Il est évident que bien avant Obama, Michael Jackson aura été le plus grand représentant de la cause noire et de l'unification des peuples par l'unique effet de son succès phénoménal.. Plus tard, l'engagement des messages de Jackson se radicalisera lors de sa collaboration avec Spike Lee notamment.<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%;mso-pagination:none;mso-layout-grid-align:none;text-autospace:none"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%;mso-pagination:none;mso-layout-grid-align:none;text-autospace:none"><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>Tout au long de sa filmographie, Michael Jackson s'est construit un personnage à la fois unique et à multiples facettes, évoluant de film en film, de la chaire organique en putréfaction de <i>Thriller</i><span style="font-style:normal"> en 1982 à la lisse esthétique numérique de </span><i>Ghosts</i><span style="font-style:normal"> quinze ans plus tard, obsédé par la transformation, la dématérialisation<span style="mso-spacerun: yes"> </span>et jusqu'à la disparition physique. Son rapport au corps et à son apparence ayant toujours été problématique tout au long de sa vie, il est inévitable de constater à quel point la question du corps demeure le thème majeur de toute sa filmographie. Dans ses films comme dans son art de la danse, Jackson tente de mettre la réalité à l'épreuve. Le personnage Michael Jackson est en mouvement perpétuel, dans un état de métamorphose permanent, comme un long, très long fondu enchaîné. Ni noir, ni blanc ; mi-homme, mi-femme ; ni mort, ni vivant ; mi-homme, mi-dieu ; Michael Jackson fantasme l'entre deux. Se vivant lui-même comme personnage de cinéma et faisant de sa vie le plus grand spectacle jamais conçue, nous verrons de quelle manière la fiction et la réalité se sont mélangées au point de devenir indissociable encore aujourd'hui. Il y a eu un avant et un après Thriller, et Michael Jackson a subi l'évolution du Cinéma de ses dernières années. Des effets spéciaux organiques de putréfaction et dégoulinants de </span><i>Thriller</i><span style="font-style:normal"> à la lisse esthétique de </span><i>Ghosts</i><span style="font-style:normal">, l'homme en chair et en os a progressivement été remplacé par son effet special à l'écran comme à la ville. Il deviendra dans sa vie le personnage fictionnel qu'il s'était crée et c'est dans sa mort, par la réelle disparition de son corps qu'il deviendra un véritable personnage de Cinéma dans le film </span><i>Michael Jackson's This Is It </i><span style="font-style:normal">(Kenny Ortega, 2009).<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>Nous allons tenter de percevoir pour la première fois les films de Michael Jackson sous un angle purement cinématographique et considérer cet artiste complet comme un cinéaste à part entière. Nous traiterons les différents aspects d'une filmographie qui apparaît aujourd'hui très cohérente dans son évolution et sa conclusion. En abordant à la fois éléments biographiques, filiations artistiques, analyses filmiques et en s'appuyant de façon concrète sur des archives photographiques, sonores et vidéos nous allons tenter de comprendre le mieux possible ce qui fait l'essence de l'œuvre filmique que Michael Jackson nous a laissé.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style=" line-height: normal; white-space: pre; font-family:Arial, Helvetica, sans-serif;font-size:12px;"><object width="480" height="385"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/pG7EotmI8m4&hl=fr_FR&fs=1&"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/pG7EotmI8m4&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="480" height="385"></embed></object></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p> <div style="mso-element:footnote-list"><br /><hr align="left" size="1" width="33%"> <div style="mso-element:footnote" id="ftn1"> <p class="MsoFootnoteText"><a style="mso-footnote-id:ftn1" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=889888160911663610&postID=8603411258647017290#_ftnref1" name="_ftn1" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><span style="mso-special-character:footnote">[1]</span></span></a> <span style="font-size:9.0pt;">Le vidéoclip : nouveau médium de masse pour les archives, Marie-Lyne Hadassa Olibris, Stéphane Bricault. <a href="http://www.archivistes.qc.ca/spip.php?page=article-webzine&id_article=520"><span style="text-decoration:none;text-underline:nonecolor:windowtext;">LIEN SOURCE</span></a></span><span style="font-family:Verdana;"><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoFootnoteText"> <o:p></o:p></p> </div> </div> <!--EndFragment-->YOANN BOMALhttp://www.blogger.com/profile/11212193883568432551noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-889888160911663610.post-65429326475015825562010-06-22T16:02:00.000-07:002010-06-22T16:31:11.001-07:00I - 1. - a)<p class="MsoNormal" style="margin-left:83.7pt;text-align:justify;text-indent:-9.0pt;line-height:150%;mso-list:l2 level1 lfo3;tab-stops:list 83.7pt"><span class="Apple-style-span" style="font-size:x-large;">I.</span><span style="font:7.0pt "Times New Roman""><span class="Apple-style-span" style="font-size:x-large;"> </span></span><span><u><span class="Apple-style-span" style="font-size:x-large;">MICHAEL JACKSON, UN REVE DE CINEMA</span><o:p></o:p></u></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:83.7pt;text-align:justify;text-indent:-9.0pt;line-height:150%;mso-list:l2 level1 lfo3;tab-stops:list 83.7pt"><span class="Apple-style-span" style="color:#0000FF;"><span class="Apple-style-span" style="text-decoration: underline;"><br /></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="color:#99CC00;"> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:92.7pt;text-align:justify;text-indent:-18.0pt;line-height:150%;mso-list:l0 level1 lfo1;tab-stops:list 92.7pt"><span><span class="Apple-style-span" style="font-size:large;">1.</span><span style="font:7.0pt "Times New Roman""><span class="Apple-style-span" style="font-size:large;"> </span></span></span><span><span class="Apple-style-span" style="font-size:large;">Replacer Michael Jackson dans une histoire des performeurs noirs americains de la comédie musicale</span><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify;line-height:150%"><span class="Apple-style-span" style="text-decoration: underline;"><br /></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:110.7pt;text-align:justify;text-indent:-18.0pt;line-height:150%;mso-list:l1 level1 lfo2;tab-stops:list 110.7pt"><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;">a)</span><span style="font:7.0pt "Times New Roman""><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;"> </span></span><u><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;">Les comédies musicales noires hollywoodiennes dites "All Black Casting"</span><o:p></o:p></u></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i> <o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>Il fut une époque en noir et blanc. Une époque où noirs et blancs étaient séparés à l'écran comme à la ville. <span>Au début du siècle, il existait aux Etats-Unis </span><span> </span>quelques centaines de salles de Cinéma dites "Colored Movie Houses" appartenant et gérées par des Afro-américains pour un public Afro-américain. Le public noir ne pouvait se rendre que dans ces salles spécialisées pour voir les "Race Films" et "All-Black Cast movies" qui, comme leur nom l'indiquent,<span style="mso-spacerun: yes"> </span>étaient des films dont la totalité du casting était noir, ainsi que le réalisateur et la totalité du reste de l'équipe. Ces films étaient faits par des producteurs indépendants noirs pour un public noir. A cause de leur exclusion de l'industrie principale, des réalisateurs indépendants comme Oscar Micheaux commencèrent à créer leurs propres maisons de production de films entièrement réalisés par des noirs américains. Oscar Micheaux est considéré aujourd'hui comme un pionnier du cinéma américain, mais il est surtout le premier cinéaste noir américain à s'être battu contre l'hégémonie de la blanche Hollywood en réalisant le premier film afro-americain <i>The Homesteader </i><span style="font-style:normal">(1919) et surtout </span><i>Within Our Gates</i><span style="font-style:normal"> (1920) qui sont des critiques de l'emblématique et raciste<span style="mso-spacerun: yes"> </span></span><i>The Birth of a Nation </i><span style="font-style:normal">(D.W. Griffith, 1915). Le fim, chef-d'œuvre incontesté de l'histoire du cinéma, valorise l'action du Ku Klux Klan et réfute l'idée que les noirs puissent un jour s'intégrer à la société américaine. Des centaines des ces "films de races" littéralement furent produits pendant la période du muet, la plupart avec de très petits budgets. A partir de 1929, l'Industrie Hollywoodienne y verra un marché et s'emparera du genre qui sera dénaturé de force, puisque si l'intégralité du casting restera noir, les films seront dirigés par des producteurs et réalisateurs blancs et le genre tombera peu à peu en désuétude à la fin des années 50. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i>Peau blanche<span style="mso-spacerun: yes"> </span>et masques noirs<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i><br /></i></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><i><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal; line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgTJKOXW56rgzp8Me9Qh6_fHABGLKehctGsg4lUrqVSBFeqZa5cqyP59u2MY_22Flv1Uy8q26Cow2drl9vsRfZLJoiflKd1mS9VmG0-Sm5SuFF7W70M8oNwQoIhFZ2c0VdxBKehuieNjwQ/s1600/Minstrel_PosterBillyVanWare.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgTJKOXW56rgzp8Me9Qh6_fHABGLKehctGsg4lUrqVSBFeqZa5cqyP59u2MY_22Flv1Uy8q26Cow2drl9vsRfZLJoiflKd1mS9VmG0-Sm5SuFF7W70M8oNwQoIhFZ2c0VdxBKehuieNjwQ/s400/Minstrel_PosterBillyVanWare.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485253757143188290" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 296px; " /></a></span></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>L'importance de ces premiers "All Black Cast Movies" fut toujours négligée, et encore aujourd'hui une trop petite place leur est accordée dans les Histoires du Cinéma. Puisqu'ils s'étaient affranchis du système Hollywoodien et qu'ils étaient rarement remarqués par les critiques de l'époque, il leur était possible de traiter des problèmes sociaux et raciaux cruciaux de l'époque que les grandes Majores n'auraient jamais osé aborder. Plus important encore, il s'agissait des seuls films dans lesquels le public Afro-américain pouvait voir des membres de leur communauté représentés par des personnages intelligents et héroïques auxquels ils pouvaient s'identifier plutôt qu'aux personnages d'escrocs, de bouffons et de clochards paresseux par lesquels ils étaient le plus souvent représentés dans le Cinéma traditionnel. En effet, les premiers films hollywoodiens réalisés et produits par des blancs pour un public blanc intégraient des personnages noirs interprétés par des blancs grimés. Là réside un des grands paradoxes de l'époque ségragationniste où le mépris des blancs pour les noirs se mélangeait à une certaine admiration mal assumée. Si l'industrie rejette les Afro-Américains, elle n'en a pas moins été influencée par la culture noire. Souvenons-nous des premiers esclaves africains débarqués en Virginie à la fin du XVIIe siècle, ils ont apporté avec eux leurs "chants nègres" et leurs danses qui ont très vite interpellé le public blanc. Non content de s'approprier leur personne, les blancs ont aussi tenté de s'approprier la culture noire dans cette pratique bien connue que l'on appelle "ministrel show" ou "blackface ministrel". Cette pratique très en vogue au début du siècle et mise en exergue dans le célèbre <i>The Jazz Singer </i><span style="font-style:normal">(Alan Crosland, 1927) ou le plus récent </span><i>Bamboozled – The Very Black Show</i><span style="font-style:normal"> (Spike Lee, 2000) était un spectacle de bouffonneries racistes dans lequel les acteurs blancs grimaient leur visage avec du cirage et singeaient des noirs. Il s'agissait des débuts d'une tradition de caricature de la communauté noire qui régna pendant longtemps dans l'industrie cinématographique. Il faudra attendre 1940 et </span><i>Gone With The Wind</i><span style="font-style:normal"> (David O. Selznick, 1939) pour qu'une personne afro-américaine puisse assister à la cérémonie des Oscars non en tant que serviteur mais en tant qu'invitée, et ce n'est donc pas sans une certaine ironie que l'actrice Hattie McDaniel recevra un oscar pour son rôle de servante dans le film de Selznick. Peu après, certains acteurs<span style="mso-spacerun: yes"> </span>commenceront à sortir de ces clichés, comme Lena Horne qui deviendra peu à peu la première actrice noire glamour de Holywood.</span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span>Minstrel Cakewalk - Cake Walk Dancing<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style=" line-height: normal; white-space: pre; font-family:Arial, Helvetica, sans-serif;font-size:12px;"><object width="480" height="385"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/AcFQjG3TiBw&hl=fr_FR&fs=1&"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/AcFQjG3TiBw&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="480" height="385"></embed></object></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="font-family:ArialMT;"> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i>De l'exploitation à la Blaxploitation<o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="font-family:ArialMT;"> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="font-family:ArialMT;"><span style="mso-tab-count:1"></span></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>A partir de 1950, on voit monter une véritable classe moyenne afro-americaine que le cinéma reflète au travers des rôles et du parcours de Sidney Potier qui deviendra en 1963 le premier acteur de couleur à remporter l'Oscar du meilleur acteur. Mais tous ces acteurs doivent faire face à un double regard de leur communauté, il y a ce regard de ceux qui voient en eux et à leur accession à la starification l'espoir d'une égalité que la loi leur interdit encore. Et il y a un regard plus accusateur de soumission aux blancs. Si l'acteur Sidney Poitier se battait discrètement aux côtés de Martin Luther King, il était en effet très critiqué par les "Black Panther" pour donner une image lisse et soumise des noirs. C'est avec cet état d'esprit revendicatif et revanchard contre le cinéma classique que va naître au sein d'une révolution générale d'un "Nouvel Hollywood" dans les années 70 la "Blaxploitation". Ces films seront écrits, réalisés, produits par des Afro-Americains qui incarneront aussi pour la première fois tous les rôles qui leur étaient interdits en proclamant leur fierté d'être noir. Le genre s'essoufflera rapidement, mais connaîtra quelques succès comme la série des <i>Shaft </i><span style="font-style:normal">(Gordon Parks, 1971) notamment grâce à sa célèbre Bande Originale. C'est dans ce contexte explosif que le jeune Michael Jackson va rentrer dans le milieu du Show-business dès l'âge de 8 ans. Il va peu à peu s'inscrire dans une tradition de grands performers noirs américains qui ont écrit cette histoire du cinéma américain.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjrnTFWPHHEzr2jeMYmfWh3jjQ3ZPnL0Kw2MfY0ckStQPm4BpnFbsZIkdG2Ft8ZPmDnd1K0nOP9LYcBz092NMfYTFGs0TxHtuWyCYXC4r57-2deV71Trw0iq2r3ytaIgo7Ev8SW1kg9QcE/s1600/Say-Say-Say-michael-jackson-7887137-1000-1419.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjrnTFWPHHEzr2jeMYmfWh3jjQ3ZPnL0Kw2MfY0ckStQPm4BpnFbsZIkdG2Ft8ZPmDnd1K0nOP9LYcBz092NMfYTFGs0TxHtuWyCYXC4r57-2deV71Trw0iq2r3ytaIgo7Ev8SW1kg9QcE/s400/Say-Say-Say-michael-jackson-7887137-1000-1419.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485259138421714514" style="cursor: pointer; width: 282px; height: 400px; " /></a></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal;"><br /></span></p> <!--EndFragment-->YOANN BOMALhttp://www.blogger.com/profile/11212193883568432551noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-889888160911663610.post-36034417487632145682010-06-22T16:01:00.000-07:002010-06-22T16:31:37.996-07:00I - 1. - b)<!--StartFragment--> <p class="MsoNormal" style="margin-left:110.7pt;text-align:justify;text-indent:-18.0pt;line-height:150%;mso-list:l0 level1 lfo1;tab-stops:list 110.7pt">b)<span style="font:7.0pt "Times New Roman""> </span><u>Les grands performers noirs qui ont influencé Michael Jackson<o:p></o:p></u></p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify;line-height:150%"><span class="Apple-style-span" style="text-decoration: underline;"><br /></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i>" Mon talent était une arme, une force, un moyen de me défendre. C'était le seul moyen dont je disposais pour tenter de faire réfléchir la personne en face de moi "<o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" align="right" style="margin-left:2.0cm;text-align:right;line-height:150%">Sammy Davis Jr<o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span class="Apple-style-span" style="text-decoration: underline;"><br /></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><u>The Nicholas Brothers<o:p></o:p></u></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>Les Nicholas Brothers sont peut-être les meilleurs danseurs de claquettes noirs-américains qui furent. Les deux frères Fayard Nicholas (1914-2006) et Harlod Nicholas (1921-2000) mèneront une carrière sur 70 ans, du début des années 30, alors que le plus jeune, Harold, n'avait que 10 ans, à la fin des années 90 où les deux frères continueront à se produire sur scène, au cinéma et à la télévision. Ils sont devenus les stars du célèbre Cotton Club de Harlem en 1932 où ils étaient les seuls noirs autorisés à se mélanger avec les blancs. En 1938, le mythique club organisa un concours de danse entre eux et les Berry Brothers. Cette confrontation fut historique et les Nicholas Brothers réussirent à gagner le public. En effet, leur style parfaitement huilé était un mélange de maîtrise technique implacable et de prouesses athlétiques qu'ils réalisaient avec une facilité déconcertante, le tout enrobé dans une grâce absolue du mouvement. S'ensuivit une carrière à Brodway et à Hollywood sur plusieurs décennies, citons leur numéro le plus célèbre dans le final du film <i>Stormy Weather</i><span style="font-style:normal"> (Andrew L. Stone, 1943) à propos duquel Fred Astaire déclara qu'il s'agissait du plus grand numéro de danse filmé qu'il eut jamais vu. Les Nicholas Brothers enseignaient aussi à la master class de claquettes de l'université d'Harvard et au Radcliffe College et l'on peut trouver parmi leurs élèves devenus célèbres Debbie Allen, Janet Jackson et … Michael Jackson.</span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="font-family:Helvetica;font-size:10.0pt;"> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%">Le plus grand numéro de comédie musicale de tous les temps.<o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style=" line-height: normal; white-space: pre; font-family:Arial, Helvetica, sans-serif;font-size:12px;"><object width="480" height="385"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/zBb9hTyLjfM&hl=fr_FR&fs=1&"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/zBb9hTyLjfM&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="480" height="385"></embed></object></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%">Les Nicholas Brothers encore enfants</p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style=" line-height: normal; white-space: pre; font-family:Arial, Helvetica, sans-serif;font-size:12px;"><object width="480" height="385"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/P4zHeVSQLoQ&hl=fr_FR&fs=1&"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/P4zHeVSQLoQ&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="480" height="385"></embed></object></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style=" line-height: normal; white-space: pre; font-family:Arial, Helvetica, sans-serif;font-size:12px;"><object width="480" height="385"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/-5iYRHTMwqw&hl=fr_FR&fs=1&"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/-5iYRHTMwqw&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="480" height="385"></embed></object></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="font-family:Helvetica;font-size:13.0pt;"> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><u>The Berry Borthers<o:p></o:p></u></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>Les Berry Brothers sont un trio de danseurs noirs américains régulièrement comparés aux Nicholas Brothers pour leurs fausses similarités dans leur style. En effet, les Nicholas et les Berry n'ont de commun que le Brother, le style encore plus acrobatique beaucoup plus développé chez les Berry Brothers font passer certaines de leurs chorégraphies pour de véritables performances sportives. Ils étaient réputés pour leur goût vestimentaire toujours très soigné et l'utilisation d'attributs comme le chapeau haut de forme et la canne qu'ils intégraient toujours dans leurs chorégraphies. Ils pratiquaient également un style de danse qui influença énormément Michael Jackson avec les techniques de "flash act" (mélange claquettes et mouvements plus acrobatiques), du "spin" (tour sur soi-même) et "freez and melt" que l'on pourrait traduire par "gel et degel", qui apparaît lorsqu'un mouvement dansé est suivi par un blocage de la position, avant de reprendre. Le "blocage" de position deviendra plus tard la base essentielle du "break-dance". Le trio était composé de Ananias, James et Warren Berry, ils furent actifs dans le milieu pendant plus de trente ans et apparurent dans des films tels que <i>Lady Be Good </i><span style="font-style:normal">(Norman Z. McLeod, 1941) ou </span><i>You're My Everything </i><span style="font-style:normal">(Walter Lang, 1949).</span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="font-size:10.0pt;color:blue;"> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style=" line-height: normal; white-space: pre; font-family:Arial, Helvetica, sans-serif;font-size:12px;"><object width="480" height="385"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/SDZofT5zT_I&hl=fr_FR&fs=1&"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/SDZofT5zT_I&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="480" height="385"></embed></object></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="font-size:10.0pt;"> <span class="Apple-style-span" style=" ;font-size:16px;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><u>Bill Bailey<o:p></o:p></u></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>Bill Bailey (1912-1978) était un danseur de claquettes américain élève de Bill Robinson et frère de l'actrice Pearl Bailey. Bill Bailey est connu aujourd'hui pour avoir été le premier danseur à être filmé en effectuant le Moonwalk, appelé à l'époque Backslide, dans le film <i>Cabin In The Sky</i><span style="font-style:normal"> (Vincente Minneli & Busby Berkley, 1943). Cependant, il est important de rappeler que ce mouvement de danse est fondamentalement basé sur une illusion d'optique : donner l'impression de marcher vers l'avant alors que l'on recule. Or l'angle de vue de cette première apparition dans le film de Minneli où Bailey est filmé de face ne permet pas de rendre l'effet souhaité. Bill Bailey refera le mouvement dans le film </span><i>Showtime At The Apollo</i><span style="font-style:normal"> (Joseph Kohn, 1955) de profil cette fois, au moment de sortir de scène sous les applaudissements.</span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> </p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%">Version 1955</p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="font-size:100%;color:#0000FF;"><span class="Apple-style-span" style="font-size:13px;"><span class="Apple-style-span" style="color: rgb(0, 0, 0); line-height: normal; white-space: pre; font-family:Arial, Helvetica, sans-serif;font-size:12px;"><object width="480" height="385"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/GRByZlHS6GE&hl=fr_FR&fs=1&"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/GRByZlHS6GE&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="480" height="385"></embed></object></span></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><u>Buck and Bubbles<o:p></o:p></u></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>John William Sublett (1902 – 2986), plus connu par son nom de scène John W. Bubbles, était un chanteur danseur de vaudeville américain. Ford Lee Washington alias Buck était son pianiste, un musicien de talent. Bubbles fut une des principales inspirations de Michael Jackson, comme on peut le voir dans ce numéro du film <i>Cabin In The Sky</i><span style="font-style:normal"> où il execute ce qui ressemble à l'ancêtre du Moonwalk tel que le pratiquait Michael Jackson, c'est à dire enchaîné d'un spin et d'un gel de position sur la pointe des pieds (2'15). Michael Jackson a aussi beaucoup étudié sa façon si particulière de jouer avec son chapeau dans ses chorégraphies, sa manière de cacher son visage avec et de créer des "blocages" de position très silhouettés qui restent dans la mémoire du spectateur encore bien après le dégel. Au milieu des années 80, Michael Jackson appellera son chimpanzé domestique du nom de Bubbles en mémoire de John Sublett.</span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%">Voir le passage à 2min15 plus toute fin de la vidéo, montée des escaliers<o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%">Dans cette vidéo, Bubbles effectue aussi la "marche contre le vent"</p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><a href="http://www.youtube.com/watch?v=c58AAcnaPTo">CLIQUER ICI</a></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-spacerun: yes"> </span><u>Earl Tucker<o:p></o:p></u></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"></span><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>Earl "Snakehips" (hanches de serpent) Tucker (1905-1932) s'est fait connaître par sa danse excentrique d'ondulation du corps qu'il rendit populaire à Harlem dans les années 20. Il met en place les premiers éléments qui donneront plus tard le "waving" qui consiste a faire onduler son corps comme une vague et le "sliding" qui est un déplacement latéral du corps. Son jeu de jambes souple et glissant inspira Michael Jackson ainsi que son lancé de jambes. Une de ses rares apparitions au cinéma se fait dans le court-métrage de 13 minutes<span style="mso-spacerun: yes"> </span><i>Crazy House</i><span style="font-style:normal"> produit par la MGM en 1930.</span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="font-size:10.0pt;color:blue;"> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style=" line-height: normal; white-space: pre; font-family:Arial, Helvetica, sans-serif;font-size:12px;"><object width="480" height="385"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/7U4ww-MmAY4&hl=fr_FR&fs=1&"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/7U4ww-MmAY4&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="480" height="385"></embed></object></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="font-family:Helvetica;font-size:10.0pt;color:blue;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span class="Apple-style-span" style="font-family:Helvetica, serif;font-size:100%;"><span class="Apple-style-span" style="font-size:13px;"><span class="Apple-style-span" style="-webkit-text-decorations-in-effect: underline; font-family:Georgia, serif;font-size:16px;">Eleanor Powell</span></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="font-family:Helvetica;font-size:10.0pt;color:blue;"> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="font-family:Helvetica;font-size:10.0pt;color:blue;"><span style="mso-tab-count:1"></span></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>Eleanor Torrey Powell (1912-1982) était probablement une des meilleures danseuses hollywoodiennes des années 30 et 40, elle était d'ailleurs connue pour ses exubérants solos de claquettes. Même le grand Astaire était quelque peu intimidé par elle puisqu'elle était considérée comme la seule danseuse à pouvoir tenir la distance avec lui. Michael Jackson se retrouvera dans son jeu de jambes plus<span style="mso-spacerun: yes"> </span>sautillant et léger que pouvait l'être ses camarades masculins, comme si elle dansait à 10 cm au dessus du sol. En tant que femme, Powell pouvait se permettre plus d'extravagances vestimentaires que les hommes et ses tenues parfois très flashys et paillettes ont certainement illuminé les yeux de Michael Jackson, comme cette idée de mettre des chaussettes blanches avec un pantalon noir un peu retroussé pour attirer le regarde du spectateur sur les pieds dansants. Encore plus subtile, il est fort possible que certains mouvements (involontaires ? ) d'Eleanor Powell que l'on pourrait caractériser comme "féminins", tels que passer sa main dans ses cheveux comme pour se recoiffer alors qu'elle effectue un "slidewalk" (2'32) en signe de désinvolture totale, soient des éléments qui, en plus des pas de danses techniques, apportent une caractérisation du danseur. Cette caractérisation sera énormément utilisée et amplifiée à travers l'usage du mime par Michael Jackson dans ses chorégraphies.<o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="font-size:10.0pt;color:blue;"> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="font-size:10.0pt;color:blue;"><a href="http://www.youtube.com/watch?v=AY_vHDap5BY">CLIQUEZ-ICI</a><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><u>Sammy Davis Jr<o:p></o:p></u></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span class="Apple-style-span" style="text-decoration: underline;"><br /></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="font-size:10.0pt;">Sammy Davis à 7ans<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style=" line-height: normal; white-space: pre; font-family:Arial, Helvetica, sans-serif;font-size:12px;"><object width="640" height="385"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/Im-H6ORoNm8&hl=fr_FR&fs=1&"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/Im-H6ORoNm8&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="640" height="385"></embed></object></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span class="Apple-style-span" style="text-decoration: underline;"><br /></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>Sammy Davis Jr. alias Samuel George Davis Junior (1925-1990) fut un artiste noir américain aux multiples talents comme danseur, chanteur, acteur, imitateur, musicien. Il fut une des principales sources d'inspiration pour Michael Jackson dans le sens où <span>Sammy Davis Jr. </span>a eu la chance de le connaître très tôt. Davis était un grand ami de Ed Sullivan, célèbre présentateur TV dans l'émission duquel les Jackson débuteront en 1969. Plus tard, Sammy Davis Jr. parlera de Michael Jackson comme de son fils, car il fut pour lui un mentor artistique et un modèle de carrière. En effet, Sammy Davis Jr jouait et chantait déjà dans des films à l'âge de 7 ans. Avec la seule force de son talent, il força le public blanc à l'accepter et l'aduler au point de pouvoir évoluer dans la seconde partie de sa carrière dans les plus hautes sphères du Show-business aux côtés de son vieil ami, le parrain du Showbizz, Frank Sinatra, ou Dean Martin avec qui il constituait le groupe des "Rat Pack". Devenu star incontournable, Sammy Davis Jr refusait de jouer dans les salles ou d'aller dans les hôtels et casinos qui pratiquaient la ségrégation. Cette force liée à sa capacité à attirer les foules <span>contribua à</span> l'arrêt des discriminations dans les clubs de Las Vegas, Miami Beach ou les casinos du Nevada. </p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="font-size:10.0pt;"> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style=" line-height: normal; white-space: pre; font-family:Arial, Helvetica, sans-serif;font-size:12px;"><object width="480" height="385"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/5voM2HExV_Q&hl=fr_FR&fs=1&"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/5voM2HExV_Q&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="480" height="385"></embed></object></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>Un des grands succès de Sammy Davis Jr. est le titre <i>Mr. Bojangles.</i><span style="font-style:normal"> chanson hommage au grand danseur de claquettes Bill Robinson. Dans cette prestation télévisuelle, Sammy Davis Jr. concentre toute l'étendue de son talent, il chante, il danse, il interprète réellement la chanson et joue la comédie de la façon la plus sincère et poignante qui soit. Dans l'interprétation que Sammy fait de cette chanson, il est question de la hantise du danseur, de la vieillesse et de la façon dont elle prive peu à peu le danseur de ses capacités. Pourtant Bojangles dansait encore très bien à 60 ans. Sammy comprendra par la suite que lorsqu'il chantait cette chanson, c'est aussi et surtout de lui-même qu'il parlait, se voyant dans cette chanson et dans sa propre hantise de vieillir. Pour cette raison très personnelle, Sammy Davis Junior fera cette émouvante interprétation avec ce jeu et cette mise en scène si reconnaissable à chaque concert du reste de sa carrière. On trouve déjà regroupés dans cette prestation tous les ingrédients fondamentaux du show jacksonien : l'arrivée sur scène en silhouette, le jeu de lumière, la façon de jouer avec son chapeau, de le caresser, la décontraction dans l'interprétation, puis le final et cet unique projecteur venant du ciel, le jeu hésitant<span style="mso-spacerun: yes"> </span>pour l'entrée dans la lumière, et la pause finale bras levé et jambes écartées. Tout est déjà là, en gestation.</span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style=" line-height: normal; white-space: pre; font-family:Arial, Helvetica, sans-serif;font-size:12px;"><object width="480" height="385"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/Y-Fnp_mTE94&hl=fr_FR&fs=1&"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/Y-Fnp_mTE94&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="480" height="385"></embed></object></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>À l'occasion de la cérémonie célébrant le soixantième anniversaire de Sammy Davis Jr., Michael Jackson lui écrira une chanson spécialement pour l'occasion et ne l'interprétera qu'à cette unique représentation au cours de sa carrière. <i>You Were There</i><span style="font-style:normal"> raconte le chemin parcouru par Sammy Davis Jr., des barrières raciales qu'il a fait tomber, des portes qu'il a ouvertes aux artistes noirs au fil des années. La chanson rend hommage à cela et fait office de remerciement puisque Jackson considère qu'il est là grâce au parcours de Davis. Et là encore, il est toujours intéressant de constater comment la chanson destinée au maître s'applique on ne peut mieux à l'élève. Les paroles de </span><i>You Were There</i><span style="font-style:normal"> sont parfaitement applicables à Michael Jackson lui-même comme nous le verrons plus tard. </span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>Les Soul Train Music Awards, qui récompensent chaque année les meilleurs artistes noirs américains ont créé en 1989 un prix appelé le "Sammy Davis Jr. Award" récompensant le meilleur artiste de l'année, toutes catégories confondues. Michael Jackson sera naturellement le premier à le recevoir, et il le recevra exceptionnellement une seconde fois 20 ans plus tard à titre posthume comme meilleur artiste de l'année 2009.</p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>A titre anecdotique, il est tout de même intéressant d'établir que Bill Robinson ne peut pas réellement être considéré comme une influence directe pour Michael Jackson, son style étant trop concentré exclusivement sur ses pieds. En effet Bill Robinson utilisait rarement la partie supérieure de son corps, mais s'armait d'un visage très expressif, soit le contraire absolu de Jackson qui dansait avec tout son corps et cherchait le plus souvent à dissimuler son visage ou à le rendre le plus sérieux et concentré possible. Lorsqu'une camera le surprendra à l'occasion d'une prestation télé en train de sourire pendant qu'il dansait, Jackson interviendra sur le montage de l'émission pour couper la prise "ratée" en arguant que "la danse est une chose sérieuse", soit à l'opposé totale de la joie dansée de Bojangles. Michael Jackson lui préférera la petite Shirley Temple, avec qui Robinson fit de nombreuses comédies musicales à la fin de sa carrière où il jouait le majordome de la petite fille, se retrouvant probablement plus dans son statut d'enfant star que dans son style de danse à proprement parler. Bill Robinson est devenu avec le temps le symbole de l'artiste noir dont la carrière fut entravée toute sa vie par le racisme ambiant de l'époque malgré son talent immense. Ce mur qui séparait les artistes noirs du public blanc était en train de perdre ses premières briques grâce aux coups donnés par Sammy Davis Jr., quand la fin des années 50 allait donner naissance à celui qui allait vingt ans plus tard faire voler ce mur en éclats.</p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="font-size:10.0pt;"> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style=" line-height: normal; white-space: pre; font-family:Arial, Helvetica, sans-serif;font-size:12px;"><object width="480" height="385"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/fxZcLWAmdco&hl=fr_FR&fs=1&"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/fxZcLWAmdco&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="480" height="385"></embed></object></span></p> <!--EndFragment-->YOANN BOMALhttp://www.blogger.com/profile/11212193883568432551noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-889888160911663610.post-42706238123961618952010-06-22T16:00:00.000-07:002010-06-26T03:03:55.614-07:00I - 1. - c)<p class="MsoNormal" style="margin-left:110.7pt;text-align:justify;text-indent:-18.0pt;line-height:150%;mso-list:l0 level1 lfo1;tab-stops:list 110.7pt">c)<span style="font:7.0pt "Times New Roman""> </span><u>Il était une fois…</u></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:110.7pt;text-align:justify;text-indent:-18.0pt;line-height:150%;mso-list:l0 level1 lfo1;tab-stops:list 110.7pt"><span class="Apple-style-span" style="text-decoration: underline;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 110.7pt; text-indent: -18pt; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="text-decoration: underline;"><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal; -webkit-text-decorations-in-effect: none; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRfQdOFasEjMf7TC9l05NDZa2qTYPFSHYfGaHqDRZ_em4OrFp6Qsi5t3xy87miOlsGCm-OgPfn37MgFfsMI4FI2COvOLleuMxC46pDvou6WELnjaQkIwCb9V7phTnpPXQVvOB2ftGbrj4/s1600/baby1-1.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRfQdOFasEjMf7TC9l05NDZa2qTYPFSHYfGaHqDRZ_em4OrFp6Qsi5t3xy87miOlsGCm-OgPfn37MgFfsMI4FI2COvOLleuMxC46pDvou6WELnjaQkIwCb9V7phTnpPXQVvOB2ftGbrj4/s400/baby1-1.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487020857406792866" style="cursor: pointer; width: 370px; height: 350px; " /></a></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:110.7pt;text-align:justify;text-indent:-18.0pt;line-height:150%;mso-list:l0 level1 lfo1;tab-stops:list 110.7pt"><span class="Apple-style-span" style="text-decoration: underline;"><br /></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>Il semble difficile pour les biographes de raconter l'histoire de Michael Jackson sans utiliser les ritournelles classiques du conte, de la fable et aujourd'hui de la légende, tant la vie de Michael Jackson semble d'emblée appartenir au domaine de la fiction. L'enfance du petit Michael est un conte rempli de personnages fantaisistes, de bonnes fées et d'ogres. Gary, Indiana. Le 28<span style="mso-spacerun: yes"> </span>août 1958, Katherine Esther Scruse et Joseph Jackson donnent naissance au petit Michael Joseph Jackson. Le petit Michael a neuf frères et sœurs : Maureen Reilette (Rebbie), Sigmund Esco (Jackie), Tariano Adaryl (Tito), Jermaine LaJune, LaToya Yvonne, Marlon, Steve Randall (Randy) et enfin Janet Damita Jo. La famille est nombreuse et pauvre, vivant entassée dans une maison minuscule comprenant seulement deux chambres et un salon. Mais la providence va toucher cette famille, un des enfants semble être béni des dieux, car les fées se sont penchées sur le berceau du petit Michael qui, par ses dons extrêmement précoces, va permettre à toute la famille de sortir de la misère.</p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiH7EjErMZbnoLhvwtlT4lvO6B79nGLxCUfYlUOM1y39uaJo6atp8WaPvQM8TN4d5WWrpHpik14bnVe743gGBeJK3uJcAogXs4kg4earRndju3vdJRN2XJGKBghTsI63RtK02WRG4JZAqc/s1600/74276554.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiH7EjErMZbnoLhvwtlT4lvO6B79nGLxCUfYlUOM1y39uaJo6atp8WaPvQM8TN4d5WWrpHpik14bnVe743gGBeJK3uJcAogXs4kg4earRndju3vdJRN2XJGKBghTsI63RtK02WRG4JZAqc/s400/74276554.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487013116641503218" style="cursor: pointer; width: 314px; height: 400px; " /></a> <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgidxwqUoaNC2CjmwwWYbbMivrGIllnDuraMF_QkqG4NA5F0WYhUjPqK4J8a6Q0XaDDkiVGWT_RU5HVC-ate0B1cNFjvTiX3BqNBgAsEwb9bluab4VQfgJMrw1aVSf81pEB-y02Rsvh9EI/s1600/ATT00003.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgidxwqUoaNC2CjmwwWYbbMivrGIllnDuraMF_QkqG4NA5F0WYhUjPqK4J8a6Q0XaDDkiVGWT_RU5HVC-ate0B1cNFjvTiX3BqNBgAsEwb9bluab4VQfgJMrw1aVSf81pEB-y02Rsvh9EI/s400/ATT00003.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487013133527020114" style="cursor: pointer; width: 273px; height: 400px; " /></a></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>Alors que ses grands frères commencent à jouer d'un instrument, bébé Michael est surpris par sa mère en train de se déhancher au rythme du tambourin de la machine à laver, et à quatre ans elle le verra imiter James Brown devant la télé. Lorsqu'il commence à pousser la chansonnette, petit Michael rejoint ses frères dans le groupe en formation : Les Jackson Brothers deviennent les Jackson Five. Mais le talent ne suffit pas, le petit Michael va devoir travailler dur, très dur même, et faire le plus grand des sacrifices : son enfance. Faisant un saut dans le temps, il va passer de bébé directement à la case adulte. Le patriarche de la famille, Joseph, est en fait un ogre qui terrorise ses enfants à coup de ceinturons. La famille subit de plein fouet la frustration de ce musicien raté qui fait travailler sans relâche ses enfants afin de les voir réussir là où lui avait échoué. Michael Jackson racontera plus tard cette époque en ces termes : <i>“Il nous faisait répéter jusque très tard le soir. Il se tenait assis devant nous, une ceinture à la main. Un pas de danse raté et c’était un coup de ceinture. Quand ce n’était pas avec la ceinture, c’était avec du fil électrique qu’il nous fouettait. Ou alors il nous jetait contre le mur aussi fort qu’il le pouvait. J’entends encore ma mère lui crier… “Joe, arrête, tu vas le tuer !” Je crois qu’il n’a jamais réalisé à quel point nous avions peur de lui. Tellement peur que l’on en vomissait en entendant son pas dans l’entrée…" </i><span style="font-style:normal">Le travail paye, et remportant concours de chant après concours de chant, les Jackson 5 finissent par arriver aux oreilles de la grande Motown.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgp06wbCfcmbc4oQnoixo_4GbiOpJmvIFPjhdy4ScPdVjEPNQ3ESSjN3pE0Nc3N4sIkri9H2qx6k96cEz4pSFZeGtA6mbehvQNk3k1RJy9ToZS0TsRGsq7VqQDiRVADqA4fjVXBj90luKA/s1600/ATT00012.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgp06wbCfcmbc4oQnoixo_4GbiOpJmvIFPjhdy4ScPdVjEPNQ3ESSjN3pE0Nc3N4sIkri9H2qx6k96cEz4pSFZeGtA6mbehvQNk3k1RJy9ToZS0TsRGsq7VqQDiRVADqA4fjVXBj90luKA/s400/ATT00012.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487013130856816066" style="cursor: pointer; width: 252px; height: 400px; " /></a> <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj95OZq7Ozjuyo8ddB-M1WQ2F4zFFS2ZtFbdST-TtsBmFnlhT1fFZjkbEwWqGkYV4JlTsfmrJzzHB5j_bbU4b_u-xs-z2krh-ObJThTjCoLuydTmKK51dgxg5IJUot-26sWm93a7qISzPw/s1600/12375911.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj95OZq7Ozjuyo8ddB-M1WQ2F4zFFS2ZtFbdST-TtsBmFnlhT1fFZjkbEwWqGkYV4JlTsfmrJzzHB5j_bbU4b_u-xs-z2krh-ObJThTjCoLuydTmKK51dgxg5IJUot-26sWm93a7qISzPw/s400/12375911.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487017715682941826" style="cursor: pointer; width: 335px; height: 200px; " /></a></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjeqkNsX5_lGD9ZeyG2s9Lp1nG3nI4iXMYyhIwCsY2WVJ8WGVGsxqciBwW8mmj33RJhQZrLg3B1w4lnLqVklXf8O2qlcXIgc44OCl52ctVE9B36bDCZmIzBcfHx8QfTdg8TPmsFU-YAvm4/s1600/TheJacksonFamily.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjeqkNsX5_lGD9ZeyG2s9Lp1nG3nI4iXMYyhIwCsY2WVJ8WGVGsxqciBwW8mmj33RJhQZrLg3B1w4lnLqVklXf8O2qlcXIgc44OCl52ctVE9B36bDCZmIzBcfHx8QfTdg8TPmsFU-YAvm4/s400/TheJacksonFamily.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487013109412562658" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 300px; " /></a></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i>La Maison de pain d'épices<o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"> </span>La Tamla Motown est une toute nouvelle maison de disques, presque aussi jeune que le petit Michael lui-même (1959), qui s'est donné pour mission de ne produire que des artistes afro-américains en réponse à la ségrégation opérée par l'industrie musicale traditionnelle. Elle a notamment été le fer de lance d'artistes comme Diana Ross, Stevie Wonder, Smoky Robinson ou Marvin Gay. C'est dans une époque aux tensions sociales tendues et alors que les mouvements des droits civiques sont en plein ébullition aux Etats-Unis et que le pasteur Martin Luther King est assassiné en 1968, que les Jackson 5 se présentent à l'audition la plus importante de leur vie. Le 23 Juillet de cette même année, devant un des principaux dirigeants de la maison, les Jacksons se lancent dans l'interprétation de trois titres, <i>Who's Loving You</i><span style="font-style:normal"> de Smokey Robinson & The Miracles, </span><i>Tobacco Road</i><span style="font-style:normal"> de John D. Loudermilk et </span><i>I Got The Feeling</i><span style="font-style:normal"> de James Brown. Les Jacksons impressionnent, surtout le petit James Brown miniature qui accapare tous les regards. En effet, le film de cette audition est symptomatique du rapport de Michael Jackson à l'image. Les Jackson 5 n'existent pas encore officiellement qu'ils n'existent déjà plus, leur tête est décapitée par le cadre de l'image qui ne suit que la petite boule d'énergie, il attire la caméra comme un aimant. Cette performance impressionne le public présent, et quelques jours plus tard, la fratrie et leur père signent. Michael Jackson a neuf ans.<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i>Voici la première performance filmée de Michael Jackson, sa première apparition à l'écran. Il y restera toute sa vie.<o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="font-size:10.0pt;"><i> <o:p></o:p></i></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style=" font-style: italic; -webkit-text-decorations-in-effect: underline; font-size:11px;"><span class="Apple-style-span" style=" font-style: normal; line-height: normal; white-space: pre; font-family:Arial, Helvetica, sans-serif;font-size:12px;"><object width="480" height="385"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/Ux3joe0GdTA&hl=fr_FR&fs=1&"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/Ux3joe0GdTA&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="480" height="385"></embed></object></span> </span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>La maison Motown est tenue par un ogre, encore un, Berry Gordy, qui tient ses artistes avec la même fermeté que l'ogre Joseph. On leur dit comment chanter, comment danser, comment s'habiller et marcher, comment répondre aux journalistes. La Motown est une école stricte, car elle a une identité forte, un son et un style reconnaissable entre mille, c'est le son de la jeunesse américaine. Petit Michael ne comprend pas encore très bien les enjeux de son dur labeur, mais il sait que s'il fait ce qu'on lui dit, le monde se fera plus doux. Mieux encore, il commence à prendre conscience de son pouvoir et est le seul à tenir tête à l'ogre Joseph : <i>"Si tu me frappes encore, j'arrête de chanter !"</i><span style="font-style:normal">. Au final, Michael<span style="mso-spacerun: yes"> </span>portera un regard bienveillant sur cette époque où tout allait encore bien au pays des Jackson, mais il est intéressant de voir dans ses propos comment lui-même et ceux qui l'entourent se voyaient personnage de conte, un conte à la Disney. Voici ce qu'il écrit dans son autobiographie </span><i>Moonwalk </i><span style="font-style:normal">paru en 1989 : </span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%">p.92</p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"> </span><i>"Je ne voudrais pour rien au monde oublier le souvenir de cette période de fraternité totale. J'aimerais revivre ces journées. Nous étions comme les sept nains : chacun de nous avait sa personnalité. Jackie était l'athlète et le plus anxieux. Tito était à la fois fort et compatissant. Il adorait les voitures et il en cassait pas mal. Jermaine est celui qui était le plus proche de moi. (…) Marlon est le plus têtu et le plus determiné de nous tous."<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i><br /></i></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><i><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal; line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgFRN24YbB5mDBMv978QshiEi1HALiXu5pN8Xgohiy7mN1cApqqURwFnOlqfbWvF0YvAFXVyAQsrDs5SRNsv4oQp5YMlGYnQVlWOKBDyWxI7JukNObfBJhmzVK2bV05x_-pYSZPVF9lvgc/s1600/ATT00014.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgFRN24YbB5mDBMv978QshiEi1HALiXu5pN8Xgohiy7mN1cApqqURwFnOlqfbWvF0YvAFXVyAQsrDs5SRNsv4oQp5YMlGYnQVlWOKBDyWxI7JukNObfBJhmzVK2bV05x_-pYSZPVF9lvgc/s400/ATT00014.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487014600190125282" style="cursor: pointer; width: 280px; height: 347px; " /></a> <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgmn9wk_TqZcnxNc7HY9AsolTtfT5zLILGwIRa6KZyspzyz5OOlFY-s9hN8TC24YYF36C3PAsyWwN9Ce8k3YgWNONRbZcWrDHJD-4GEItMJw__iiNEdp3fCFAKwFSs5dcGyeLwEK2LoWuo/s1600/michaelanddiana.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgmn9wk_TqZcnxNc7HY9AsolTtfT5zLILGwIRa6KZyspzyz5OOlFY-s9hN8TC24YYF36C3PAsyWwN9Ce8k3YgWNONRbZcWrDHJD-4GEItMJw__iiNEdp3fCFAKwFSs5dcGyeLwEK2LoWuo/s400/michaelanddiana.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487014617798899202" style="cursor: pointer; width: 325px; height: 400px; " /></a></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i><br /></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> <span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span></span>Berry Gordy a l'idée de donner aux Jackson 5 une marraine, Diana Ross. L'enfant fait face pour la première fois à la "fictionisation" de sa vie, la version officielle est maintenant que c'est Diana Ross qui a découvert les Jackson 5 et lui-même n'a plus dix mais huit ans lors de sa première prestation publique avec sa marraine, Petit Michael découvre le showbiz. Le succès est fulgurant et sans précédent dans l'histoire de la musique américaine, leurs quatre premiers singles <i>I Want You Back</i><span style="font-style:normal">, </span><i>ABC</i><span style="font-style:normal">,</span><i> The Love You Save</i><span style="font-style:normal"> et </span><i>I'll Be There</i><span style="font-style:normal"> seront tous numéros un, le dernier pendant plus de cinq semaines consécutives, mieux que Elvis et les Beatles réunis. Les Jackson déménagent à Los Angeles, la moitié des frères vivent dans la Villa de Berry Gordy en attendant de se trouver leur propre maison, pour l'autre moitié l'histoire commence.</span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="font-size:10.0pt;"> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style=" line-height: normal; white-space: pre; font-family:Arial, Helvetica, sans-serif;font-size:12px;"><object width="480" height="385"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/IojWJvbk5vU&hl=fr_FR&fs=1&"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/IojWJvbk5vU&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="480" height="385"></embed></object></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>Sa voix est totalement maîtrisée, son sens du rythme époustouflant et il danse comme James Brown et Jackie Wilson, son talen paraît tellement précoce qu'en coulisse on le soupçonne un temps d'être un nain de 40 ans. Michael Jackson n'est déjà plus lui-même, le cadre de la réalité devient flou, et pire, son double fictionnel va se matérialiser devant ses yeux.</p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i>Les Jackson 5 font un cartoon<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i><br /></i></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><i><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal; line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgkRg7HIwmn9ALloIXVy7ukMW8vysRnXgoCpW2vgN8g9h_SIFjZZbcsBwcEjk6nhhcZCmQDZ9BoJCU6sGJR_UF-6GHdLQG1DrMo-5MfYfAO2XWV3QFrKDTG0csAJ9THQUDrb1U53j6xhGQ/s1600/JACKSON+FIVE.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgkRg7HIwmn9ALloIXVy7ukMW8vysRnXgoCpW2vgN8g9h_SIFjZZbcsBwcEjk6nhhcZCmQDZ9BoJCU6sGJR_UF-6GHdLQG1DrMo-5MfYfAO2XWV3QFrKDTG0csAJ9THQUDrb1U53j6xhGQ/s400/JACKSON+FIVE.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487019494607936658" style="cursor: pointer; width: 241px; height: 320px; " /></a></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i><br /></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i> <o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i>" Je suis un personnage de dessin animé "<span class="Caractresdenotedebasdepage"><span><a style="mso-footnote-id:ftn1" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=889888160911663610&postID=4270623812396161895#_ftn1" name="_ftnref1" title="">[1]</a></span></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i><br /></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"> </span><span style="mso-tab-count:1"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style=" line-height: normal; white-space: pre; font-family:Arial, Helvetica, sans-serif;font-size:12px;"><object width="480" height="385"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/1mHxdAk0X1c&hl=fr_FR&fs=1&"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/1mHxdAk0X1c&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="480" height="385"></embed></object></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"></span><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> <span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span></span>Au matin du 11 septembre 1971, la chaîne diffuse ABC diffuse le premier épisode du dessin animé <i>The Jackson 5</i><span style="font-style:normal">, produit par Rankin/Bass et Motown Productions</span><i>. </i><span style="font-style:normal">A l'âge où les autres enfants regardent des dessins animés, Petit Michael se voit en allumant son écran de télévision aux cotés de Scoobidou et de Bugs Bunny. Il est facile d'imaginer la confusion que cela peut produire chez un enfant, on sait à quel point le monde de l'enfance et du déssin-animé sont liés : Demandez à n'importe quel spectateur de cet âge si Mickey existe, il vous répondra avec certitude oui… quelque part. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKv-qZZ94c12uWyl7lFMGdgC5EUlvu5SxUv62GDGpgLydnIrI5eoH7b8LwvoZ0p65YXqBgCUSULJD7qrtOkKb8c7CERnOCLPTNMA8VUe-Y2pym4mwlWc0jxZSIDOfGhZfGbUcFG5VWDMg/s1600/182842__jackson5ive_l.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKv-qZZ94c12uWyl7lFMGdgC5EUlvu5SxUv62GDGpgLydnIrI5eoH7b8LwvoZ0p65YXqBgCUSULJD7qrtOkKb8c7CERnOCLPTNMA8VUe-Y2pym4mwlWc0jxZSIDOfGhZfGbUcFG5VWDMg/s400/182842__jackson5ive_l.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487019489072206338" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 300px; " /></a></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="font-style:normal"><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>Ainsi Petit Michael a son avatar cartoonisé, c'est bien lui, redessiné, mais doublé par un acteur qui imite sa voix. Les Jackson sont étrangers au processus de fabrication de la série qui arrive donc brute sur le poste de télé familiale, supprimant toute la machinerie de production qui d'habitude aide les enfants acteurs par exemple à dissocier le vrai de la fiction. Michael est, avec ses frères tout de même, le seul enfant au monde à pouvoir suivre ses propres aventures le samedi matin à la télévision. Car évidemment, l'histoire du dessin animé n'est pas celle de la vraie vie, même si elle a pour base cette réalité du groupe. Encore une fois, réalité et fiction se mélangent au sein de scenarii très pauvres : Michael et ses frères résolvent des enquêtes, répètent en pleine nature avec les animaux ou refont les contes comme Blanche-Neige et les Sept Nains ou le Magicien d'Oz version soul, de quoi bien enfoncer le clou dans les perte des repères du petit Michael. Suivant un principe Disneyen classique, Michael est ami avec des animaux dans la série, un serpent nommé Rosy, il aura plus tard effectivement pour amis des animaux comme son celèbre chimpanzé Bubbles (son meilleur ami dira-t-il) mais aussi un Boa Costructor nommé Muscles. Un détail parmi tant d'autres sur la tentative de Michael Jackson à tendre vers son double fictionnel. Dans le cartoon Michael est aussi ami avec deux petits rats, il en possédait aussi dans la vraie vie. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNyAbtx-SEQQ10sYJTUSuIc6we0n968xn1zwhWhT2sNitxW6rLkcV72m7Ib3tdrLbTNBVKXqHuv4FBzIkHU1si_7NZ6Xl_za8hDJDehaHI58g_hQiH5PyaNjaW0n70nEHxcAYco8jc7dc/s1600/74276522.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNyAbtx-SEQQ10sYJTUSuIc6we0n968xn1zwhWhT2sNitxW6rLkcV72m7Ib3tdrLbTNBVKXqHuv4FBzIkHU1si_7NZ6Xl_za8hDJDehaHI58g_hQiH5PyaNjaW0n70nEHxcAYco8jc7dc/s400/74276522.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487013125094986114" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 310px; " /></a> <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLV4tXRsXBvTRlKNX-UueejjmTBeMf_lvZ_u7smKE3nVzLg7DC9cqi740HECeO8O121lw_QTGOr-BkdOhIJ3O98_bp99R3zqW5Xfu8zOI91fhYAe8ADRpvVgfV89pCsB_DLPKT5PDcskI/s1600/ATT00018.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLV4tXRsXBvTRlKNX-UueejjmTBeMf_lvZ_u7smKE3nVzLg7DC9cqi740HECeO8O121lw_QTGOr-BkdOhIJ3O98_bp99R3zqW5Xfu8zOI91fhYAe8ADRpvVgfV89pCsB_DLPKT5PDcskI/s400/ATT00018.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487014609151461490" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 306px; " /></a></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="font-style:normal"><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>Ce devenir fictionnel qui guidera toute sa démarche artistique ultérieure est annoncé à la première image de chaque générique du Cartoon lorsque l'on voit le "vrai" Michael se transformer par un fondu rapide, sorte de morphing avant l'heure, en Michael de Cartoon. Ce toon (personnage de cartoon) est un Michael parfait, comme tous les personnages de dessins animés, évoluant dans un monde où le labeur et les ogres sont absents. Non seulement Petit Michael n'a pas eu d'enfance, mais il a été contraint de la voir se dérouler sur un écran de télévision, vécue par un double de lui-même dans un monde de fantaisie auquel il n'avait pas accès, lui qui vivait dans le monde bien réel des adultes. Nul doute que pour ce petit garçon, se voir en double dans le monde merveilleux du dessin animé déclenchera son envie de passer définitivement de l'autre coté de l'écran et de fuir ce monde réel qui est déjà trop lourd pour ses petites épaules. La série aura vingt-trois épisodes et s'achèvera en 1973.</span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style=" line-height: normal; white-space: pre; font-family:Arial, Helvetica, sans-serif;font-size:12px;"><object width="480" height="385"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/eOibBxaSkBk&hl=fr_FR&fs=1&"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/eOibBxaSkBk&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="480" height="385"></embed></object></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style=" line-height: normal; white-space: pre; font-family:Arial, Helvetica, sans-serif;font-size:12px;"><object width="480" height="385"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/iBJBmCXj9Go&hl=fr_FR&fs=1&"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/iBJBmCXj9Go&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="480" height="385"></embed></object></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="font-family:ArialMT;"> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%">Moonwalk, p.99</p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i><span style="mso-tab-count:1"> </span>"J'ai aimé être un personnage de dessins animés. C'était super de se lever le samedi matin et de regarder nos personnages animés sur le petit écran. C'était comme une rêve devenu réalité. J'ai chanté la chanson du générique du film </i><span style="font-style:normal">Ben (Phil Karlson) </span><i>en 1972 et j'ai commencé à m'intéresser au cinéma à cette période."<o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>Ce film d'horreur raconte l'histoire d'un jeune garçon solitaire qui a pour seul ami un rat nommé Ben, mais ce rat est également le chef d'une multitude de rats vicieux qui tuent nombre de personnes. D'aucuns trouveront le sujet du film peu ragoûtant et penseront qu'il ferait fuir bon nombre de chanteurs, mais le Petit Michael va tomber en empathie avec le jeune héros du film joué par Lee Montgomery. Il se reconnaît dans ce jeune garçon seul qui ne peut se faire des amis que parmi les animaux. Mais c'est surtout pour Michael Jackson l'occasion de mettre un pied dans le monde du cinéma.</p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBqutSlUSFYbIRwrCIA4Qz_1V-f6YEO2PNIoQ2hUMUfJVH_V5o7VcRij7mDTmLXXEgugAGWq4jSVu1rKR9lCcTWduRQVi0yciJPv-4xVgWGiK-4K5FO4eX9dhBLpu_745I0IVsYdJ0eso/s1600/ben.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBqutSlUSFYbIRwrCIA4Qz_1V-f6YEO2PNIoQ2hUMUfJVH_V5o7VcRij7mDTmLXXEgugAGWq4jSVu1rKR9lCcTWduRQVi0yciJPv-4xVgWGiK-4K5FO4eX9dhBLpu_745I0IVsYdJ0eso/s400/ben.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487020865167482146" style="cursor: pointer; width: 264px; height: 400px; " /></a></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%">Moonwalk p.99</p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"> </span><i>"</i><span style="font-style:normal">Ben </span><i>a été très important pour moi. C'était terriblement excitant d'aller en studio pour mettre ma voix sur la bande son. J'ai adoré ça. Plus tard, quand le film est sorti, j'allais souvent le voir au cinéma et j'attendais le générique du film pour voir mon nom : "Ben, chanté par Michael Jackson" Ca m'impressionnait beaucoup."<o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>La chanson devient numéro un et gagne le Golden Globe de la meilleure chanson de bande originale. Egalement nominé aux Oscars, Petit Michael ira chanter seul sa chanson à la 45<sup>ème</sup> cérémonie annuelle des Academy Awards devant le public du septième art.</p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><a href="http://www.youtube.com/watch?v=T1dAQN5QcZU">Michael Jackson chante aux Oscars.</a></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYNmZMjewpVBCYzRyunX9MiY7O3ejr1uhfqdABMvqfv4TV-fptmKVAl1wTk24rZK4G4D331-39qsR2h_7nXzdtsMefJaXLW2OQE1bb50ZwlKk28WkmPoU9IwhprDOP1FRR3yNu_PQFbp8/s1600/ATT00013.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYNmZMjewpVBCYzRyunX9MiY7O3ejr1uhfqdABMvqfv4TV-fptmKVAl1wTk24rZK4G4D331-39qsR2h_7nXzdtsMefJaXLW2OQE1bb50ZwlKk28WkmPoU9IwhprDOP1FRR3yNu_PQFbp8/s400/ATT00013.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487014591371391602" style="cursor: pointer; width: 310px; height: 400px; " /></a></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p><div style="mso-element:footnote-list"> <hr align="left" size="1" width="33%"> <div style="mso-element:footnote" id="ftn1"> <p class="MsoFootnoteText"><a style="mso-footnote-id:ftn1" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=889888160911663610&postID=4270623812396161895#_ftnref1" name="_ftn1" title=""><span class="Caractresdenotedebasdepage"><span style="mso-special-character:footnote">[1]</span></span></a><span style="mso-tab-count:1"> </span> <span style="font-size:10.0pt;">Moonwalk, Michael Jackson, p118, Michel Lafon<o:p></o:p></span></p> </div> </div> <!--EndFragment-->YOANN BOMALhttp://www.blogger.com/profile/11212193883568432551noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-889888160911663610.post-49191598941566382092010-06-22T15:59:00.000-07:002010-06-26T04:02:41.790-07:00I - 2. - a)<!--StartFragment--> <p class="MsoNormal" style="margin-left:92.7pt;text-align:justify;text-indent:-18.0pt;line-height:150%;mso-list:l1 level1 lfo2;tab-stops:list 92.7pt"><span>2.<span style="font:7.0pt "Times New Roman""> </span></span><span>En route vers le cinéma<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="color:black;"> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:110.7pt;text-align:justify;text-indent:-18.0pt;line-height:150%;mso-list:l0 level1 lfo1;tab-stops:list 110.7pt">a)<span style="font:7.0pt "Times New Roman""> </span><u>La télévsion, terrain d'experimentation<o:p></o:p></u></p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify;line-height:150%"><span class="Apple-style-span" style="text-decoration: underline;"><br /></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal; line-height: normal; "><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span><img src="http://www.blogger.com/img/blank.gif" alt="Taille de police" border="0" class="gl_size" /></span>He shook his head. 'See, I like show business. I listen to music all the time. I watch old movies. Fred Astaire movies. Gene Kelly, I love. And Sammy [Davis]. I can watch these guys all day, twenty-four hours a day. That's what I love the most.' <span class="Caractresdenotedebasdepage"><a style="mso-footnote-id:ftn1" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=889888160911663610&postID=4919159894156638209#_ftn1" name="_ftnref1" title="">[1]</a></span></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:212.65pt;text-align:justify;line-height:150%"><span><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;">Propos de Michael Jackson rapporté dans </span><u><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;">Michael Jackson, The Magic & The Madness</span></u><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;">, J. Randy Taraborrelli</span><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify;line-height:150%"><span class="Apple-style-span" style="text-decoration: underline;"><br /></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> <span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span></span>1973. Michael est à deux doigts de réaliser son rêve. Cherchant à rentabiliser au maximum la popularité de ses fils, Joseph tente de faire tourner les Jackson 5 dans un film écrit et mis en scène par Raymond St. Jacques <i>Isoman Cross and Sons. </i><span style="font-style:normal">Dans ce film, les cinq frères devaient interpréter des esclaves du XIXe siècle, mais Berry Gordy ne voyait clairement pas ce virage d'image pour le groupe d'un bon œil. Ce dernier rentra en conflit avec le père Joseph et mit tout en œuvre pour que le film ne se fasse pas, il obtiendra gain de cause. Michael est dépité, son rêve est de jouer la comédie. Il se console comme il peut et doit se contenter ce que lui offre la télévision : des sketchs minables avec rires préenregistrés. Cependant, Michael est un enfant qui n'a pas souvent eu l'occasion de s'amuser et il prend plaisir à jouer ces petites scénettes avec ses frères et ses amis les stars, surtout lorsqu'elles s'appellent Diana Ross. En emménageant chez la chanteuse soul à 10 ans, il est naturellement tombé amoureux de la Diva. Diana Ross restera jusqu'à la fin le véritable amour de sa vie, ils auront par la suite une aventure supposée que Michael racontera dans la chanson </span><i>Remember The Time</i><span style="font-style:normal">, on suppose également que la chanson </span><i>Dirty Diana</i><span style="font-style:normal"> n'est pas étrangère à Ross. Enfin il lèguera dans son testament la garde de ses enfants ( après sa mère Katherine ) à celle qu'il aurait souhaité épouser dit-on. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal;"><span class="Apple-style-span" style="line-height: 24px;"><br /></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal; "></span></p><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYAMe-F927w36NUjijYuwNBAcPWcfqS9q-_JKLoBZ-hrd5Mwu-Os2DC2h1Y41WmgXKMSQ_MPJo4aBOA8EyLMEUlm8YgbUj5aVEdryPyZ0c46vtdGRvJsKbeKX1Y4r1RloRhIwc5WMyIeE/s1600/diana-ross-2.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYAMe-F927w36NUjijYuwNBAcPWcfqS9q-_JKLoBZ-hrd5Mwu-Os2DC2h1Y41WmgXKMSQ_MPJo4aBOA8EyLMEUlm8YgbUj5aVEdryPyZ0c46vtdGRvJsKbeKX1Y4r1RloRhIwc5WMyIeE/s400/diana-ross-2.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487030493664319618" style="cursor: pointer; width: 320px; height: 400px; " /></a> <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLB7Xhw7aCqRh-R42l9mMD2J6um8MHe7ZEyH3md9jonmHnpC1_ZJ_hkJlBbKpeOVxvsXHXIL75K90vmm6gGgJ9jziifjqU2mfuqUewM_RyRWaG4YM9sGCu1Mvh1OW74HbPXd9eMBj21Zc/s1600/Diana-RossMichael-Jackson.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLB7Xhw7aCqRh-R42l9mMD2J6um8MHe7ZEyH3md9jonmHnpC1_ZJ_hkJlBbKpeOVxvsXHXIL75K90vmm6gGgJ9jziifjqU2mfuqUewM_RyRWaG4YM9sGCu1Mvh1OW74HbPXd9eMBj21Zc/s400/Diana-RossMichael-Jackson.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487030495508780690" style="cursor: pointer; width: 319px; height: 400px; " /></a></div><p></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="font-style:normal"><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>On retrouve donc le petit Michael, jouant au papa et à la maman avec son amoureuse de quinze ans son aînée, à jouer au gangster (Frank Sinatra), aux cow-boys, tout ce à quoi joue les enfants de son âge, sauf que lui le faisait devant des caméras. Cependant, comme on l'a vu précédemment, l'atout majeur de Michael Jackson, et ce depuis son plus jeune âge, est d'avoir une très grande capacité d'assimilation. De la même manière qu'il va apprendre toutes les ficelles du métier en observant les géants tels que Stevie Wonder au travail dans les studios de la Motown, il va apprendre sur les plateaux de télévision. Le petit Michael est extrêmement curieux comparé à ses frères qui se laissent porter par le métier, lui veut en percer les mystères de fabrication, comment écrit et compose-t-on une chanson, comment l'enregistre-t-on, savoir qui fait une bonne prestation scénique, comment marche une caméra. Il va donc apprendre sur les plateaux de télévision les bases techniques des métiers de l'audio-visuel sur les répétions, le jeu d'acteur (lui et ses frères prennent des cours d'acting et de comédie via la Motown), le placement des caméras, la lumière, le son et bientôt même les techniques de montage n'auront plus de secrets pour lui. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi8k5pZO-K4tmVTqNHGkAEEje9pQpSeAEVly3JfKIh56kQlikAVEyYaueLDpfMV-nTuhIsHn3cA1NIReflzrHTQ-gKn4HMwBzyCIuIKzVnb38_rxR6RaXGYTvBmxez6eq_9cTBhF-RidxE/s1600/young-michael-jackson-impersonating-frank-sinatra-in-a-skit-with-diana-ross-in-1969.bmp"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi8k5pZO-K4tmVTqNHGkAEEje9pQpSeAEVly3JfKIh56kQlikAVEyYaueLDpfMV-nTuhIsHn3cA1NIReflzrHTQ-gKn4HMwBzyCIuIKzVnb38_rxR6RaXGYTvBmxez6eq_9cTBhF-RidxE/s400/young-michael-jackson-impersonating-frank-sinatra-in-a-skit-with-diana-ross-in-1969.bmp" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487030510279108354" style="cursor: pointer; width: 293px; height: 400px; " /></a></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style=" line-height: normal; white-space: pre; font-family:Arial, Helvetica, sans-serif;font-size:12px;"><object width="480" height="385"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/XpuzLQussDo&hl=fr_FR&fs=1&"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/XpuzLQussDo&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="480" height="385"></embed></object></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>Les Jackson 5 grandissent et commencent à voir leur succès baisser, le petit Michael si mignon pour le public arrive à l'adolescence, sa voix mue et son visage change. </p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%">Moonwalk p.95</p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i><span style="mso-tab-count:1"> </span>"Mon physique a commencé à changer vers l'âge de quatorze ans, J'ai commencé à grandir. Les gens qui ne me connaissaient pas, avant de me rencontrer, s'attendaient à trouver un mignon petit Michael Jackson quand ils entraient dans une pièce et ils passaient à côté de moi sans me voir. Je disais : " C'est moi, Michael." Ils me regardaient d'un drôle d'air. Michael était un petit garçon adorable. Moi j'étais devenu une grande asperge dégingandée. (…) Quand je me suis vu la première fois dans ma glace avec d'horribles boutons sur tous les pores de ma peau, j'aéi crié "OH NON ! (…) J'en étais profondément déprimé et je sais à quel point ce problème peut miner une personne. J'étais très perturbé par mon aspect physique"<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i><br /></i></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><i><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal; line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvv-ikOJTqVJPJBT5HuDugJEPpJ1Lc930x8yg8AZfCIubbLWVE8GC0itBCc_sn6NJ4FKKbGj-UEVGFQy4PCb84v5y0PbPfLJ78e_57Fu0QJ9ygGhFjoG6eDpiTKhBo2RfE3xSDIGnPErk/s1600/Michael_in_19742028129.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvv-ikOJTqVJPJBT5HuDugJEPpJ1Lc930x8yg8AZfCIubbLWVE8GC0itBCc_sn6NJ4FKKbGj-UEVGFQy4PCb84v5y0PbPfLJ78e_57Fu0QJ9ygGhFjoG6eDpiTKhBo2RfE3xSDIGnPErk/s400/Michael_in_19742028129.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487032197901959810" style="cursor: pointer; width: 259px; height: 400px; " /></a> <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgceN6myfJr523rWQWrlOKKirv_sqk8I7TY0UR9OpAMrJcaGbw2ZI9bFeJKqgrNCqp0jWGknknkaU8xFEqwIPsqIrTtscRgc8Ja6N4CXsWDJA44I79rmdyeIv20GyL50dfO6QNyfRwt0cw/s1600/michael-jackson-as-he-appeared-in-1878-during-the-filming-of-the-wiz.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgceN6myfJr523rWQWrlOKKirv_sqk8I7TY0UR9OpAMrJcaGbw2ZI9bFeJKqgrNCqp0jWGknknkaU8xFEqwIPsqIrTtscRgc8Ja6N4CXsWDJA44I79rmdyeIv20GyL50dfO6QNyfRwt0cw/s400/michael-jackson-as-he-appeared-in-1878-during-the-filming-of-the-wiz.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487032195679246258" style="cursor: pointer; width: 307px; height: 399px; " /></a></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i><br /></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>Si les fées s'étaient penchées sur son berceau, le petit Michael semblait s'être transformé en vilain crapaud. Lui qui est scruté par les cameras depuis ses dix ans ne supporte pas cette transformation physique sur laquelle il n'a aucun contrôle, il essaiera vainement de refuser d'apparaître en public de la sorte, mais son père ne lui laissera pas ce choix. Joseph Jackson participe à ce mal-être en appelant son fils "Big Nose" (Gros Nez), ses frères en profitent également pour se moquer du petit chéri de la famille. En 1976, la carrière des frères Jackson commence à battre de l'aile, aussi la famille accepte-t-elle de faire une série d'émissions pour CBS pendant tout l'été : The Jackson Summer Variety Show. Michael a toujours été contre cet idée :</p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%">Moonwalk p.118</p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i><span style="mso-tab-count:1"> </span>"Ils se sont plantés complètement. Nous étions habillés avec des costumes ridicules et nous devions jouer des stupidités, avec des rires en boîte. Tout était bidon. (…) Le problème avec la télé, c'est qu'il faut tout faire en un minimum de temps. On n'a pas le temps de fignoler. (…) Moi je suis d'un tempérament perfectionniste. J'aime faire les choses le mieux possible. (…) Pendant le tournage, je me souviens que l'éclairage était minable, les décors bâclés, et notre chorégraphie improvisée à la dernière minute."<o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i> <o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>Comme souvent, Michael va devoir plier sous la pression familiale qui ne voit dans cette opération que de la promo facile. Michael Jackson est pourtant en train peu à peu de se trouver artistiquement, il prend conscience de ce qu'il aime et de ce qu'il veut faire le jour où il ne sera plus sous le joug familial. Il va donc se servir de ces shows et de la télévision comme d'un véritable territoire d'expérimentation. En effet, si le show est un moyen de chanter les grands tubes des Jackson 5, devenus The Jacksons en signant avec CBS, les numéros libres donnent à Michael la possibilité de prendre enfin quelques décisions artistiques. Il va poser les bases de ses influences et de ses maîtres de la comédie musicale Hollywoodienne en leur rendant hommage à travers des numéros de danse pour l'émission, comme pour dire : "Voilà ce que j'aime, voilà d'où je pars". En recopiant ainsi ses maîtres, Michael Jackson fait son apprentissage.</p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQYW2fG0VaieMw5MXnIAU7LZHfPgxOOxC_d8qqsheOBxHrauK3jqZotlQTKSDuqpx4Db55bIS07qy8wuHVW7bkS69N9qAlk74hp4kPBLxI88xhIOHbN9GjnqmlnJ7qxY0zRVpidR9eSJk/s1600/michael-jackson.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQYW2fG0VaieMw5MXnIAU7LZHfPgxOOxC_d8qqsheOBxHrauK3jqZotlQTKSDuqpx4Db55bIS07qy8wuHVW7bkS69N9qAlk74hp4kPBLxI88xhIOHbN9GjnqmlnJ7qxY0zRVpidR9eSJk/s400/michael-jackson.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487032213083908994" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 310px; " /></a> <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjIDAShDIJhjkgNo985shVg9ocDubp-qOXw-CxGLtuUmRRSqQmsS1zKAQvh_-Re3WyIzCAgLoiPBbkjQFhJn2FkxjKAEd5F_JvEwypefdC7ME6KAP7RncYRzwqbTbLwSsB7hraqNRA8mW8/s1600/MJ-post410.original.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjIDAShDIJhjkgNo985shVg9ocDubp-qOXw-CxGLtuUmRRSqQmsS1zKAQvh_-Re3WyIzCAgLoiPBbkjQFhJn2FkxjKAEd5F_JvEwypefdC7ME6KAP7RncYRzwqbTbLwSsB7hraqNRA8mW8/s400/MJ-post410.original.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487032203125341842" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 180px; " /></a></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i>Retour aux sources<o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> <span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span></span>Un passage de témoin surprenant arrive au milieu de l'émission du 19 Janvier 1977 lorsque Michael Jackson annonce "the world famous Nicholas Brothers". Fayard et Harold, respectivement agés de 63 et 56 ans, font alors leur entrée sur scène sous les applaudissements d'un public qui n'a aucune idée de leur identité. Les deux frères ne sont évidemment plus capables de refaire leur incroyable numéro des escaliers de <i>Stormy Weather</i><span style="font-style:normal">, mais leur style est toujours perceptible. La première partie du numéro se déroule dans une certaine pénombre, comme si les danseurs que l'on voyait n'étaient qu'un souvenir en noir & blanc de ce qu'ils furent, les vieux frères refont une des figures qui les caractérisent, déjà présente dans le film d'Andrew L. Stone, où la rythmique de leurs pieds répond à des phrases mélodiques courtes. Puis Michael Jackson fait son entrée, il ramène avec lui la lumière et la jeunesse sur la piste de danse. Les maîtres et l'élève (rappelons qu'à la même époque Michael prenait réellement des cours de claquette sous la direction des Nicholas Brothers à l'Université de Harvard) sont enfin sur la même scène. On retrouve alors dans le jeune Michael l'énergie et la vitalité des jeunes Nicholas de la vieille époque et bien qu'il n'ait pas encore atteint leur virtuosité, Michael Jackson bouge et tap dance avec une grâce indéniable</span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style=" line-height: normal; white-space: pre; font-family:Arial, Helvetica, sans-serif;font-size:12px;"><object width="480" height="385"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/eppLgX87v7Y&hl=fr_FR&fs=1&"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/eppLgX87v7Y&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="480" height="385"></embed></object></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> <span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span></span>Quelques émissions après, l'occasion est donnée à Michael de faire éclater ses talents de tap dancers et de rendre hommage à ses deux plus grandes idoles du genre : Gene Kelly et Fred Astaire. C'est d'ailleurs à cette époque qu'il rencontre pour la première fois Fred Astaire. Dans un premier numéro, il commence par chanter la chanson <i>They Can't Take That Away From Me </i><span style="font-style:normal">écrit par George et Ira Gershwin et chanté par Fred Astaire dans le film </span><i>Shall We Dance,</i><span style="font-style:normal"> au bras de sa sœur LaToya, esquissant quelques pas de danse timides avant de reprendre le célèbre </span><i>Gotta Dance </i><span style="font-style:normal">de Gene Kelly dans </span><i>Singing In The Rain </i><span style="font-style:normal">(Stanley Donen & Gene Kelly, 1952). Il enchaîne alors sur </span><i>Puttin' On The Ritz </i><span style="font-style:normal">popularisé par la célèbre version de Fred Astaire dans le film </span><i>Blue Skies </i><span style="font-style:normal">(Stuart Heisler, 1946) alors que le rideau s'ouvre, laissant apparaître le reste de la famille Jackson en costard queue de pie et chapeau haut de forme dans un décor tout droit sorti de la comédie musicale avec Fred Astaire et Ginger Rogers </span><i>Top Hat </i><span style="font-style:normal">(Mark Sandrich, 1935). </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqUKR5MnKG3TeddWdr5Q14YyHLnrP0Gki0MTCuzxtpdZQZk2uyCHU8BJUWbT2iIVyRWFOmKMiWZjEoz0cib3y2yyIlfrqfCCZUGpJbT2QZg0od9MAxuPB0eID-mdkalL4CMysCbuaYj-w/s1600/fredastaire.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqUKR5MnKG3TeddWdr5Q14YyHLnrP0Gki0MTCuzxtpdZQZk2uyCHU8BJUWbT2iIVyRWFOmKMiWZjEoz0cib3y2yyIlfrqfCCZUGpJbT2QZg0od9MAxuPB0eID-mdkalL4CMysCbuaYj-w/s400/fredastaire.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487032188615813122" style="cursor: pointer; width: 272px; height: 400px; " /></a></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style=" line-height: normal; white-space: pre; font-family:Arial, Helvetica, sans-serif;font-size:12px;">`<object width="480" height="385"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/4uXlsf3tvNo&hl=fr_FR&fs=1&"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/4uXlsf3tvNo&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="480" height="385"></embed></object></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span class="Apple-style-span" style="white-space: pre;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> <span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span> </span>Alors que ses frères font comme toujours de la figuration, Michael Jackson commence à montrer toute l'étendue de son talent. Plus tôt dans l'émission, il avait effectué des mouvements de break-dance parfaits, comme le célèbre pas du "Robot". La danse qu'il<span style="mso-spacerun: yes"> </span>mettra au point quelques années plus tard sera basée sur la fusion de tous ces genres qu'il a réussi à maîtriser dans les années 70. Il représentera la fusion entre l'énergie de James Brown et la grâce de Fred Astaire. Michael Jackson commence à maîtriser la danse moderne dans toute son étendue, sa notoriété lui permet de rencontrer en chair et en os ses idoles qui toutes témoigneront de sa grande curiosité à leur égard. Michael Jackson a soif d'apprendre, il est comme une éponge qui absorbe tout ce qui lui a précédé. Sammy Davis Jr. racontera lors d'un gala à travers une imitation de Michael<span style="mso-spacerun: yes"> </span>comment celui-ci procédait. Dans les années soixante-dix et début quatre-vingt, il n'était pas aussi facile qu'aujourd'hui d'accéder à des vieux films pour les étudier, aussi Michael demandait-il directement à ses idoles s'il pouvait leur emprunter les cassettes de leur films afin de les étudier en détails et d'apprendre d'eux.</p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="font-family:ArialMT;font-size:10.0pt;"> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style=" line-height: normal; white-space: pre; font-family:Arial, Helvetica, sans-serif;font-size:12px;"><object width="480" height="385"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/1hS5CfO8Nig&hl=fr_FR&fs=1&"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/1hS5CfO8Nig&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="480" height="385"></embed></object></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><!--StartFragment--><span style="Times New Roman";mso-ansi-language:FRfont-family:";font-size:12.0pt;"><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="Times New Roman";mso-ansi-language:FRfont-family:";font-size:12.0pt;"><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>Michael Jackson a alors ainsi appris des plus grands, des Nicholas Brohers à Sammy Davis Jr, de Gene Kelly à Fred Astaire. C'est comme cela qu'il forgera sa cinéphilie et découvrira ses films références que sont <i>West Side Story</i></span><span style="Times New Roman";mso-ansi-language:FRfont-family:";font-size:12.0pt;"> (Jerome Robbins & Robert Wise,<span style="mso-spacerun: yes"> </span>1961) et <i>The Band Wagon</i></span><span style="Times New Roman";mso-ansi-language:FRfont-family:";font-size:12.0pt;"> (Vincente Minnelli, 1953) avec Astaire. Son amour pour le film de Minnelli transparaît lors d'une des dernières émissions du <i>Jackson Variety Show, </i></span><span style="Times New Roman";mso-ansi-language:FRfont-family:";font-size:12.0pt;">où Michael Jackson lui rend un hommage appuyé ainsi qu'à Fred Astaire. Le décor urbain reprend celui du tableau final du film : "The Girl Hunt Ballet", on remarque également le lampadaire de <i>Singing In The Rain</i></span><span style="Times New Roman";mso-ansi-language:FRfont-family:";font-size:12.0pt;"> ( présent également dans <i>Black Or White </i></span><span style="Times New Roman";mso-ansi-language:FRfont-family:";font-size:12.0pt;">(John Landis, 1991)) auquel Michael va finir par s'agripper comme Gene Kelly dans le film. Michael chante la chanson "Get Happy" qu'il a découverte chantée par Judy Garland dans <i>Summer Stock</i></span><span style="Times New Roman";mso-ansi-language:FRfont-family:";font-size:12.0pt;"> (Charles Walters, 1950), autre film avec Gene Kelly. Au-delà de la célèbre chanson qu'il reprend ici, la mise en scène de la prestation de Judy Garland sur ce morceau du film influencera considérablement Michael Jackson pour sa performance scénique de sa propre chanson "Dangerous"<span style="mso-spacerun: yes"> </span>vingt ans plus tard. Mais revenons au numéro télévisé: Michael Jackson est habillé exactement comme Fred Astaire dans le film de Minnelli, il effectue exactement les mêmes pas de danse que lui dans le film (le spin plus blocage, une des marques d'Astaire , la même mise en scène, des danseuses s'agrippent à ses jambes en glissant sur le sol comme Cyd Charisse a pu le faire aux grandes jambes de Fred Astaire. On sent dans le numéro sa volonté de coller à la légèreté classique d'Astaire. Puis l'action se déplace dans un autre décor, pourtant toujours un décor de <i>The Band Wagon.</i></span><span style="Times New Roman";mso-ansi-language:FRfont-family:";font-size:12.0pt;"> Michael change d'habits, et se lance dans un vrai numéro de claquettes avant que les danseuses de fond enchaînent en cœur le "I Got Rhythm" de Gershwin. Michael termine le numéro par le saut grand écart des Nicholas Brothers, la boucle est bouclée ! Michael Jackson a laissé ses encombrants frères en coulisse, il commence à se trouver lui-même et montre l'étendue de son talent de danseur. Ce numéro dont le format show télévisé peut nuire à l'appréciation qualitative de la performance proposée n'est rien d'autre que l'ébauche brouillonne de son chef-d'œuvre <i>Smooth Criminal </i></span><span style="Times New Roman";mso-ansi-language:FRfont-family:";font-size:12.0pt;">qu'il réalisera douze ans plus tard. Petit à petit, Michael Jackson se rapproche du cinéma, il ne s'en doute pas encore, mais il va bientôt avoir l'occasion d'appartenir à cette histoire de la comédie musicale hollywoodienne qu'il chérit tant, dans la reprise du film majeur de l'âge d'or du musical : Le Magicien d'Oz.</span><!--EndFragment--> </p><div style="mso-element:footnote-list"><br /><hr align="left" size="1" width="33%"> <div style="mso-element:footnote" id="ftn1"> <p class="MsoFootnoteText"><a style="mso-footnote-id:ftn1" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=889888160911663610&postID=4919159894156638209#_ftnref1" name="_ftn1" title=""><span class="Caractresdenotedebasdepage"><span style="mso-special-character:footnote">[1]</span></span></a><span style="font-size:9.0pt;"><span style="mso-tab-count:1"> </span> "Il secoua sa tête. 'Tu vois, j'aime le show business. J'écoute de la musique tout le temps. Je regarde des vieux films. Des films de Fred Astaire. Gene Kelly, j'adore. Et Sammy Davis. Je peux regarder ces gars toute la journée, vingt-quatre heures sur vingt-quatre. C'est ce que j'aime le plus."<o:p></o:p></span></p> </div> </div> <!--EndFragment-->YOANN BOMALhttp://www.blogger.com/profile/11212193883568432551noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-889888160911663610.post-69426276396652100242010-06-22T15:58:00.000-07:002010-06-26T05:16:49.130-07:00I - 2. - b)<p class="MsoNormal" style="margin-left:110.7pt;text-align:justify;text-indent:-18.0pt;line-height:150%;mso-list:l0 level1 lfo1;tab-stops:list 110.7pt">b)<span style="font:7.0pt "Times New Roman""> </span><u>The Wiz<o:p></o:p></u></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:110.7pt;text-align:justify;text-indent:-18.0pt;line-height:150%;mso-list:l0 level1 lfo1;tab-stops:list 110.7pt"><span class="Apple-style-span" style="text-decoration: underline;"><br /></span></p><div style="text-align: center; text-indent: -24px;"><span class="Apple-style-span" style="text-decoration: underline;"><span class="Apple-style-span" style="-webkit-text-decorations-in-effect: none; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZFFbkxCsoSTaQRe_ENJqDEA_LLY2B-SfDafiba405aRZLh50cOg_4jkh3VgqJoHMp4uV5MJXWsUsa3vOglRx3Qt-aQu6bqrUHqM27rHb9nxZyVlLF-EmfVzqbN0UWNbXNdw5xTacNFC4/s1600/michael-jackson-excerpt-0910-ps04.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZFFbkxCsoSTaQRe_ENJqDEA_LLY2B-SfDafiba405aRZLh50cOg_4jkh3VgqJoHMp4uV5MJXWsUsa3vOglRx3Qt-aQu6bqrUHqM27rHb9nxZyVlLF-EmfVzqbN0UWNbXNdw5xTacNFC4/s400/michael-jackson-excerpt-0910-ps04.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487054922483799154" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 258px; " /></a></span></span></div><div style="text-align: center; text-indent: -24px;"><span class="Apple-style-span" style="text-decoration: underline;"><span class="Apple-style-span" style="-webkit-text-decorations-in-effect: none; line-height: 24px; "><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;">Michael Jackson dans sa salle de cinéma.</span></span></span></div> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify;line-height:150%"><span class="Apple-style-span" style="text-decoration: underline;"><br /></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i>"I watch movies constantly and envision how it would<span style="mso-spacerun: yes"> </span>have been if I could have been the star. I wanted nothing more than to be a movie star". <a style="mso-footnote-id:ftn1" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=889888160911663610&postID=6942627639665210024#_ftn1" name="_ftnref1" title=""><span class="Caractresdenotedebasdepage"><span style="mso-special-character:footnote">[1]</span></span></a></i><span style="font-style:normal;font-size:10.0pt;"><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:212.65pt;text-align:justify;line-height:150%"><span style="font-size:10.0pt;">Propos de Michael Jackson rapporté dans <u>Michael Jackson, The Magic & The Madness</u>, J. Randy Taraborrelli<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i> <o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span class="Apple-style-span" style="text-decoration: underline;"><br /></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> <span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span> </span>En 1977, Michael Jackson a dix-neuf ans et le temps est venu pour lui de prendre son émancipation, et son émancipation va se faire à travers la réalisation de son rêve : devenir acteur dans un film de cinéma. A cette époque, la Berry Gordy's Motown Productions acquiert les droits de <i>The Wiz</i><span style="font-style:normal">, une comédie musicale basée sur le classique de L. Frank Baum </span><i>The Wonderful World of Oz.</i><span style="font-style:normal"> </span><i>The Wiz </i><span style="font-style:normal">est en fait la version </span><i>All Black Casting</i><span style="font-style:normal"> du Magicien d'Oz qui avait ouvert à Brodway en Janvier 1975 et avait gagné huit Tony awards. Diana Ross voulait prendre en main sa carrière et prouver à Berry Gordy, son amant à l'époque, qu'elle n'était pas qu'une chanteuse et avait une vision créatrice. Le fait de jouer à trente ans le rôle de Dorothy, une fillette de douze ans dans l'histoire originale, ne semblait pas lui poser problème. Berry Gordy donna alors toute la responsabilité de la distribution au producteur Rob Cohen qui recruta le réalisateur Sidney Lumet qui avait déjà réalisé </span><i>Serpico </i><span style="font-style:normal">(1973)</span><i>, Dog Day Afternoon </i><span style="font-style:normal">(1975) et bien sûr </span><i>12 Angry Men</i><span style="font-style:normal"> (1957), mais jamais de comédie musicale. Très vite, Ted Ross et Nipsey Russell furent engagés pour jouer le Lion et l'Homme de Fer, on retrouve également dans le casting<span style="mso-spacerun: yes"> </span>Richard Pryor et la regrettée Lena Horne. Rob Cohen voulait engager Michael Jackson pour le rôle de l'épouvantail dès le début et chargea Diana Ross de lui en faire part. Contre toute attente, bien que Michael Jackson ait vu la pièce à Brodway une demi-douzaine de fois et qu'il n'en revenait pas de pouvoir réaliser son rêve d'acteur au côté de Diana Ross, il était réticent. En effet, la famille Jackson était en mauvais terme avec Berry Gordy depuis le départ des Jackson 5 de la Motown et Michael pensait que Berry userait de son influence pour le faire éjecter du projet, mais Diana le rassura sur ce point. Quelques jours après son audition, Sidney Lumet lui téléphona pour lui annoncer qu'il avait le rôle. Mais Michael devait faire face à un autre obstacle de taille sur sa route vers le cinéma : les Jackson. Joseph ne voyait jamais les entreprises individuelles d'un bon œil, il voulait un film avec tous les frères ou pas de film du tout. Mais il sentait le mal-être de Michael et son besoin de liberté, J. Randy Taraborrelli raconte l'entretien que Michael eut avec son père dans sa biographie encyclopédique de la star <u>Michael Jackson, The magic & The madness</u>. Il est à noter que c'est à cette période que Michael Jackson cesse d'appeler son père "Papa" et se réfère désormais à son prénom.</span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i> <o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i>" - Je fais le film Joseph, j'espère que tu me supporteras!"<o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i>- Et bien, si je ne peux pas t'en dissuader, vas-y et fais-le ! Mais ne vient pas me dire que je ne t'avais pas prévenu. C'est une grosse erreur."<o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%">Michael s'énerve<i>.<o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i>" - Tu es toujours en train de nous parler des "winners" et des "loosers". Maintenant tu me dis de ne pas faire quelque chose où je </i><span style="font-style:normal">sais</span><i> que je peux être un "winner". "<o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%">Joseph doit reconsidérer ses propos.</p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i>" - C'est risqué, Michael !<o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i>- Bien sûr, comme tous les risques que tu as pris, Jospeh, Comme tous ceux que tu as pris pour nous amener où nous sommes aujourd'hui !<o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i>- Tu as raison, </i><span style="font-style:normal">dit-il avec un sourire, </span><i>fais le film, Michael. Lance toi, c'est toi le boss. Mais rappelle toi toujours d'une chose !<o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i>- "Winners" et "loosers" ?<o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i>- Non, rappelle-toi que tu es un membre de cette famille, et un membre d'un groupe de musique avec tes frères, quoi que tu fasses. La famille, Michael, c'est tout !"<o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> <span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span></span>Voilà le genre de pression auquel Michael Jackson était confronté lorsqu'il essayait de prendre quelque décision sur l'orientation de sa carrière. Rob Cohen se rappelle des motivations de Michael : <i>"Je dois faire ce film pour des raisons personnelles </i><span style="font-style:normal">lui a-t-il dit,</span><i> Il y a des choses que je dois me prouver à moi-même et à quelques autres aussi." The Wiz </i><span style="font-style:normal">était une bouffée d'air frais pour Michael qui pouvait pour la première fois échapper à la pression de son père et à la négativité jalouse de ses frères. </span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i> <o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span class="Apple-style-span" style="white-space: pre;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="white-space: pre;"><span class="Apple-style-span" style="white-space: normal; "><span class="Apple-style-span" style="text-decoration: underline; "><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal; -webkit-text-decorations-in-effect: none; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEM6LNMtzzemqO8w8OT_XNRkreKsS8haJD8x5Tk8hevJUyhXyx-0FbwZwLN1_XhY-6G43d6j3iRDM3bYv2EnF06MvZ3yNgpQea5lQrhcQN9kBV7ObIGFcJK_NyZ1o82dzWHpjhpZjAB_M/s1600/7.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEM6LNMtzzemqO8w8OT_XNRkreKsS8haJD8x5Tk8hevJUyhXyx-0FbwZwLN1_XhY-6G43d6j3iRDM3bYv2EnF06MvZ3yNgpQea5lQrhcQN9kBV7ObIGFcJK_NyZ1o82dzWHpjhpZjAB_M/s400/7.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487044219492602786" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 400px; " /></a></span></span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span class="Apple-style-span" style="white-space: pre;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> <span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span> </span>Le tournage du film débuta<span style="mso-spacerun: yes"> </span>le 3 Octobre 1977 au Astoria Studios. Michael travaillait six jours par semaine et devait se réveiller à quatre heures du matin tous les jours pour se faire maquiller pendant cinq heures par Stan Wilson. Michael Jackson découvre les joies du déguisement, il ne cessera de se déguiser toute sa vie par la suite, même dans la vie de tous les jours. Le déguisement était pour <span>lui</span> autant un moyen de changer de peau que de retrouver l'anonymat.</p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-8hoa0EzXfm5ju5RR0ty3ijipMmP0vtvi74vOoelfnBHTvRxjtRuI9edKhRZrn3gmBla3ewSl53dRbqXn5wLtEg9maJHcYlnPqPj760rbIukpgpUEfPQUafZm0TEUPj6WkVf56DwIUWY/s1600/Gallery1953.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-8hoa0EzXfm5ju5RR0ty3ijipMmP0vtvi74vOoelfnBHTvRxjtRuI9edKhRZrn3gmBla3ewSl53dRbqXn5wLtEg9maJHcYlnPqPj760rbIukpgpUEfPQUafZm0TEUPj6WkVf56DwIUWY/s400/Gallery1953.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487044234802425730" style="cursor: pointer; width: 350px; height: 380px; " /></a> <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhkH18iIyu-BjaM0DkwJPeyeq8JHNeU2146qZ_iK4unXIV1zYoI8DuRU-L2Ylv24koH0bygV6k7TDo2WScqJ9nD9NacnGsIdDFy8L9_fblEagZ8cr3u4IaH1U5o4GJPZzKGnceEpZ2tyck/s1600/gallery_5_11_5160.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhkH18iIyu-BjaM0DkwJPeyeq8JHNeU2146qZ_iK4unXIV1zYoI8DuRU-L2Ylv24koH0bygV6k7TDo2WScqJ9nD9NacnGsIdDFy8L9_fblEagZ8cr3u4IaH1U5o4GJPZzKGnceEpZ2tyck/s400/gallery_5_11_5160.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487044236447886722" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 234px; " /></a></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhY-ODsjad7uZ0y_DwwW7RKfOhpU7Hrao-ATt9FteVTNZhPKYl6zoSSvXfLwR-sJbB0Qb-pq5qMkaLi6nyZYVkqWeLhAyu8M6SgiilpJ2fRlS9hXYkXSFoe3iFuT4K2V9kkjIoVQmYlClA/s1600/michael-jackson.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhY-ODsjad7uZ0y_DwwW7RKfOhpU7Hrao-ATt9FteVTNZhPKYl6zoSSvXfLwR-sJbB0Qb-pq5qMkaLi6nyZYVkqWeLhAyu8M6SgiilpJ2fRlS9hXYkXSFoe3iFuT4K2V9kkjIoVQmYlClA/s400/michael-jackson.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487044499981585810" style="cursor: pointer; width: 314px; height: 400px; " /></a> <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg23FSqNxEetD4oDoFuaTiVMtyDEU6wWsqa_DZh32JK9JaFII5pGkBhZi76W1xRhDqUlszgA9sjyTOTxRxjf_-LJaDWxrJKhyphenhyphenLaItwKfewbqt1TIx_1d3p_bR_RFlRxfjseXLBz2Dmu2vw/s1600/gallery_enlarged-38.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg23FSqNxEetD4oDoFuaTiVMtyDEU6wWsqa_DZh32JK9JaFII5pGkBhZi76W1xRhDqUlszgA9sjyTOTxRxjf_-LJaDWxrJKhyphenhyphenLaItwKfewbqt1TIx_1d3p_bR_RFlRxfjseXLBz2Dmu2vw/s400/gallery_enlarged-38.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487044242166572578" style="cursor: pointer; width: 326px; height: 400px; " /></a></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> <span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span> </span>"J'adorais ça, j'étais l'épouvantail du moment que le maquillage était posé sur moi au moment où il était retiré, chose que je détestais."</i><span style="font-style:normal"> Parfois il rentrait chez lui en portant encore le maquillage, c'était une façon bien heureuse de cacher son acné, confie-t-il. La préparation se déroulait parfaitement bien jusqu'au jour où l'on sentit quelques tensions entre Michael et Diana. Cette dernière le prit à part lors d'une des répétitions au St George Hotel de Brooklyn et lui dire qu'elle et le reste du casting étaient embarrassés, en effet si Michael Jackson était déjà un danseur accompli, ce n'était pas le cas de Diana et des autres acteurs. Ces derniers étaient gênés par la rapide assimilation des pas de danses et des chorégraphies des numéros. Par la suite, Michael dut faire semblant de ne pas tout intégrer rapidement pour se mettre au niveau des autres. Sidney Lumet : "Michael Jackson est l'artiste le plus talentueux depuis James Dean. C'est un acteur et un danseur brillant, peut-être un des plus grands artiste avec lequel j'ai jamais travaillé." </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMhJEmDlOrhyphenhyphenxfZ9gPRPZPdOZSJ4oNPGowmtYXtO9GNl3tAG1K9n5AdnTFsxdNT7M-iZ-TnamWsdpR5_oe4w3m2BNUOKMyrXEE9L-ysUFrhQmUL_2BC-snK_PPeHub9NbDGuU03Cni-so/s1600/1978TheSetofTheWiz1.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMhJEmDlOrhyphenhyphenxfZ9gPRPZPdOZSJ4oNPGowmtYXtO9GNl3tAG1K9n5AdnTFsxdNT7M-iZ-TnamWsdpR5_oe4w3m2BNUOKMyrXEE9L-ysUFrhQmUL_2BC-snK_PPeHub9NbDGuU03Cni-so/s400/1978TheSetofTheWiz1.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487044228487523506" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 291px; " /></a></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWemJZhA682YqJD2-QRypoXAOq4eEfSBv1xTloCEvfLFsM9RdQSMCXXmv6NldcRdGxHpfoS0EAjHq8smPYSp-CDdBMZrqgDidoKQbzyjBTulVXlToi41BJJj02PB9VHpdFpGvdUFFqKLQ/s1600/The_Wiz.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWemJZhA682YqJD2-QRypoXAOq4eEfSBv1xTloCEvfLFsM9RdQSMCXXmv6NldcRdGxHpfoS0EAjHq8smPYSp-CDdBMZrqgDidoKQbzyjBTulVXlToi41BJJj02PB9VHpdFpGvdUFFqKLQ/s400/The_Wiz.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487044527053040306" style="cursor: pointer; width: 319px; height: 400px; " /></a></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> <span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span></span>Michael Jackson était pourtant quelque peu inquiet avant le tournage, bien qu'il crût en lui comme il l'avait assuré à son père, car son expérience sur les plateaux de télévision du <i>Jackson Variety Show</i><span style="font-style:normal"> était une préparation bien insuffisante pour jouer un rôle dans un grand film comme celui-ci. Il suivit attentivement les conseils de ses amis acteurs et prit son personnage de l'Epouvantail à bras le corps, il se voyait réellement en lui : </span><i>"Ce que j'aime à propos de mon personnage c'est sa confusion. Il sait qu'il a des problèmes, mais il ne sait pas pourquoi il les a ou comment il les a eus. Et il comprend qu'il voit les choses différemment des autres, mais il n'arrive pas à mettre le doigt sur la raison. Il n'est pas comme les autres. Personne ne le comprend. Alors il continue à travers toute sa vie avec cette confusion. Tout le monde pense qu'il est très spécial, mais en réalité, il est très triste… très triste." </i><span style="font-style:normal">On voit bien dans la description de son personnage la digression qui le conduit à parler de lui-même. Sa volonté de ne pas quitter le déguisement était déjà un indice : lui est l'Epouvantail ne font qu'un. Comme tous les rôles qu'il interprètera par la suite, Michael Jackson n'arrivera jamais à faire la distinction entre le personnage fictif qu'il interprète et lui-même.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><br /></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i>You Can't Win<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i><br /></i></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><i><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal; line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMCg78XUuUZhZqEoZbsm1f1r1JV5qCz3kaJaQaaQyj2HRCYrYfhui2LvnUD7lgc72K-MGXI54NV8Xm2C6r-HW4YJF1WbXM8pnZmeOv-gmlF_7yv3X26qnQ72vTFm0tHrw6tODy-7GCfaA/s1600/wiz3.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMCg78XUuUZhZqEoZbsm1f1r1JV5qCz3kaJaQaaQyj2HRCYrYfhui2LvnUD7lgc72K-MGXI54NV8Xm2C6r-HW4YJF1WbXM8pnZmeOv-gmlF_7yv3X26qnQ72vTFm0tHrw6tODy-7GCfaA/s400/wiz3.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487044511231510898" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 312px; " /></a></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i><br /></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> <span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span></span>Le film offre à Michael Jackson un numéro pour lui tout seul avec le morceau <i>You Can't Win. </i><span style="font-style:normal">Cependant l'ironie frappe sa première apparition dans une comédie musicale au cinéma. En effet, lui qui est un danseur hors pair se retrouve attaché à un poteau, immobilisé lors de toute la chanson comme l'exige son rôle d'épouvantail. Michael Jackson offre une belle prestation sur cette chanson écrite par Charlie Smalls et, bien qu'il soit attaché, arrive à capter l'attention du spectateur avec sa performance vocale. En effet la fin du morceau offre l'occasion d'entendre Michael Jackson chanter avec une voix très grave, lui qui est toujours considéré pour avoir une petite voix fluette et aiguë. On retrouve donc son personnage de Scarecrow (épouvantail en anglais) en haut de son piquet en train de se faire mener en bateau et humilier par les corbeaux qui l'obligent à chanter. Bien que la chanson soit une allusion au traitement des noirs en Amérique et à leur impossibilité de pouvoir s'émanciper dans la société, comment ne pas voir le parallèle avec la situation personnelle à laquelle est confronté Michael Jackson avec sa famille à cette époque? Lui qui se sent de plus en plus prisonnier de cette famille qui se moque de lui (son "Big Nose" comme l'appellent ses frères est dans le film une véritable patate écrasée), l'empêche de prendre son envol et l'oblige comme les corbeaux (au nombre de quatre, comme ses frères) à chanter avec eux :</span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:2.0cm;text-autospace:ideograph-numeric"><i>"You can't win<o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:2.0cm;text-autospace:ideograph-numeric"><i>You can't break even<o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:2.0cm;text-autospace:ideograph-numeric"><i>And you can't get out of the game"<o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:2.0cm;text-autospace:ideograph-numeric"><i> <o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:2.0cm;text-autospace:ideograph-numeric"><i>"Tu ne peux pas gagner, tu ne peux pas t'en sortir et tu ne peux pas sortir du jeu "<o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:2.0cm;text-autospace:ideograph-numeric"><i> <o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;text-indent: 2cm; "><a href="http://www.dailymotion.com/video/xr9s2_the-wiz-m-jackson_fun"><object width="480" height="392"><param name="movie" value="http://www.dailymotion.com/swf/video/xr9s2_the-wiz-m-jackson_fun"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowScriptAccess" value="always"><embed type="application/x-shockwave-flash" src="http://www.dailymotion.com/swf/video/xr9s2_the-wiz-m-jackson_fun" width="480" height="392" allowfullscreen="true" allowscriptaccess="always"></embed></object></a><i><o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;text-indent: 2cm; "><i> <o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-indent:2.0cm;text-autospace:ideograph-numeric"><i> <o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%;text-autospace:ideograph-numeric"><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span> </span>On se rappelle son père qui lui disait ne pouvoir être un "winner" en sortant du cercle familial, voilà exactement ce que disent les paroles de cette chanson et la famille Jackson sont ces corbeaux. On peut même parfois reconnaître dans le discours des corbeaux celui de Joseph Jackson dès que son fils tente de parler d'émancipation :<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%;text-autospace:ideograph-numeric"><!--StartFragment--><span style="Times New Roman";mso-ansi-language:FRfont-family:";font-size:12.0pt;"><i>"Nous, tes bons amis les corbeaux, qui avons dédié toute notre vie à ton éducation. Tu dois honorer les corbeaux."</i></span><span style="Times New Roman";mso-ansi-language:FRfont-family:";font-size:12.0pt;"> Car tu fais partie d'une communauté, et les corbeaux Jackson utilisent la naïveté de l'Epouvantail Michael pour se nourrir allègrement. Mais Michael est prêt à prendre son envol, il va trouver sa voie, c'est ce que raconte le film, Michael Jackson est prêt à arpenter la route de briques jaunes.</span><!--EndFragment--></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%;text-autospace:ideograph-numeric"><br /></p><div style="mso-element:footnote-list"><br /><hr align="left" size="1" width="33%"> <div style="mso-element:footnote" id="ftn1"> <p class="MsoFootnoteText"><a style="mso-footnote-id:ftn1" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=889888160911663610&postID=6942627639665210024#_ftnref1" name="_ftn1" title=""><span class="Caractresdenotedebasdepage"><span style="mso-special-character:footnote">[1]</span></span></a><span style="font-size:9.0pt;"><span style="mso-tab-count:1"> </span> "Je regarde des films constamment et imagine comment cela aurait été si j'avais été la star. Je ne voulais rien de plus qu'être une star de cinéma."<o:p></o:p></span></p> </div> </div> <!--EndFragment-->YOANN BOMALhttp://www.blogger.com/profile/11212193883568432551noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-889888160911663610.post-49041580737271831992010-06-22T15:57:00.000-07:002010-06-26T05:39:34.281-07:00I - 2. - c)<!--StartFragment--> <p class="MsoNormal" style="margin-left:110.7pt;text-align:justify;text-indent:-18.0pt;line-height:150%;mso-list:l0 level1 lfo1;tab-stops:list 110.7pt">c)<span style="font:7.0pt "Times New Roman""> </span><i><u>The Wiz</u></i><span style="font-style:normal"><u> fait un flop</u></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:110.7pt;text-align:justify;text-indent:-18.0pt;line-height:150%;mso-list:l0 level1 lfo1;tab-stops:list 110.7pt"><span class="Apple-style-span" style="text-decoration: underline;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 110.7pt; text-indent: -18pt; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="text-decoration: underline;"><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal; -webkit-text-decorations-in-effect: none; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg3dyxmA_u_DCKwHc-UGUZLI8fIIuWsgFOdjPY_JICjRQmVXqJJKN-02NvycK4nQU5EmD2b70a3udNnu4KloEVyv5MKlk8O2ve79TptusVkkr2sRWlcLK_daPABMLhaETBGsoRz6AE6AyE/s1600/wiz_the_1978_685x385.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg3dyxmA_u_DCKwHc-UGUZLI8fIIuWsgFOdjPY_JICjRQmVXqJJKN-02NvycK4nQU5EmD2b70a3udNnu4KloEVyv5MKlk8O2ve79TptusVkkr2sRWlcLK_daPABMLhaETBGsoRz6AE6AyE/s400/wiz_the_1978_685x385.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487056879794332178" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 225px; " /></a></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:110.7pt;text-align:justify;text-indent:-18.0pt;line-height:150%;mso-list:l0 level1 lfo1;tab-stops:list 110.7pt"><span class="Apple-style-span" style="text-decoration: underline;"><br /></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"></span><i><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> <span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span> </span>The Wiz </i><span style="font-style:normal">sort sur les écrans américains en octobre 1978. C'est un échec critique et un désastre au Box-Office. La plupart des critiques étaient dirigées contre Diana Ross qu'ils trouvaient trop vieille pour interpréter le rôle de Dorothy. La plupart s'accordèrent sur le fait que ce qui avait marché sur la scène de Brodway ne marchait absolument pas à l'écran, le scénario écrit par Joel Schumacher en prit donc pour son grade. Le film était en effet trop long, trop noir et effrayant pour les enfants et trop loufoque pour les adultes. Dans son <u>History of the American Cinema<a style="mso-footnote-id:ftn1" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=889888160911663610&postID=4904158073727183199#_ftn1" name="_ftnref1" title=""><span class="Caractresdenotedebasdepage"><span style="mso-special-character:footnote">[1]</span></span></a></u>, Charles Harpole décrivit le film comme "l'un des plus gros échecs de la décennie" et "le plus gros flop musical de l'année" C'en était fini de la carrière de Diana Ross au cinéma. Cependant, la seule note positive concernera la performance de Michael Jackson dans le rôle du Scarecrow. Les critiques noteront que Jackson possède un "véritable talent d'acteur" et qu'il "fournit les seuls authentiques moments mémorables du film". </span><i>The Wiz </i><span style="font-style:normal">marqua donc une victoire personnelle pour Michael, s'identifiant complètement au parcours de son personnage, ce fut pour lui une opportunité pour voir plus loin, de se sentir plus fort et plus confiant : </span><i>"Travailler sur ce film m'a permis de comprendre de quoi sont fait les rois du monde et de quoi sont fait les géants. Cela m'a montré comment je peux croire en moi-même comme je ne l'avais jamais fait auparavant."<a style="mso-footnote-id:ftn2" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=889888160911663610&postID=4904158073727183199#_ftn2" name="_ftnref2" title=""><span class="Caractresdenotedebasdepage"><span style="mso-special-character:footnote">[2]</span></span></a></i><span style="font-style:normal"> Pourtant, Michael Jackson ne pouvait pas ignorer l'échec retentissant du film, il en était anéanti, car depuis le début de sa carrière il n'avait jamais subi un échec professionnel de cette ampleur. Il se demandait s'il avait bien fait de tourner dans le film, peut-être aurait-il dû écouter sa famille, car cet échec était du pain béni pour les moqueries acerbes des frères Jackson. Entre remise en question professionnelle et épanouissement personnel, Michael Jackson n'était pas prêt à renoncer à son rêve. Si le cinéma ne voulait pas de lui, il faudrait ruser pour tirer de force le cinéma à lui.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal; "><br /></span></p><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgg1j_CL4X4og-fVdKnGULeR8DW_B0Wo5pSPM2Tj_2tg7XEn7bsanrJ9unhyLTJpFQAKUItZBM1LtFYYS38y8aBmoArt93AebM_Nv0aGBZKjuGC_KfzJQDPxWt4xBmgaOCQDFCI-hCgGlc/s1600/5050582588606.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgg1j_CL4X4og-fVdKnGULeR8DW_B0Wo5pSPM2Tj_2tg7XEn7bsanrJ9unhyLTJpFQAKUItZBM1LtFYYS38y8aBmoArt93AebM_Nv0aGBZKjuGC_KfzJQDPxWt4xBmgaOCQDFCI-hCgGlc/s400/5050582588606.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487056856208796050" style="cursor: pointer; width: 250px; height: 366px; " /></a> <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgesNIGZbYXh94vAie4_HrQ-NDsWkgucw0mRau-AMJ2fjYq-FGIfIJEOraofc3Z0bkGLzh3qMrdBKuKjxFlnnfYCTjtRPWnr79IjydJvHxYsTPew-QP-q_6z-pz6Lc2NvvVqa2-G8ZmdT8/s1600/The-Wiz.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgesNIGZbYXh94vAie4_HrQ-NDsWkgucw0mRau-AMJ2fjYq-FGIfIJEOraofc3Z0bkGLzh3qMrdBKuKjxFlnnfYCTjtRPWnr79IjydJvHxYsTPew-QP-q_6z-pz6Lc2NvvVqa2-G8ZmdT8/s400/The-Wiz.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487056865443245778" style="cursor: pointer; width: 284px; height: 400px; " /></a></div><div style="text-align: center;"><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;">DVD de </span><i><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;">The Wiz </span></i><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;">avant et après le décès de Michael Jackson</span></div><p></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span class="Apple-style-span" style="text-decoration: underline;"><br /></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i>Arpenter la "Yellow Brick Road" du Cinéma<o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span class="Apple-style-span" style="text-decoration: underline;"><br /></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>La seconde séquence importante du film incluant une performance de Michael Jackson suit de peu la première. Une fois descendu de son poteau aidé par Dorothy, l'Epouvantail rempli de paille a du mal à marcher. C'est en effet la première fois de sa vie qu'il descend de son perchoir et s'essaie à la marche. Cette particularité donne l'occasion à Michael Jackson de montrer toute l'élasticité de son corps par de multiples ondulations et l'on commence à percevoir les prémices de sa danse basée sur la désarticulation du corps. Dans ce morceau, <i>Ease On Down The Road </i><span style="font-style:normal">écrit par Charlie Smalls et Michael Jackson lui-même et produit par un certain Quincy Jones, Dorothy et Scarecrow découvrent la célèbre route de briques jaunes qui doit les mener, dans leur quête d'identité, jusqu'au WIZ, le Magicien d'Oz. Voilà en quoi </span><i>The Wiz</i><span style="font-style:normal"> ne correspond pas seulement à la rencontre entre Michael Jackson et le cinéma, mais va bien plus loin dans le sens où le film est en fait la représentation métaphorique même de sa quête de cinéma. En effet, la </span><i>Yellow Brick Road </i><span style="font-style:normal">est cette célèbre route est le chemin tortueux qu'à choisi Michael Jackson pour rejoindre son rêve de cinéma. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhrhR3oKMi1FtgVURI0m2KMn7baFHTTC8cm5q7TYwScsp7jk2n5UcXYp8DYOVdR97HOyFiGZ3n91-fc7-8dxTdvgo59lmwDBv2uhla6IR24Q69gzBrip1FrQthbbJ1wR2zJ6gWriKX82pA/s1600/the-wiz_l.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhrhR3oKMi1FtgVURI0m2KMn7baFHTTC8cm5q7TYwScsp7jk2n5UcXYp8DYOVdR97HOyFiGZ3n91-fc7-8dxTdvgo59lmwDBv2uhla6IR24Q69gzBrip1FrQthbbJ1wR2zJ6gWriKX82pA/s400/the-wiz_l.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487056874484789266" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 400px; " /></a> <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjEsTq3n0hTCW7skhnKPbK8e4kD7XZKcUGKTGQDg9eS8eYzCSkzSgrsHJx9FuUcbwTgjYu6eYsBjmaFv4Wtirpx4vxdKxPQTe9YDwSIt5Wzf1sKs3y0Z9BrqIo8rQozpdJsht-koeGHGs/s1600/3664088276_f8a5eabb27_o.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjEsTq3n0hTCW7skhnKPbK8e4kD7XZKcUGKTGQDg9eS8eYzCSkzSgrsHJx9FuUcbwTgjYu6eYsBjmaFv4Wtirpx4vxdKxPQTe9YDwSIt5Wzf1sKs3y0Z9BrqIo8rQozpdJsht-koeGHGs/s400/3664088276_f8a5eabb27_o.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487059601365845906" style="cursor: pointer; width: 270px; height: 400px; " /></a></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="font-style:normal"><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>C'est cette route que l'on retrouve dans son premier clip cinématographique </span><i>Billie Jean </i><span style="font-style:normal">: quelques années après </span><i>The Wiz</i><span style="font-style:normal"> où l'on avait quitté Michael Jackson arpentant la </span><i>Yellow Brick Road, </i><span style="font-style:normal">on le retrouve sur ce même chemin devenu magique, fait de dalles lumineuses qu'il éclaire, déjà un peu magicien, en marchant dessus. Cette route symbolise réellement le trajet que doit parcourir Michael Jackson pour atteindre son rêve de cinéma. En effet, son entrée dans le cinéma avec </span><i>The Wiz</i><span style="font-style:normal"> s'est faite par la grande porte, mais l'échec retentissant du film lui a fermé les portes d'Hollywood pour longtemps. Tous ses projets cinématographiques après </span><i>The Wiz</i><span style="font-style:normal"> tomberont inexorablement à l'eau. La route qu'il doit empreinter est donc une route déviée, sinueuse, semblable à celle représentée dans le film de Lumet, à savoir comme des montagnes russes. Son parcours vers le cinéma sera constitué de réussites et d'échecs, d'ascensions et de chutes, avec une arrivée tragique sur l'écran de Cinéma.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><br /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><object width="480" height="244"><param name="movie" value="http://www.dailymotion.com/swf/video/x30dwe_ease-on-down-the-road_music"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowScriptAccess" value="always"><embed type="application/x-shockwave-flash" src="http://www.dailymotion.com/swf/video/x30dwe_ease-on-down-the-road_music" width="480" height="244" allowfullscreen="true" allowscriptaccess="always"></embed></object></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><!--StartFragment--> </p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> <span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span></span></p><br /><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgIxj1XHC9RfrslZ6MKbpRybIPb1MiLx6jT_L8nc9cgclRDNsxHKR3x6VI3DSdmCjPvBnQ9STC_Hske5oA3BtVlgwPj0m9-JYn2-KqCnWSP4UDIJoomNGfhWrScmL_O02prbTLRd_yggQ8/s1600/1286404_height370_width560.jpeg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgIxj1XHC9RfrslZ6MKbpRybIPb1MiLx6jT_L8nc9cgclRDNsxHKR3x6VI3DSdmCjPvBnQ9STC_Hske5oA3BtVlgwPj0m9-JYn2-KqCnWSP4UDIJoomNGfhWrScmL_O02prbTLRd_yggQ8/s400/1286404_height370_width560.jpeg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487060442869130690" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 300px; " /></a> <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhw58Ke-5iXJ2xNT2YYl0pPrFk6QQcS75kM_Uxrq5DwLboOS5-WS-RKOD6iITCM0xFhoxcqXoPUO5bn-D7CFJQhFeEom-c3rdkCuQwyuf3BpKmxLcJ4_54Nyen3Dpi92fNXdHm-gctuY44/s1600/Thriller1.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhw58Ke-5iXJ2xNT2YYl0pPrFk6QQcS75kM_Uxrq5DwLboOS5-WS-RKOD6iITCM0xFhoxcqXoPUO5bn-D7CFJQhFeEom-c3rdkCuQwyuf3BpKmxLcJ4_54Nyen3Dpi92fNXdHm-gctuY44/s400/Thriller1.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487060444846492930" style="cursor: pointer; width: 300px; height: 251px; " /></a> <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbw1Gj4atehwuczNKJ8YGK4kLOa1P_iWjYO73yr10iiduLYbwAn92cVHV_Um3wFrbdh3Vf8DSP-SQhRI57rP-fqAIOQf3GvHwxCIvx-DLYxsmdHtlPFOCvoGcfEc35SbUpRHMhQcUSPO8/s1600/moonwalker.robot.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbw1Gj4atehwuczNKJ8YGK4kLOa1P_iWjYO73yr10iiduLYbwAn92cVHV_Um3wFrbdh3Vf8DSP-SQhRI57rP-fqAIOQf3GvHwxCIvx-DLYxsmdHtlPFOCvoGcfEc35SbUpRHMhQcUSPO8/s400/moonwalker.robot.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487060450383847154" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 293px; " /></a></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div><div style="text-align: center;"> <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi73mEjYM5UzovcZfBjtuSn08ieXLcPUPgqj9kmb0k3CVKBfb8ddXOK12z_0zeZHXcMt_3Va6oEqL9KGABf_pR-s3sdzhz8_0o0pvI9h4QfyTLluWXnFtu9GJvUauiwTQA0FVY4XPSJPVI/s1600/moonwalk.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi73mEjYM5UzovcZfBjtuSn08ieXLcPUPgqj9kmb0k3CVKBfb8ddXOK12z_0zeZHXcMt_3Va6oEqL9KGABf_pR-s3sdzhz8_0o0pvI9h4QfyTLluWXnFtu9GJvUauiwTQA0FVY4XPSJPVI/s400/moonwalk.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487060453933734386" style="cursor: pointer; width: 296px; height: 354px; " /></a></div><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbw1Gj4atehwuczNKJ8YGK4kLOa1P_iWjYO73yr10iiduLYbwAn92cVHV_Um3wFrbdh3Vf8DSP-SQhRI57rP-fqAIOQf3GvHwxCIvx-DLYxsmdHtlPFOCvoGcfEc35SbUpRHMhQcUSPO8/s1600/moonwalker.robot.jpg"></a><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span class="Apple-style-span" style="white-space: pre;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span> </span>Sur cette route, il rencontrera d'étranges et talentueux personnages nommés John Landis, Martin Scorcese, Francis Ford Coppola, David Lynch, David Fincher, Spike Lee ou encore Stan Winston qui l'aideront dans sa quête de cinéma. Avec eux, il incarnera tous les personnages du roman de L. Frank Baum, l'Epouvantail évidemment dans le film <i>The Wiz, </i><span style="font-style:normal">mais également le Lion à travers la panthère noire de </span><i>Black or White </i><span style="font-style:normal">ainsi que le très félin loup-garou de </span><i>Thriller</i><span style="font-style:normal">. Il interprètera l'Homme de Fer dans son long-métrage </span><i>Moonwalker</i><span style="font-style:normal">. On peut également voir dans la transformation androgyne du chanteur la volonté naïve d'intégrer aussi le personnage de la jeune Dorothy. Il devra d'ailleurs, comme elle, enfiler des souliers magiques, faits de rubis dans le film de 1939, ces célèbres mocassins avec lesquels il défiera la gravité, l'argent et les diamants des souliers d'origine se déplaceront sur ses chaussettes et sur un unique gant blanc. Au bout de son périple sur la route de briques jaunes, il trouvera des marches, rouges, celles du Festival de Cannes qu'il gravira avec jubilation en 1997 lors de la présentation de son moyen-métrage musical </span><i>Ghosts</i><span style="font-style:normal">, dans lequel il jouera </span><i>in fine </i><span style="font-style:normal">un sorcier, le Magicien d'Oz lui-même. </span><i>The Wiz</i><span style="font-style:normal"> marque dès 1978 la naissance d'une ambition, d'une émancipation et de la quête d'une vie, un rêve de cinéma.</span></p> <!--EndFragment--> <p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> </p><div style="mso-element:footnote-list"> <hr align="left" size="1" width="33%"> <div style="mso-element:footnote" id="ftn1"> <p class="MsoFootnoteText"><a style="mso-footnote-id:ftn1" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=889888160911663610&postID=4904158073727183199#_ftnref1" name="_ftn1" title=""><span class="Caractresdenotedebasdepage"><span style="mso-special-character:footnote">[1]</span></span></a><span style="font-size:9.0pt;"><span style="mso-tab-count:1"> </span> Harpole, Charles. <i>History of the American Cinema,</i></span><span style="font-size:9.0pt;"> 2003, Simon and Schuster<o:p></o:p></span></p> </div> <div style="mso-element:footnote" id="ftn2"> <p class="MsoFootnoteText"><a style="mso-footnote-id:ftn2" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=889888160911663610&postID=4904158073727183199#_ftnref2" name="_ftn2" title=""><span class="Caractresdenotedebasdepage"><span style="mso-special-character:footnote">[2]</span></span></a><span style="font-size:9.0pt;"><span style="mso-tab-count:1"> </span> <u>Michael Jackson, The Magic & The Madness</u>, J. Randy Taraborrelli, Pan McMillan, 2004<o:p></o:p></span></p> </div> </div> <!--EndFragment--></div>YOANN BOMALhttp://www.blogger.com/profile/11212193883568432551noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-889888160911663610.post-52361232384527650442010-06-22T15:56:00.000-07:002010-06-26T07:40:20.483-07:00I - 3. - a)<!--StartFragment--> <p class="MsoNormal" style="margin-left:92.7pt;text-align:justify;text-indent:-18.0pt;line-height:150%;mso-list:l1 level1 lfo2;tab-stops:list 92.7pt"><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">1.</span><span style="font:7.0pt "Times New Roman""><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"> </span></span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">La préhistoire du clip</span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"> </span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:110.7pt;text-align:justify;text-indent:-18.0pt;line-height:150%;mso-list:l0 level1 lfo1;tab-stops:list 110.7pt"><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">a)</span><span style="font:7.0pt "Times New Roman""><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"> </span></span><u><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">Les premiers clips, la trilogie Off The Wall</span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><o:p></o:p></span></u></p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify;line-height:150%"><span><u><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"> </span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><o:p></o:p></span></u></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span><i><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">"The Wiz m'a donné de l'inspiration et de la force. Mais que faire de ces choses et comment les canaliser pour les mettre à profit par la suite ?"</span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><o:p></o:p></span></i></span></p> <p class="MsoNormal" align="right" style="margin-left:2.0cm;text-align:right;line-height:150%"><span><span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"> </span></span><span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"> </span></span><span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"> </span></span><span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"> </span></span><span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"> </span></span><span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"> </span></span></span><span style="font-size:10.0pt;"><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">Michael Jackson, </span><i><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">Moonwalk </span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><o:p></o:p></span></i></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span class="Apple-style-span" style="text-decoration: underline;"><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><br /></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><span></span></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span> </span></span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">Comme nous l'avons expliqué, le tournage de </span><i><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">The Wiz</span></i><span style="font-style:normal"><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"> représente un véritable tournant dans la carrière de Michael Jackson, pas seulement parce qu'il marque la rencontre du chanteur avec le cinéma, mais aussi parce qu'il marque la rencontre avec le compositeur-arrangeur de la musique du film : Quincy Jones. Avant de mettre ses désirs cinématographiques en chantier, il a besoin de reconnaissance musicale. Aussi de cette rencontre avec le producteur de Jazz sur le tournage naîtra une des collaborations les plus fusionnelles et génialement productive de l'histoire de la musique moderne et qui donnera naissance à la célèbre trilogie d'albums : </span></span><i><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">Off The Wall</span></i><span style="font-style:normal"><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">, </span></span><i><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">Thriller</span></i><span style="font-style:normal"><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"> qui reste encore aujourd'hui l'album le plus vendu de tous les temps avec plus de 150 millions de disques vendus à travers le monde et enfin l'album </span></span><i><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">Bad. </span></i><span style="font-style:normal"><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">Sorti en août 1979, trois semaines avant le vingt-et-une-ième anniversaire de Michael Jackson,</span></span><i><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"> Off The Wall </span></i><span style="font-style:normal"><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">marque donc l'émancipation artistique de Michael Jackson, mais aussi personnelle puisqu'il laisse définitivement ses frères derrière lui. L'album, qui mélange harmonieusement funk, disco, pop et soul, est un succès sans précédent pour Michael Jackson. Il est le premier disque pour un artiste solo à obtenir quatre titres classés dans le Top 10, un record qu'il battra lui-même par la suite. L'album s'est aujourd'hui vendu à plus de 20 millions d'exemplaires. La réussite est totale, Michael Jackson exulte. Pour contribuer au succès de l'album, Michael Jackson commence à tourner ces vidéos accompagnant les singles en pleine émergence à la fin des années 70 et servant à la promotion des albums et des artistes. Avec la démocratisation de la télévision, l'industrie du disque se rend compte que les émissions TV sont une grande opportunité pour la promotion de leurs artistes. Elle se concentre donc sur la réalisation de courts films promotionnels qui commencent à remplacer les performances télévisées, mais semblent en tout point semblables dans un premier temps. Michael Jackson avait déjà tourné quelques unes de ces vidéos avec ses frères à l'époque, mais on ne savait pas encore très bien comment fonctionnait cet étrange objet.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><span></span></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"> <span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span> </span></span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">Le tout premier clip officiel de Michael et des Jackson est celui de la chanson </span><i><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">Dreamer</span></i><span style="font-style:normal"><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">, issue de leur album </span></span><i><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">Going Places </span></i><span style="font-style:normal"><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">sorti en août 1977</span></span><i><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">. </span></i><span style="font-style:normal"><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">Il s'agit effectivement d'une prestation scénique des Jackson assis sur des tabourets, le fond est une incrustation indéfinissable qui se met parfois en mouvement. Cependant, la prestation scénique de la chanson était parfois entrecoupée d'images du groupe dans la vie de tous les jours faisant les imbéciles servant de contre-point à la performance, comme c'était le cas de leur deuxième clip </span></span><i><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">Going Places </span></i><span style="font-style:normal"><span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"> </span></span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">sorti en octobre 1977. Pour plus de confort de réalisation, les Jackson ont dû faire une prestation scénique de leur chanson devant les cameras sans public. Le clip étant entrecoupé par des images des frères visitant New-York en calèche, en hélicoptère, faisant du skateboard ou du bateau dans Central Park.</span><span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"> </span></span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">Dans ce cas-là, le contrepoint à l'interprétation servait quelque peu à illustrer le sens de la chanson, c'est-à-dire l'envie de visiter le monde. La dernière image du clip montre les Jackson s'envolant en hélicoptère vers une destination inconnue. Un autre clip du même genre est tourné pour la chanson </span></span><i><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">Even Though You're Gone, </span></i><span style="font-style:normal"><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">dans lequel les frères Jackson interprètent la chanson assis. On voit néanmoins à un moment Michael lisant une lettre face au miroir de sa loge, un lien sans doute avec les paroles de la chanson qui parle d'une rupture, un peu plus tard on voit d'ailleurs en surimpression l'image d'une femme vêtu d'une robe à paillettes qui s'éloigne.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style=" line-height: normal; white-space: pre; font-family:Arial, Helvetica, sans-serif;font-size:12px;"><object width="480" height="385"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/15AhvXXEp_E&hl=fr_FR&fs=1&"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/15AhvXXEp_E&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="480" height="385"></embed></object></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="font-size:10.0pt;"><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"> </span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="font-size:100%;"><span class="Apple-style-span" style=" text-decoration: underline;font-size:13px;"><span class="Apple-style-span" style=" line-height: normal; -webkit-text-decorations-in-effect: none; white-space: pre; font-family:Arial, Helvetica, sans-serif;font-size:12px;"><object width="480" height="385"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/HXKI0clAvA4&hl=fr_FR&fs=1&"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/HXKI0clAvA4&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="480" height="385"></embed></object></span></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="font-size:10.0pt;"><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"> </span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><span></span></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"> <span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span> </span></span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">Leur quatrième clip ne prit même pas la peine d'images supplémentaires, il ne s'agissait que de la prestation scénique de leur tube </span><i><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">Shake Your Body Down (To The Ground) </span></i><span style="font-style:normal"><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">sorti en 1978. Si la chanson fut leur première composition personnelle à connaître un réel succès dû à une rythmique extrêmement complexe lié à un refrain simple et entraînant, le clip, lui, souffre d'un montage bien peu dynamique, et les cadrages restent assez statiques comparés à leur précédente vidéo. Le vidéo-clip n'a pas encore trouvé son identité, ni même sa réelle utilité, il se contente de reproduire ce que l'on voit dans les émissions de variétés de façon un peu plus léché. </span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="font-family:Arial, Helvetica, sans-serif;"><span class="Apple-style-span" style=" line-height: normal; white-space: pre;font-size:-webkit-xxx-large;"><span class="Apple-style-span" style=" ;font-size:12px;"><object width="480" height="385"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/bPQmHwALAck&hl=fr_FR&fs=1&"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/bPQmHwALAck&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="480" height="385"></embed></object></span></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><a href="http://www.youtube.com/watch?v=Ig2CuYYPszs"><object width="480" height="384"><param name="movie" value="http://www.dailymotion.com/swf/video/xp0k2_m-jackson-dreamer_music"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowScriptAccess" value="always"><embed type="application/x-shockwave-flash" src="http://www.dailymotion.com/swf/video/xp0k2_m-jackson-dreamer_music" width="480" height="384" allowfullscreen="true" allowscriptaccess="always"></embed></object></a><u><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><o:p></o:p></span></u></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span class="Apple-style-span" style="text-decoration: underline;"><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><br /></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><span></span></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span> </span></span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">La même année pourtant, une évolution se fait sentir dans le clip de leur second single extrait de l'album </span><i><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">Destiny</span></i><span style="font-style:normal"><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"> : </span></span><i><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">Blame It On The Boogie. </span></i><span style="font-style:normal"><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">Déjà en 1974, le groupe ABBA avait bouleversé le côté statique du clip avec sa chanson </span></span><i><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">Waterloo</span></i><span style="font-style:normal"><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"> (</span><a href="http://www.youtube.com/watch?v=oVGSKVkkyhc"><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">Le clip ICI</span></a></span><span style="font-family:ArialMT;"><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">). </span></span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">Mais c'est surtout le groupe Queen qui, en 1975, ouvre l'ère de la vidéo avec son clip </span><i><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">Bohemian Rhapsody</span></i><span style="font-style:normal"><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">. (</span><a href="http://www.youtube.com/watch?v=2VXc2eZtPN0"><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">Le clip ICI</span></a><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">) Si une prestation scénique est toujours de rigueur, le clip incorpore énormément d'effets vidéo innovants pour l'époque, comme les superpositions d'images, des démultiplications à l'infini, des effets kaléidoscopiques. Ceci devient alors la marque du viéo-clip comme miroir des effets speciaux vidéo à instant T. Chaque vidéo-clip de cette époque doit aller toujours plus loin dans l'expérimentation pour témoigner de ce qu'il est possible de faire techniquement au moment de sa réalisation. On retrouve donc assez rapidement une certaine perspective artistique à l'arrivée de ces tentatives techniques, et il s'agit donc bien de cette zone floue entre le marketing et l'expérience esthétique dont nous parlions en introduction. Le nouveau clip des Jackson suit donc cette nouvelle tendance de mise en valeur de la performance par l'effet spécial vidéo. Dans le cas de leur vidéo </span></span><i><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">Blame It On The Boogie</span></i><span style="font-style:normal"><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">, la prestation n'est plus ouvertement scénique et toute la mise en valeur est basée sur un seul effet stroboscopique. On est loin de la beauté cinématographique du </span></span><i><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">Pas De Deux </span></i><span style="font-style:normal"><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">de Norman McLaren, 1968 (</span><a href="http://www.youtube.com/watch?v=MHQIfPbeoBw"><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">http://www.youtube.com/watch?v=MHQIfPbeoBw</span></a></span><span style="font-size:10.0pt;"><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">). </span></span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">L'effet vidéo donne un certain dynamisme aux mouvements des Jackson, l'effet stroboscopique confère même une certaine aura mystique et analogique aux Jackson sans pour autant empêcher une certaine monotonie puisqu'il n'y a absolument aucun autre effet, aucune montée en puissance, aucune autre recherche. Reste la performance de Michael, filmé en plan américain lors des couplets sans effet ajouté, et un passage au milieu de la vidéo où l'on ne voit que les pieds dansants des Jackson, subissant l'effet stroboscopique, les pieds sautillants remplissent alors tout l'écran et produisent un effet hypnotique intéressant. </span><i><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">"I just can't control my feet". </span></i><span style="font-style:normal"><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">Un entretien privé entre Andy Warhol et Michael Jackson datant de 1978 a été dévoilé sur Internet peu après la mort du chanteur. Warhol y témoigne de son admiration pour les vidéos du chanteur :</span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"> </span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><o:p></o:p></span></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%;tab-stops:233.9pt;text-autospace:ideograph-numeric"><i><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">« Oh, tu sais, j’ai vu la vidéo de "Blame It On The Boogie" à la télé l’autre jour. J’adore quand on ne voit que des pieds, partout des pieds!</span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><o:p></o:p></span></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%;tab-stops:233.9pt;text-autospace:ideograph-numeric"><i><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">- Vraiment?</span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><o:p></o:p></span></i></p> <p class="MsoBodyText" style="margin-left:2.0cm;line-height:150%;tab-stops:233.9pt;text-autospace:ideograph-numeric"><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">- Oh oui.</span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%;tab-stops:233.9pt;text-autospace:ideograph-numeric"><i><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">- Je n’aime pas la vidéo.</span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><o:p></o:p></span></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%;tab-stops:233.9pt"><i><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">- Ah oui? Pourquoi?</span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><o:p></o:p></span></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%;tab-stops:233.9pt"><i><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">- Ce n’est pas ce que j’ai voulu. Ce n’est pas recherché.</span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><o:p></o:p></span></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%;tab-stops:233.9pt"><i><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">- Tu aimerais tourner d’autres vidéos?</span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><o:p></o:p></span></i></p> <p class="MsoBodyText" style="margin-left:2.0cm;line-height:150%;tab-stops:233.9pt"><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">- Oui, j’ai plein d’idées pour mes futures vidéos. Mais il faut que je termine d’abord mon album avant que ça ne puisse voir le jour. »</span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;text-autospace:ideograph-numeric"><span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"> </span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;text-autospace:ideograph-numeric"><span><i><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">La Re-naissance 1979</span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><o:p></o:p></span></i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;text-autospace:ideograph-numeric"><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><i><br /></i></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; "><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><i><span class="Apple-style-span" style="color: rgb(0, 0, 0); font-style: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhs1mtydQfkSghrKEx7IyaaIRWfyYhv67t5iM5KfpCwFovoNf-OiXWI2Brr9nuje37_4d_7QIXLtgyx4m9SKIh8k____DUnikoPpaFPBYOaTsQ2RNCf5UuZLVTWkt6i-uOMoL0YQAhojV4/s1600/michael-jackson-mort-03-2.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhs1mtydQfkSghrKEx7IyaaIRWfyYhv67t5iM5KfpCwFovoNf-OiXWI2Brr9nuje37_4d_7QIXLtgyx4m9SKIh8k____DUnikoPpaFPBYOaTsQ2RNCf5UuZLVTWkt6i-uOMoL0YQAhojV4/s400/michael-jackson-mort-03-2.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487074951527303586" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 345px; " /></a><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuXmb2JjjGUM8wPw-1Nz8p-LEFH1I1sZOSl0d-MTKVSj-FopPHK_cbya1c3dbSCcpVD8f6K-Il7UIGJhJR1H3qkheqvdFQPR-D56EM6qNmn-JDUbCG0kPq1sZPI9P-kW0fGm31QUpCZKQ/s1600/offthewallera62.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuXmb2JjjGUM8wPw-1Nz8p-LEFH1I1sZOSl0d-MTKVSj-FopPHK_cbya1c3dbSCcpVD8f6K-Il7UIGJhJR1H3qkheqvdFQPR-D56EM6qNmn-JDUbCG0kPq1sZPI9P-kW0fGm31QUpCZKQ/s400/offthewallera62.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487074956321363058" style="cursor: pointer; width: 277px; height: 400px; " /></a></span></i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;text-autospace:ideograph-numeric"><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><i><br /></i></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;text-autospace:ideograph-numeric"><span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"> </span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;text-autospace:ideograph-numeric"><span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"> </span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%;text-autospace:ideograph-numeric"><span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><span></span></span></span><span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"> <span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span> </span></span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">Cet album dont il parle à Andy Warhol est bien évidemment </span><i><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">Off The Wall,</span></i></span><span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"> l'album de l'émancipation, de l'envol, de l'entrée dans le monde adulte. Même s'il n'a pas encore de pouvoir sur la réalisation de ses vidéo-clips, le moment est venu pour lui de s'approprier le médium et de faire passer un message. </span><i><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">Don't Stop Til You Get Enough</span></i></span><span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"> , écrit et composé par Michael Jackson, est le premier single de l'album.</span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%;text-autospace:ideograph-numeric"><span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"> </span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><a href="http://www.youtube.com/watch?v=08_Jsfi1dbE"><object width="480" height="327"><param name="movie" value="http://www.dailymotion.com/swf/video/x8q5z_don-t-stop-till-you-get-enough_music"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowScriptAccess" value="always"><embed type="application/x-shockwave-flash" src="http://www.dailymotion.com/swf/video/x8q5z_don-t-stop-till-you-get-enough_music" width="480" height="327" allowfullscreen="true" allowscriptaccess="always"></embed></object></a><span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify;text-autospace:ideograph-numeric"><span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"> </span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span> </span></span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">Cadrer Michael Jackson : Gros plan sur ce visage encore pur et enfantin, nœud papillon trop grand, costard et coupe affro, Michael Jackson joue l'enfant. Le fait que la chanson soit entièrement chantée en falsetto, technique vocale du registre aigu, renforce cette aspect enfantin. C'est un bébé en train de naître. S'ouvrant par un cadrage serré sur sa tête, la camera recule pour découvrir le reste du corps : le travelling permet au corps de sortir du hors champ, et par conséquent d'entrer dans le cadre petit à petit, le travelling arrière mime un accouchement télévisuel. Enfin entier, il étire ses bras et ses jambes alors que le décor derrière s'illumine et n'est pas sans rappeler la vitesse lumière de </span><i><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">Star wars : A New Hope </span></i></span><span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">(George Lucas, 1977) sorti l'année précédente. Michael qui était jusque-là dans une certaine obscurité nocturne, passe par le couloir lumineux qui le mène à la vie. Tel un nouveau-né, il pousse alors son premier cri au monde "AOUWH". Ce premier plan raconte la (re)naissance de Michael Jackson, ce vidéo-clip est l'image de son émancipation. La première chose qui frappe est cette joie immense qui remplit toute l'image, mais le téléspectateur des années 70 ne peut aussi s'empêcher de noter que Michael est seul. Ses frères ne sont plus là et pourtant rien de très nouveau, depuis qu'il est né il leur a volé le cadre. Ultime pied de nez lorsque Michael a besoin de partenaires pour effectuer une mini chorégraphie, c'est sa propre image qu'il démultiplie afin de ne danser qu'avec lui même, effet spécial très avant-gardiste pour l'époque. Le vidéo-clip rend désormais obsolète des frères danseurs, il n'y a plus que Michael Jackson dans le cadre, lui et lui seul. Le reste du clip avec son fond fait de sphères et cubes en verres en mouvement kaléidoscopique est très clair : Michael Jackson est passé dans une nouvelle dimension. Sa beauté noire est tonitruante et ce clip n'est qu'une ode à sa joie, il est enfin libre de sauter, danser et voler de ses propres ailes. Mais à trop danser quand on est cadré serré, on sort du champ, Michael donne aussi l'impression d'être à l'étroit dans ce format télévisuel. Le personnage Michael Jackson est encore à inventer.</span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"> </span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span><i><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">Et la lumière fut</span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><o:p></o:p></span></i></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span><i><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"> </span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><o:p></o:p></span></i></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><a href="http://www.youtube.com/watch?v=cQ9GWsaxspA"><object width="480" height="327"><param name="movie" value="http://www.dailymotion.com/swf/video/x8ogv_rock-with-you-michael-jackson_music"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowScriptAccess" value="always"><embed type="application/x-shockwave-flash" src="http://www.dailymotion.com/swf/video/x8ogv_rock-with-you-michael-jackson_music" width="480" height="327" allowfullscreen="true" allowscriptaccess="always"></embed></object></a><span style="font-size:10.0pt;"><i><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><o:p></o:p></span></i></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="font-size:10.0pt;"><i><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"> </span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><o:p></o:p></span></i></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><a href="http://www.youtube.com/watch?v=KSJ7qluqUmA"><object width="480" height="270"><param name="movie" value="http://www.dailymotion.com/swf/video/x9vj7c_michael-jackson-she-s-out-of-my-lif_music"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowScriptAccess" value="always"><embed type="application/x-shockwave-flash" src="http://www.dailymotion.com/swf/video/x9vj7c_michael-jackson-she-s-out-of-my-lif_music" width="480" height="270" allowfullscreen="true" allowscriptaccess="always"></embed></object></a><span><i><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><o:p></o:p></span></i></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span><i><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"> </span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><o:p></o:p></span></i></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><span></span></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"> <span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span></span></span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">Le second single extrait de l'album est </span><i><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">Rock With You.</span></i></span><span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"> Alors que </span><i><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">Don't Stop Til You Get Enough</span></i></span><span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"> était chanté en falsetto, Michael adopte pour cette balade un ton plus chaud et sensuel, il n'est que question de sensation : </span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span><i><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"> </span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><o:p></o:p></span></i></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span><i><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">"Girl, close your eyes</span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><o:p></o:p></span></i></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span><i><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">Let that rhytm get into you"</span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><o:p></o:p></span></i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><br /></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"> </span><!--StartFragment--></i></p><i><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>En effet, l'introduction à la batterie se fait dans le noir total, comme le dit la chanson : le rythme d'abord et pour cela il faut fermer les yeux, être dans le noir. De la musique naît la lumière, peu à peu au loin de façon circulaire et la fumée présente sur le plateau crée un effet inévitable de profondeur. C'est comme un œil, une vision intérieure puisque Michael commence par nous demander de fermer les yeux. Une nouvelle fois, Michael Jackson met en scène son apparition, naissant de la lumière, à contre-jour il n'est encore que silhouette. Le chanteur reprendra plusieurs fois le principe de silhouette comme méthode d'apparition dans ses concerts et prestations télévisées. L'importance de la silhouette est primordiale dans la construction du personnage Michael Jacskon. Comme nous le verrons plus tard, nous pouvons déjà voir lors d'un raccord dans l'axe sur la silhouette noire, une mèche qui se détache sur le fond lumineux. Soudain le premier couplet commence et la lumière se fait ; non pas seulement par le projecteur qui vient du dessus, mais par son habit de strass. C'est la première fois que l'on voit Michael Jackson couvert de paillette, de la tête aux bottes. En l'espace d'une seconde, il passe d'ombre à lumière, de silhouette à projecteur, car c'est bien lui qui irradie, il est la source lumineuse. Il est intéressant de constater comment ses pieds, bien qu'ils ne dansent pas beaucoup, sont déjà</span></span><span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"> </span></span></span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;">une entité à part entière nécessitant l'emploi d'un gros plan. Aurait-il donc chaussé les bottes d'argent de Dorothy ? Le reste du clip recycle jusqu'à la fin cette mise en lumière, jusqu'à éblouir la lentille de la camera. La silhouette, la mèche, l'habit de lumière, Michael Jackson pose les premiers galons de son personnage. </span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><br /></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"></p><div style="text-align: center;"><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal; line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDZcW530284Rgei5wRwWQmgbE-SvGzBa5_QkVdmqbVOcRqLCiEehvQXW2Z5HlRZg69bVtdehnhs-xeImaeP8UWn_eIe9C5RLe3Rlo_ea5FM3NwflXdMLtjNcJzgE5fdS8J8ptB-7tFYT8/s1600/Tours-Triumph-Tour-michael-jackson-10142001-950-1202.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDZcW530284Rgei5wRwWQmgbE-SvGzBa5_QkVdmqbVOcRqLCiEehvQXW2Z5HlRZg69bVtdehnhs-xeImaeP8UWn_eIe9C5RLe3Rlo_ea5FM3NwflXdMLtjNcJzgE5fdS8J8ptB-7tFYT8/s400/Tours-Triumph-Tour-michael-jackson-10142001-950-1202.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487091566203795186" style="cursor: pointer; width: 316px; height: 400px; " /></a> <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgu3o-PkHv_LJYmwwWDha7LXgR6NmwFoLXFt0rlk2a4WrNrsn9dezAtW7hAEjvKPIgI0HQg7x_SZ5OI-IMeZ3AgeRUjdAcKdIctbAIcGAI-vRC5hyphenhyphen2p_9y53T0P4Y7-6SXhs5WwCU-q-xk/s1600/Tours-Triumph-Tour-michael-jackson-10141996-950-1227.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgu3o-PkHv_LJYmwwWDha7LXgR6NmwFoLXFt0rlk2a4WrNrsn9dezAtW7hAEjvKPIgI0HQg7x_SZ5OI-IMeZ3AgeRUjdAcKdIctbAIcGAI-vRC5hyphenhyphen2p_9y53T0P4Y7-6SXhs5WwCU-q-xk/s400/Tours-Triumph-Tour-michael-jackson-10141996-950-1227.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487091567380108482" style="cursor: pointer; width: 310px; height: 400px; " /></a></span></div><p></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><br /></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>Il tourne dans la foulée la vidéo du dernier single de l'album à être "clipé</span>" </span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">She's Out Of My Life</span></span><span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;">, sorte de petit frère sobre de </span></span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">Rock With You</span></span><span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;">. La chanson en elle-même appelle à beaucoup plus de sobriété et de recueillement. Toujours éclairé à contre jour par un projecteur invisible, ses cheuveux irradient de lumière alors que son visage est fermé et grave. La caméra s'approche lentement de Michael assis un peu courbé sur son tabouret, habillé comme un petit écolier, il se tient les mains entre les jambes, puis se gratte la tête un peu gêné, il a la gestuel d'un enfant : Michael serait-il redevenu un enfant ? Non, le sujet de la chanson est trop lourd et exprime l'expérience que l'on acquiert après une rupture amoureuse. Son visage est filmé en gros plan pendant tout le clip pour donner toutes les chances à l'émotion de son interprétation de nous atteindre. On se souviendra que lors de l'enregistrement de celle-ci, Michael n'arrivait jamais à terminer la prise, fondant en larme à la fin de la chanson. Le clip reprend la même grammaire visuelle que le clip de </span></span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;">Rock With You </span></span></span><span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;">avec les entrées de lumière et le montage visage d'un côté, corps entier de l'autre. Michael n'a jamais été aussi seul à l'image, regrette-t-il déjà ses frères ? Sa famille – </span></span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;">"She's out of My Life, and I don't know weather to laugh or cry </span></span><a href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=889888160911663610&postID=5236123238452765044#_ftn1" name="_ftnref1" title=""><span class="Caractresdenotedebasdepage"><span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;">[1]</span></span></span></span></a><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;">" - ? </span></span></span><span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;">Effectivement, si les deux premiers clips étaient portés sur la joie et plaisir, le dernier morceau de ce triptyque est réellement plus sombre et triste. D'ailleurs l'histoire d'</span></span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;">Off The Wall </span></span></span><span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;">se termine par une notre très amère pour Michael à l'image de ce dernier clip. Si l'album a généré quantre singles classés au Top Ten et s'est vendu à plus de six millions d'exemplaires, il ne récolte qu'un seul Grammy Award, celui de la meilleure performance R'n'B pour </span></span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;">Don't Stop 'Til You Get Enough. </span></span></span><span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;">Michael se sent humilié, il est anéanti. Son album a beau être le plus gros succès de l'année, le prisme de l'industrie musicale ne voit en lui qu'un chanteur appartenant à une catégorie, celle des musiques noires. Il prend conscience qu'il va devoir aller beaucoup plus loin pour faire tomber ce mur qui le sépare du public multiracial auquel il aspire. Il prend un pari sur l'avenir, son prochain album aura tellement de succès qu'il sera impossible de l'ignorer. Le succès est la clé de l'émancipation. Quatre ans plus tard, </span></span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;">Thriller</span></span></span><span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"> récoltera 7 Grammy Awards, plus qu'aucun autre artiste. Mais avant cela, pour panser ses blessures, Michael Jackson va retourner une dernière fois chanter avec ses frères.</span></span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><o:p></o:p></span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><span class="Apple-style-span" style="color: rgb(0, 0, 0); line-height: normal; "><br /><br /></span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><br /></span></span></p> <div><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><br /></span><div id="ftn1"> </div> </div> <!--EndFragment--> </i><p></p><div style="mso-element:footnote-list"> <hr align="left" size="1" width="33%"> <div style="mso-element:footnote" id="ftn1"> <p class="MsoFootnoteText"><a href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=889888160911663610&postID=5236123238452765044#_ftnref1" name="_ftn1" title=""><span class="Caractresdenotedebasdepage"><span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">[1]</span></span></span></a><span style="font-size:10.0pt;"><span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"> </span></span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"> "Elle est sortie de ma vie, et je ne sais plus si je dois rire ou pleurer"</span><o:p></o:p></span></p> </div> </div> <!--EndFragment-->YOANN BOMALhttp://www.blogger.com/profile/11212193883568432551noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-889888160911663610.post-43073847024517080582010-06-22T15:55:00.000-07:002010-06-24T14:46:36.814-07:00I - 3. - b)<!--StartFragment--> <p class="MsoNormal" style="margin-left:110.7pt;text-align:justify;text-indent:-18.0pt;line-height:150%;mso-list:l0 level1 lfo1;tab-stops:list 110.7pt">b)<span style="font:7.0pt "Times New Roman""> </span><u>Commençons par le Commencement<o:p></o:p></u></p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify;line-height:150%"><span class="Apple-style-span" style="text-decoration: underline;"><br /></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span><span></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> <span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span> </span>Michael Jackson retourne donc en studio avec ses frères pour la production d'un nouvel album. L'expérience <i>Off The Wall</i></span><span> lui a donné des ailes, celles du paon. En effet, lorsqu'il apprend que cet oiseau déploie ses plumes en arc-en-ciel en signe d'amour, il comprend qu'il tient ici un message à adresser au monde, aussi écrit-il au verso du 33T <i>Triumph : "A travers les âges, le paon a été honoré et loué pour sa beauté éclatante et illustre. De tous les oiseaux, c'est le seul qui parvienne à fusionner l'ensemble des couleurs et ne les expose dans leur diversité radieuse qu'au moment de l'amour. Comme le paon, nous essayons de fusionner l'ensemble des races à travers l'amour de la musique." </i></span><span>L'allégorie et le message sont extrêmes clairs, ce texte signe l'acte de foi artistique de Michael Jackson, il n'y aura plus pour lui qu'une démarche de fusion de la musique, des races et des genres. Une proclamation sur le pouvoir de la musique à changer le monde et bien sur le pouvoir de l'amour. Michael Jackson est maintenant un messager, il assènera son message tout le reste de sa vie artistique. Le nom de la première société de production des Jackson s'appellera donc Peacock Productions (peacock = paon), le paon était d'ailleurs déjà un emblème imprimé au dos de l'album <i>Destiny</i></span><span>.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdoNOkWW2pvizqliGt4hRdfSilyjFByx9GY_zWOTm-CZhNS6gcI712maGJ0yNNz9YkQ-qUcNAocb4Q3JkTknzrNkVF8H511a04fQAGL6FBit8zrLKOup678O_tQysVjPF2pwcCdyikuO4/s1600/destiny.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdoNOkWW2pvizqliGt4hRdfSilyjFByx9GY_zWOTm-CZhNS6gcI712maGJ0yNNz9YkQ-qUcNAocb4Q3JkTknzrNkVF8H511a04fQAGL6FBit8zrLKOup678O_tQysVjPF2pwcCdyikuO4/s400/destiny.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5486447291316862962" style="cursor: pointer; width: 364px; height: 200px; " /></a></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal;"><br /></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span><span></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> <span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span></span>Pour l'ouverture des concerts de leur prochaine tournée, Michael a une idée. Un film. On se rappelle la toute première phrase de son autobiographie Moonwalk : "J'ai toujours aimé raconter des histoires", voilà comment commence le livre. Michael Jackson a des histoires à raconter pour faire passer son message, aussi va-t-il imaginer et conceptualiser tout seul le premier film scénarisé de sa carrière. Au début, Michael a du mal à trouver les financements, il va donc payer 140 000 dollars de sa poche, puis le film sera réalisé et produit par Robert Abel, un pionnier des effets visuels et de l'animation par ordinateur. Pour la première fois, Michael Jackson entreprend la réalisation d'un film qui n'est pas un support promotionnel pour une de ses chansons, l'objectif premier était de faire un film pour être diffusé au début des concerts du "Triumph Tour". Ce n'est qu'après la réalisation que Michael décidera d'utiliser la chanson <i>Can You Feel It</i></span><span> en tant que "fond sonore". D'ailleurs le titre du film est "Triumph" comme il est dit dans le générique du début. Le fait que le film s'ouvre sur un générique comportant les cartons : "The Jacksons present", "A Robert Abel And Associates Film", "The Triumph" est également un changement radical qui tire le clip vers la forme cinématographique. Le film rejoue le début de <i>2001, A Space Odyssey</i></span><span> (Stanley Kubrick, 1968) et s'ouvre sur l'aube du premier jour de l'humanité. Une voix profonde commence a parler en off : <i>"Au commencement, la Terre était pure. Même dans la lumière de l'aurore, on pouvait voir la beauté résidant dans toutes les formes de la nature. Bientôt, des hommes et des femmes de toutes couleurs et de tout genre seraient là aussi et parfois, ils trouveraient l'existence si facile qu'il leur deviendrait complexe d'ignorer les couleurs et la beauté qui réside en chacun d'entre eux. Mais jamais ils ne perdraient de vue le rêve d'un monde meilleur qu'ils pourraient créer et construire ensemble dans un triomphe." </i></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;margin-left: 2cm; line-height: 24px; "><span class="Apple-style-span" style="font-family:Arial, Helvetica, sans-serif;"><span class="Apple-style-span" style=" line-height: normal; white-space: pre;font-size:-webkit-xxx-large;"><span class="Apple-style-span" style="font-family:Georgia, serif;font-size:130%;"><span class="Apple-style-span" style=" line-height: 24px; white-space: normal;font-size:16px;"><br /></span></span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 24px; "><object width="480" height="366"><param name="movie" value="http://www.dailymotion.com/swf/video/xcylq3_can-you-feel-it-7-min-version-jacks_music"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowScriptAccess" value="always"><embed type="application/x-shockwave-flash" src="http://www.dailymotion.com/swf/video/xcylq3_can-you-feel-it-7-min-version-jacks_music" width="480" height="366" allowfullscreen="true" allowscriptaccess="always"></embed></object></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;margin-left: 2cm; line-height: 24px; "><br /></p><p></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span><i></i></span><span><span></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> <span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span></span>On comprend tout de suite la dimension biblique qui imprègne tout le film, le texte prononcé faire ouvertement référence au verset de la Genèse : <i>"Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre"</i></span><span>. Il faut peut-être se rappeler qu'à cette époque, Michael Jackson est encore et depuis son enfance Témoin de Jehova.</span><span> Le Funk démarre alors et c'est le Déluge, les eaux venues du ciel se déversent sur la terre. Puis c'est dans un tourbillon de feu que naissent les Jackson, les frères apparaissent sous l'aspect de créatures dorées, scintillantes et transparentes. Les Jackson ne sont pas humains, ce sont des dieux du funk, ils ne marchent pas, ils courent sur l'eau, ils planent, ce sont des divinités interplanétaires. Michael, le dieu des dieux évidemment, se penche, touche l'eau sacrée et frappe dans ses mains. Le feu de la vie jaillit de ses bras qu'il étend à l'ensemble de l'humanité. Les autres frères montrent du doigt le prodige de leur frère pendant que la caméra plonge dans ce mystère de la vie. On se retrouve alors au milieu d'une vague dans laquelle est visible le monolithe de <i>2001</i></span><span>, au sommet duquel naît le premier homme. Celui-ci tombe du monolithe et est enrobé par une sorte de poudre lumineuse. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgC68I0r49w_a23bl8FGe-DkZxiHoboSxiwRF3iBJOQGl605yBf947B2vIS5xPL0u5UI_EkQHFCwrCjsjY3TR2Z3g3T-y7fDd0znf7o1rjQX1adU7IDOjr_C0D5_BTZpI0X1jH6JWgMx7g/s1600/monolith.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgC68I0r49w_a23bl8FGe-DkZxiHoboSxiwRF3iBJOQGl605yBf947B2vIS5xPL0u5UI_EkQHFCwrCjsjY3TR2Z3g3T-y7fDd0znf7o1rjQX1adU7IDOjr_C0D5_BTZpI0X1jH6JWgMx7g/s400/monolith.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5486447314970113522" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 254px; " /></a> <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEitF2Q1lrN1enGSOA4RtMsl4kHRn0Hp7nLJZ9Gmt1puFjcsd6F0h_CAZgVFolMQhA-oii30Mt2wEH7Yb7yz60NdoOg7aNRLRd99v11lf0VS24BMU-jbt2K-g9b8gxRCLZl5wHn0-AGpfUQ/s1600/Image+19.png"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEitF2Q1lrN1enGSOA4RtMsl4kHRn0Hp7nLJZ9Gmt1puFjcsd6F0h_CAZgVFolMQhA-oii30Mt2wEH7Yb7yz60NdoOg7aNRLRd99v11lf0VS24BMU-jbt2K-g9b8gxRCLZl5wHn0-AGpfUQ/s400/Image+19.png" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5486447309273417554" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 301px; " /></a></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhB3Yvs3MlDGMyeq7prpDDZWB22IS4oIvaj6kvDLV8xNuSQafMitjrPy4MrTthQWwJ1c9hli6P45YoPg79iqP7Sjj4qk1JEfk3Z7Dsw2MaxS1FewYVjiMX2E6US5V6rzT-YQluAM8IeqK4/s1600/Image+18.png"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhB3Yvs3MlDGMyeq7prpDDZWB22IS4oIvaj6kvDLV8xNuSQafMitjrPy4MrTthQWwJ1c9hli6P45YoPg79iqP7Sjj4qk1JEfk3Z7Dsw2MaxS1FewYVjiMX2E6US5V6rzT-YQluAM8IeqK4/s400/Image+18.png" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5486448298231189218" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 318px; " /></a> <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4c_3swpjEGn3P3FEcswUgsDL9gffHpQmw-Y-f_Tm7Luc1TDAXUQCUUOWN1q9nwwY-NZXVLmMyNbwhlIxLYj4R9axzDF-VFun5d42UxHmtN3FdiK0CtTLKHM86r8B04MeQxDhIWzuTyHs/s1600/Image+21.png"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4c_3swpjEGn3P3FEcswUgsDL9gffHpQmw-Y-f_Tm7Luc1TDAXUQCUUOWN1q9nwwY-NZXVLmMyNbwhlIxLYj4R9axzDF-VFun5d42UxHmtN3FdiK0CtTLKHM86r8B04MeQxDhIWzuTyHs/s400/Image+21.png" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5486447320707343410" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 302px; " /></a></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span>On retrouve alors les dieux Jackson déversant cette poudre magique sur la ville comme on sème des graines dans un champ pour faire pousser la vie. Le premier homme fonce à travers le cosmos et dans la même explosion originelle, une multitude de silhouettes identiques en sortent. Puis de la lave en fusion naît la femme, elle tombe alors dans l'eau et la beauté de son visage illumine le cosmos., le genre humain est en train de se former. Des visages, des enfants noirs, blancs, asiatiques sont recouverts de poudre semblable à la poudre magique qui fait voler les enfants dans <i>Peter Pan</i></span><span> , une diversité se développe, les Jackson s'émerveillent devant ce qu'ils ont créé. <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span> </span>Les humains se lèvent alors, ils prennent vie et montrent du doigts ceux qui les ont créé. Tels l'Adam de la Chapelle Sixtine, cette huanité béate pointe l'index vers les dieux créateurs, on voit d'ailleurs dieu Tito et dieu Marlon effectuer le même geste, le bras tendu vers leurs créatures. Puis les dieux continuent à mettre en place le monde autour d'eux, d'un geste Michael le Géant transforme le Golden Gate Bridge </span>en un arc-en-ciel qu'il élève doucement au-dessus de sa tête. C'est aussi bien l'Arche d'Alliance, l'idée d'une harmonie globale et multicolore, que la Coalition de l'Arc-en-Ciel de Jesse Jackson. Michael Jackson est quelque part <i>"Over the Rainbow"</i><span style="font-style:normal">, c'est d'ailleurs lui qui aurait soufflé cette belle métaphore sur harmonie des races à l'attention du Révérand. Une harmonie<span> raciale pour tous ces enfants qui viennent, nous l'avons vu, de la même souche. Un cercle de feu flotte alors au-dessus des humains intrigués, quelques peu effrayés, la musique s'arrête et l'on bascule dans le </span></span><span><i>Close Encounters Of The Third Kind </i></span><span>(Steven Spielberg, 1977).</span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGzTuUUfPsZmKccUixhRAM0Rj6BpPMCSF1-Sg1O3w5FD7ckeIpM2UaD5LqXH1H_YhAd0WKRM9WMCxSgnONrYDcj4vJfmDICz1t1ACHXjZUlCxfQb4IIt2qj2faEk2R9yph_F0S8DQhyphenhyphen8M/s1600/close10a.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGzTuUUfPsZmKccUixhRAM0Rj6BpPMCSF1-Sg1O3w5FD7ckeIpM2UaD5LqXH1H_YhAd0WKRM9WMCxSgnONrYDcj4vJfmDICz1t1ACHXjZUlCxfQb4IIt2qj2faEk2R9yph_F0S8DQhyphenhyphen8M/s400/close10a.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5486458899728409282" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 240px; " /></a> <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigWL73DCgAf1naep6SUKFNwbLU5yoP-VfcxJJFhPKsscL7o_5k-nuEI3JIs6IVHurRHesBpXbJkcHsW6KL0qRb9X11ww3iDmWyIlmNOnS-HwBpjsmqhHWroQbcylUCfxHpv_Baz78vGKg/s1600/Image+21.png"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigWL73DCgAf1naep6SUKFNwbLU5yoP-VfcxJJFhPKsscL7o_5k-nuEI3JIs6IVHurRHesBpXbJkcHsW6KL0qRb9X11ww3iDmWyIlmNOnS-HwBpjsmqhHWroQbcylUCfxHpv_Baz78vGKg/s400/Image+21.png" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5486458886934589762" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 290px; " /></a></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEizterLwkAoAYj4ZpUDjQ1MIF1Ti7AWrRHknkt4hdc53lD4JkjT9lgy6PHZeHdUAnxL2MBhSdZ-G_tPBqWGGygh0PHkBxVuBVF6pFvoA8SSzlfNvx0SCOyMjYnpZQSA1BoEPKo3OrKv3rE/s1600/39.22-r1.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEizterLwkAoAYj4ZpUDjQ1MIF1Ti7AWrRHknkt4hdc53lD4JkjT9lgy6PHZeHdUAnxL2MBhSdZ-G_tPBqWGGygh0PHkBxVuBVF6pFvoA8SSzlfNvx0SCOyMjYnpZQSA1BoEPKo3OrKv3rE/s400/39.22-r1.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5486458891440982578" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 173px; " /></a> <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNorBv8k1kNOM7l6vU_zkw8totzGWuqHGmI6LmvgyDALxEJr_nALBe2_W00EbG9iuG1Y4Fl0bMm7DYrvhMwEU26KGvJwRJG-7fgVl6FZB2ybFv4uMkO7fDe8yJMr7yPS2nZFGUDrfNPbw/s1600/Image+23.png"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNorBv8k1kNOM7l6vU_zkw8totzGWuqHGmI6LmvgyDALxEJr_nALBe2_W00EbG9iuG1Y4Fl0bMm7DYrvhMwEU26KGvJwRJG-7fgVl6FZB2ybFv4uMkO7fDe8yJMr7yPS2nZFGUDrfNPbw/s400/Image+23.png" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5486458882663907842" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 289px; " /></a></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> <span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span> </span>Du cercle de feu naît une image, celle de la plume de paon si cher à Michael et qui descend porter son aura sur les humains. Le message d'amour et d'harmonie des genres et des races que les dieux leur ont apporté est ici intégré par les hommes et les femmes qui se prennent la main. Un vieil Indien, native americain, semble comprendre le premier l'importance du message délivré, il prend alors la main de son opposé, un petit garçon noir encore sous le choc de la révélation divine. Les mains se donnent et se prennent les unes aux autres alors que la lumière éclaire les visages heureux. La plume de paon s'émancipe encore et encore au point de recréer la roue du paon fusionnant avec la planète Terre. L'amour et l'union des couleurs s'épanouissent simultanément, c'est le triomphe.</p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="color:#000000;"><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgOybQDcofEjcR_LmvqlzlnZOpp1lYAxOive1tEdD-4MPoSQiJCt0WwcAAwIVTHFBcVxePor3os3CXO4vGg-2uAZo-Phc4zQA3bg5HtFoln6DX7biAL6CoVs32Osbc_o0dA-vV9M1gKW80/s1600/Image+20.png"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgOybQDcofEjcR_LmvqlzlnZOpp1lYAxOive1tEdD-4MPoSQiJCt0WwcAAwIVTHFBcVxePor3os3CXO4vGg-2uAZo-Phc4zQA3bg5HtFoln6DX7biAL6CoVs32Osbc_o0dA-vV9M1gKW80/s400/Image+20.png" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5486458908231379378" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 244px; " /></a></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <!--EndFragment-->YOANN BOMALhttp://www.blogger.com/profile/11212193883568432551noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-889888160911663610.post-21991590745214427042010-06-22T15:54:00.000-07:002010-06-27T08:34:45.065-07:00I - 3. - c)<div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjf9c9ykt2YzC1bDAaT6XuoDmz_hVOoZcDGl28uguv54VSiTus4JKjvA_Z3OU15L6-SP6O5O9fQxmmsDuyKKjSfn6ElJ8JZcTfDAC1NRAhlkGgThDuIyIUax4yF2kky9Tn3f_2LAJHbt5g/s1600/OFF+THE+WALL.jpg"><img style="cursor:pointer; cursor:hand;width: 340px; height: 340px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjf9c9ykt2YzC1bDAaT6XuoDmz_hVOoZcDGl28uguv54VSiTus4JKjvA_Z3OU15L6-SP6O5O9fQxmmsDuyKKjSfn6ElJ8JZcTfDAC1NRAhlkGgThDuIyIUax4yF2kky9Tn3f_2LAJHbt5g/s400/OFF+THE+WALL.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487099405969285394" /></a> <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEihcQqgoPK9_IZlfxQhy6dtaVloaQnhcltIc2n9bwlFwXeWzSmlS3L26kcURuPBefFlusJ_wURlfr-y1ssTfEhP0SqSpktan-PF5frUofd0DNlz2N2iO2bVvXhQWgTpcFLiS_vtDWDcJ8k/s1600/thriller-michael-jackson.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEihcQqgoPK9_IZlfxQhy6dtaVloaQnhcltIc2n9bwlFwXeWzSmlS3L26kcURuPBefFlusJ_wURlfr-y1ssTfEhP0SqSpktan-PF5frUofd0DNlz2N2iO2bVvXhQWgTpcFLiS_vtDWDcJ8k/s400/thriller-michael-jackson.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487099584944002034" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 400px; " /></a></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgF1MOvX3XZxPKvSYRRIf2wdpXaeXleWD8_XqDfJKbwgUYdR2qBQRUx86hp7XmXqC7f4ftY6VjJ7BuTqV_AJZqplXTusj25QdCK_SwLmnS2l8CGhdr4bXzaXQ-IABaq69ID3bz3_qj-XIg/s1600/1mj_bad_album_cover.jpg"><img style="cursor:pointer; cursor:hand;width: 350px; height: 350px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgF1MOvX3XZxPKvSYRRIf2wdpXaeXleWD8_XqDfJKbwgUYdR2qBQRUx86hp7XmXqC7f4ftY6VjJ7BuTqV_AJZqplXTusj25QdCK_SwLmnS2l8CGhdr4bXzaXQ-IABaq69ID3bz3_qj-XIg/s400/1mj_bad_album_cover.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487096849424378562" /></a></div><br /><br /><br /><br /><br /><!--StartFragment--> <p class="MsoNormal" style="margin-left:110.7pt;text-align:justify;text-indent:-18.0pt;line-height:150%;mso-list:l0 level1 lfo1;tab-stops:list 110.7pt">a)<span style="font:7.0pt "Times New Roman""> </span><u>La Revolution<o:p></o:p></u></p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> <span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> <span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span> </span> </span>1<sup>er</sup> décembre 1982, <i>Thriller </i><span style="font-style:normal">arrive dans les bacs des disquaires du monde entier. Il est nécessaire de s'arrêter quelque peu sur cet album légendaire afin de comprendre en quoi la révolution cinématographique qui se produit au même moment que son apogée musicale n'est pas un hasard. La pochette de l'album est le contraire de celle d'</span><i>Off The Wall. S</i><span style="font-style:normal">ur cette dernière Michael pose debout, chemise blanche et costard noir, sur </span><i>Thriller</i><span style="font-style:normal">, Michael est accoudé, chemise noir et veste blanche. La coupe affro est partie, Michael Jackson a retouché son nez et décrêpé ses cheveux. Pour l'album suivant </span><span><i>Bad</i></span><span style="font-style:normal">, la métamorphose s'amplifie on pourra parler de négatif de l'album </span><span><i>Thriller </i>: Michael est devenu blanc, son habit noir ressort sur le fond blanc. Entre <i>Off The Wall</i> et <i>Bad</i>, dix ans d'une évolution de son image et de la musique. Dans <i>Thriller</i>, l</span><span style="font-style:normal">a fusion des genres pop/rock/funk/soul est encore plus large et plus explosive que pour le dernier opus, Michael Jackson s'adresse dorénavant à un public mondial, il n'est plus question de donner une couleur à un genre musical : la fusion est la solution. </span><i>Thriller </i><span style="font-style:normal">est à ce jour l'album le plus vendu de tous les temps, ses ventes sont estimées entre 55 et 118 millions de copies, chiffres impossibles à vérifier. Pour la première fois de l'histoire de la musique, sept chansons sur neuf issues d'un seul et même album sortent en single. L'album est resté trente-sept semaines numéro un du </span><i>Billboard 200</i><span style="font-style:normal">, dont deux fois dix-sept semaines consécutives. À partir de la mi-février 1983, Thriller s'écoulait à un million d'exemplaires chaque semaine. Aucun album n'a à ce jour battu ce record. C'est toute la face de la musique moderne qui s'en est trouvée bouleversée. Mais Michael Jackson veut aller plus loin que la musique, il a un plan :</span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%">Moonwalk p.200</p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i><span style="mso-tab-count:1"> </span>"Les trois vidéos qui ont été tirées de </i><span style="font-style:normal">Thriller, </span><i>- </i><span style="font-style:normal">Billie Jean, Beat It</span><i> et </i><span style="font-style:normal">Thriller</span><i> -, sont des concepts que j'ai créés pour l'album. J'étais décidé à présenter cette musique de la façon la plus visuelle possible. Je me souviens que je regardais ce que faisaient les gens avec la vidéo, et je trouvais ça aberrant, tellement pauvre et primitif. Je regardais les mômes avaler toute cette médiocrité et périr d'ennui parce qu'il n'y avait rien d'autre. J'ai toujours eu envie de donner le maximum dans tout ce que j'entreprends, alors pourquoi travailler autant sur un album et tout massacrer en produisant une vidéo minable ? Je voulais quelque chose qui vous colle à votre siège, quelque chose que vous auriez envie de regarder sans arrêt. Je voulais donner de la qualité aux gens. Je voulais aussi être un pionnier dans cette aventure et réaliser les meilleurs films musicaux, les meilleurs clips, que je préfère appeler "film". Sur le tournage, je parlais toujours du "film" que nous étions en train de faire, et c'est mon approche. Je voulais m'entourer des gens les plus talentueux du business – le meilleur réalisateur, le meilleur directeur de la photographie, le meilleur éclairagiste… Nous ne filmions pas en vidéo mais en 35 mm. C'était sérieux."<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i><br /></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i> <o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i>Billie Jean<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i><br /></i></p><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGdx3I4A415RcsWu3oWE4BqkAFUoQ3sypnELBtSPHFzn8CdSlier2BTnqri-_WytPXQ4eXo2Z0tOUdEbAQkAmomi4l-Typ3PBQuzl-vWZm7lcno6cb4dhu6qmTJ4WcLsJfYCl8ujZLSus/s1600/004.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGdx3I4A415RcsWu3oWE4BqkAFUoQ3sypnELBtSPHFzn8CdSlier2BTnqri-_WytPXQ4eXo2Z0tOUdEbAQkAmomi4l-Typ3PBQuzl-vWZm7lcno6cb4dhu6qmTJ4WcLsJfYCl8ujZLSus/s400/004.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487096302635720098" style="cursor: pointer; width: 266px; height: 400px; " /></a></div><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i><br /></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i> <o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span> </span>En mars 1983, Michael Jackson s'apprète à mettre son plan à execution. Fort du succès de l'album, il s'entretient avec de nombreux réalisateurs qui ne lui présentent rien de véritablement palpitant, il veut viser plus haut, trouver la perle rare. Il se heurte donc à une certaine incompréhension de la part des producteurs de CBS qui va quand même investir plus de deux cent cinquante mille dollars pour la réalisation de la vidéo, une grosse somme pour l'époque. Pour ne plus être freiné par des questions d'argent, il produira par la suite lui-même les films de <i>Beat It</i><span style="font-style:normal"> et </span><i>Thriller</i><span style="font-style:normal">. Michael finit par engager le réalisateur Steve Baron. Ce dernier réalisera l'année suivante son premier long-métrage </span><i>Electric Dreams</i><span style="font-style:normal"> et surtout le film des Tortues Ninjas : </span><i>Teenage Mutant Ninja Turtles</i><span style="font-style:normal"> en 1990. Baron amène avec lui un concept pour le clip et l'idée que l'histoire racontée n'ait aucun rapport avec le texte de la chanson plut énormément à Michael. Si la chanson parle d'une groupie clamant que Michael est le père de son enfant, une situation<span style="mso-spacerun: yes"> </span>à laquelle il a souvent été confronté avec ses frères, le clip est une filature, un jeu de cache-cache entre Michael et un detective/photographe mystérieux. On se rappelle que Michael était à l'étroit dans la cadre de la télévision, pourtant ici il le réduit, par un cadre dans le cadre, pour mieux le délimiter. Si l'on tourne encore en vidéo, les archétypes visuels du cinéma (l'image est-elle projetée dans une salle obscure ?)<span style="mso-spacerun:yes"> </span>sont bien présents, les fonds sont des décors peints de façon outrancière et l'esthétique reprend les clichés du film noir. Du noir et blanc, une ombre sur le sol, sur un mur, une main gantée, des pieds rasent le mur, le visage d'un homme avec lunettes de soleil et chapeau apparaît, mais malgré cette description ce n'est pas Michael. Une poubelle et des pieds qui dépassent, un chat blanc, l'homme tire sur sa cigarette et l'écrase à la John Wayne, une ambiance est posée, quelque chose se trame, ce clip n'est pas comme les autres. Une pièce est jetée en l'air, image classique du film de gangster, on pense bien sur à Scareface de Howard Hawks (1932), puis la magie se produit.<span style="mso-spacerun: yes"> </span>Les pieds de Fred Astaire illuminent les dalles sur le sol. Décontracté, chemise sur l'épaule, nœud papillon proportionné, Michael Jackson est maintenant adulte et sûr de lui, à l'image de ce petit chat devenant tigre en l'espace d'un cut. On ne rigole plus, Michael Jackson sort ses griffes. Il joue un personnage surnaturel, insaisissable ni par le détective ni pas l'appareil photo du magasin.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="font-family:Monaco, Courier, serif;"><span class="Apple-style-span" style=" line-height: normal; white-space: pre;font-size:-webkit-xxx-large;"><span class="Apple-style-span" style=" white-space: normal; font-family:Georgia, serif;font-size:16px;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjo82kjDP1hBmJ13Y_M3K8MGZXn2gtcXfgfo19zwaJSh3L8KIoYvuftpKuf4TZdcRF9383K3jn4011SHydx54IK4sfxEVW69UoQBDUvkAMxz6YvaUPhHyKd0HS22BfdW05seQ4bHvPy-78/s1600/Videoshoots-Billie-Jean-Set-michael-jackson-7349405-900-1353.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjo82kjDP1hBmJ13Y_M3K8MGZXn2gtcXfgfo19zwaJSh3L8KIoYvuftpKuf4TZdcRF9383K3jn4011SHydx54IK4sfxEVW69UoQBDUvkAMxz6YvaUPhHyKd0HS22BfdW05seQ4bHvPy-78/s400/Videoshoots-Billie-Jean-Set-michael-jackson-7349405-900-1353.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487096320558406370" style="cursor: pointer; width: 266px; height: 400px; " /></a> <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh25EBhrQ4mPxtYyV1-LdD0JhAwxJDWHUOMQuyEBrmWoUus_2elFjcuEz3GSosyONMuZGJHggxl8nWbQ-BG6IhQOhEu2ZMN_Y7aso8BdlBQajDm3latzSkvDqTpp8sZhO5xzRJoJgMX5-8/s1600/Videoshoots-Billie-Jean-Set-michael-jackson-7349401-900-1360.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh25EBhrQ4mPxtYyV1-LdD0JhAwxJDWHUOMQuyEBrmWoUus_2elFjcuEz3GSosyONMuZGJHggxl8nWbQ-BG6IhQOhEu2ZMN_Y7aso8BdlBQajDm3latzSkvDqTpp8sZhO5xzRJoJgMX5-8/s400/Videoshoots-Billie-Jean-Set-michael-jackson-7349401-900-1360.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487096321060889266" style="cursor: pointer; width: 265px; height: 400px; " /></a></span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal;"><br /></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> <span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span></span>On retrouve alors Michael là où on l'avait laissé au cinéma, si l'on peut dire, sur la Yellow Brick Road devenu une route de dalle lumineuse.<span style="color:blue;"> </span>Toujours en quête de cinéma, le fond est bel et bien artificiel et toute l'image respire la fabrication studio style années 50. Le réalisateur était contre, Michael lui impose cette séquence dansée : le spleen, les pointes, tous ces mouvements ont été improvisés sur le tournage, raconte-t-il. Mais c'est là que le bas blesse. Malgré ses tentatives stylistiques et sa narration osée, <i>Billie Jean</i><span style="font-style:normal"> reste un vidéo-clip. En effet, il incorpore une multitude d'effets vidéos aussi nombreux qu'inutiles, on y retrouve donc : des ralentis, des accélérations, des split-screeen (écran divisé en plusieurs), des arrêts sur image, etc. On constate malgré tout un certain crescendo et une montée en tension dans la mise en scène. Michael monte dans la chambre de cette supposée Billie Jean. Ayant vu son nom sur le journal du détective, on peut<span style="mso-spacerun: yes"> </span>logiquement penser qu'il s'agit de sa chambre. La gardienne de l'immeuble qui voit Michael appelle les flics, mais Michael disparaît une fois de plus sous les draps avant que le détective n'ait pu prendre sa photo. C'est lui qui se fait embarquer par la police. Si le scénario est un peu décousu et presque sous-entendu, il y a quand même un début, un milieu et une fin, une résolution à l'histoire. Michael montrait une nouvelle facette de lui-même, il avait la classe, il était mystérieux et évanescent. Surtout, Michael Jackson était maintenant un danseur qui s'assumait en tant que tel.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgA6EwcfHnWXlB3w-ubiC8DwZpmLi-fVacRCjDLHbkTvpuXe1T0s9Oy9bmtRt44s7VgXYNz6TETJPb3IzmhaNnCg-Dr_0jd8MPxKpxB8_j6SYF8GJ8TK9SNgBREztUf4c-WxUIxmnkXkf8/s1600/8+-+Billie+Jean+16:9.png"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgA6EwcfHnWXlB3w-ubiC8DwZpmLi-fVacRCjDLHbkTvpuXe1T0s9Oy9bmtRt44s7VgXYNz6TETJPb3IzmhaNnCg-Dr_0jd8MPxKpxB8_j6SYF8GJ8TK9SNgBREztUf4c-WxUIxmnkXkf8/s400/8+-+Billie+Jean+16:9.png" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487096865119100130" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 300px; " /></a> <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJqaJFKPn296UQ8FpkAEIQDoTEqoJ96PMATQeX_K5SQhvyTCn6Kr00qlPu5Kh03HHXOXm8deJaWz2Z0D1Am70re3QL6GhNwPPRyGPUS_qPA0auDbXrC0jDJxepda4_p27PCH4th8SpvnE/s1600/7+-+Effets+vid%C3%A9os.png"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJqaJFKPn296UQ8FpkAEIQDoTEqoJ96PMATQeX_K5SQhvyTCn6Kr00qlPu5Kh03HHXOXm8deJaWz2Z0D1Am70re3QL6GhNwPPRyGPUS_qPA0auDbXrC0jDJxepda4_p27PCH4th8SpvnE/s400/7+-+Effets+vid%C3%A9os.png" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487096866028622578" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 300px; " /></a></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%;text-autospace:ideograph-numeric"><span style="color:fuchsia;"><u> <o:p></o:p></u></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%;text-autospace:ideograph-numeric"><i><br /></i></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%;text-autospace:ideograph-numeric"><i>Faire tomber le mur<o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%;text-autospace:ideograph-numeric"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><i><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> <span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span> </span>Billie Jean</i><span style="font-style:normal"> était numéro un partout aux Etats-Unis, surtout depuis sa prestation au Motown 25th sur laquelle nous reviendrons, mais MTV ne diffusait pas le vidéo-clip. Et pour cause : le taux de diffusion des artistes noirs sur la chaîne était de seulement 3% ! Mark Goodman, l’un des programmateurs de MTV ne cacha pas à David Bowie, qui s’étonnait de l’absence d’artistes noirs à l’antenne, que celle-ci reposait sur des motifs exclusivement raciaux. La version officielle étant que la musique noire appartenait à un genre, celui de la soul, et qu'MTV était une chaîne de Pop et Rock&Roll. Cela ne leur posait cependant pas de problème pour diffuser Phil Collins reprenant le </span><i>You Can't Hurry Love</i><span style="font-style:normal"> de Diana Ross and The Supremes. Lorsque les vidéos des artistes noirs étaient proposées à la chaîne, elles étaient systématiquement refusées car elles n'étaient pas "rock & roll". Entre le public blanc et les artistes noirs se dressait l'obscurantisme des médias professant un racisme purement théorique. C'est alors que CBS (qui avait dépensé plus d’un quart de million de dollars pour la vidéo de </span><i>Billie Jean</i><span style="font-style:normal"> – soit 10 fois le prix habituel d’un vidéo-clip) fit savoir qu’aucun produit CBS ne serait plus disponible pour MTV tant qu’on y verrait pas Michael Jackson danser le long de la route de dalles lumineuses. La démarche était forte et sans précédent. Michael était flatté d'être soutenu de la sorte par sa maison de production. La chaîne finit par céder<span style="color:red;">. </span>Michael Jackson raconte ce moment crucial<a style="mso-footnote-id:ftn1" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=889888160911663610&postID=2199159074521442704#_ftn1" name="_ftnref1" title=""><span class="Caractresdenotedebasdepage"><span style="mso-special-character:footnote">[1]</span></span></a> :</span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;line-height:150%;text-autospace:ideograph-numeric"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><i><span style="mso-spacerun: yes"> </span>"Ils disaient qu'ils ne passaient pas de videos d'[artistes Noirs]. Cela m'a brisé le coeur, mais en même temps cela a déclenché quelque chose en moi. Je me disais: "Il faut que je fasse quelque chose... je refuse d'être ignoré". Alors, oui, pour Billie Jean, ils ont dit qu'ils "n'allaient pas la diffuser". <o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><i>Mais lorsqu'is l'ont fait, cela leur a donné une audience record. Après cela, ils me demandaient TOUT ce que j'avais à proposer. C'est eux qui frappaient à notre porte. Puis Prince est arrivé, et MTV lui a ouvert ses portes, ainsi qu'aux autres artistes noirs. Au départ cette chaîne ne jouait que du Heavy Metal 24h/ 24. Juste un mélange d'images folles... <o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i>Ils sont venus me voir dans le passé à plusieurs reprises en disant: "Michael, sans toi, il n'y aurait pas de MTV". Ils me l'ont répété, sans arrêt, en privé. J'en conclus qu'ils ne l'avaient pas entendu à l'époque... Mais je suis sûr qu'ils me l'ont dit sans aucune aigreur ou arrière pensée"<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="font-family:'Lucida Grande', serif;"><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal; white-space: pre-wrap;"><span class="Apple-style-span" style="font-family:Georgia, serif;"><span class="Apple-style-span" style="line-height: 24px; white-space: normal;"><i><br /></i></span></span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><i><span class="Apple-style-span" style=" font-style: normal; line-height: normal; white-space: pre; font-family:Arial, Helvetica, sans-serif;font-size:12px;"><object width="480" height="385"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/4Lo6A8Bz5L8&hl=fr_FR&fs=1&"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/4Lo6A8Bz5L8&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="480" height="385"></embed></object></span></i></p><p></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i><br /></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> <span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> <span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span></span></span>Une fois <i>Billie Jean</i><span style="font-style:normal"> sur orbite, les murs tombèrent et les standards téléphoniques explosèrent, saturés par les demandes des téléspectateurs fascinés. En l'espace d'un mois, MTV consacra plus de temps d'antenne aux chanteurs noirs qu’elle ne leur en avait concédé depuis sa création. Michael Jackson ouvrit alors l'écran à une cohorte d'artistes de couleur tels que Prince ou Tina Turner – une percée que l’artiste résumait en ces mots à Sammy Davis Jr, l’un des pionniers de la cause, à l'occasion d'une de ses compositions inédites : </span><i>"Yes, you were there, and thanks to you, there's now a door, we all walk thrue"<a style="mso-footnote-id:ftn2" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=889888160911663610&postID=2199159074521442704#_ftn2" name="_ftnref2" title=""><span class="Caractresdenotedebasdepage"><span style="mso-special-character:footnote">[2]</span></span></a> </i><span style="font-style:normal">Parlant à Sammy Davis Jr, Michael Jackson parlait de lui-même, il avait en effet ouvert la porte aux damnés de MTV, aux refoulés de l'Amérique. Et comme le craignait les dirigeants de la chaîne, il allait effrayer le public blanc… pour son plus grand plaisir ! </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i>Thriller</i></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i><br /></i></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><i><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal; line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKodYVOT9qvd2623nUPyoeFxI-6f9wsWmoUpRKSpbCliFDeBoW6OYFH03iBQ5-gnkA2mOSmu1LJ0mxkjrKxa_-1LX9f-sLymU7IyIEtiprtWvbfh9ciIfvF2YWO_O0xgRadtAzYGssqnQ/s1600/thriller460.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKodYVOT9qvd2623nUPyoeFxI-6f9wsWmoUpRKSpbCliFDeBoW6OYFH03iBQ5-gnkA2mOSmu1LJ0mxkjrKxa_-1LX9f-sLymU7IyIEtiprtWvbfh9ciIfvF2YWO_O0xgRadtAzYGssqnQ/s400/thriller460.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487099590779555106" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 240px; " /></a></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i><br /></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span> <span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span></span>Apothéose de son triptyque filmique, <i>Thriller</i><span style="font-style:normal"> fut le premier vidéo-clip conçu comme un véritable film de cinéma, un court-métrage musical avec </span><i>"un début, un milieu et une fin"</i><span style="font-style:normal"> comme il aimait à le rappeler. Pour son projet, Michael Jackson avait besoin d'un réalisateur qui vienne du milieu du cinéma, mais avec un regard suffisamment décalé pour pouvoir s'adapter à ce nouveau médium. Grand admirateur du </span><i>An American Werewolf in London </i><span style="font-style:normal">(John Landis, 1981), Michael Jackson contacta John Landis. Comme ce fut souvent le cas au cours de sa vie lorsque Michael Jackson passe un coup de téléphone, ce dernier pense d'abord à un canular. Landis n'est pas très chaud dans un premier temps, il ne veut pas faire de clip, Michael doit alors lui expliquer qu'il ne veut pas non plus faire un clip…mais un film. Ensemble, ils doivent faire venir le cinéma à eux.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style=" line-height: normal; white-space: pre; font-family:Arial, Helvetica, sans-serif;font-size:12px;"><object width="480" height="385"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/DHfjZ-JrQdc&hl=fr_FR&fs=1&"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/DHfjZ-JrQdc&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="480" height="385"></embed></object></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span> </span>Le film en lui-même adopte une narration complexe, la première partie (celle du Loup-Garou ) serait un phantasme filmique, la deuxième partie ( celle des zombies ) ne serait qu'un rêve, et la dernière partie la réalité. Pourtant les yeux maléfiques du dernier plan peuvent remettre en question la "non-réalité" des événements passé,s était-ce bien un rêve ? Déjà le film de <i>Landis An American Werewolf In London</i><span style="font-style:normal"> usait de ce principe de confusion. A plusieurs moments du film, les personnages se réveillent dans un cauchemar, il leur faut alors se réveiller plusieurs fois sans garantie pour le spectateur que ce qui se déroule devant nos yeux soit bien la réalité. Parce que le rythme de</span><i> Thriller </i><span style="font-style:normal">est très soutenu, on suit le film sans réellement comprendre, il faut repenser le film, revoir le film encore et encore. Une relecture globale est nécessaire puisque tout est remis en question. Les 14 minutes de ce film révèlent une mise en abyme vertigineuse des désirs cinématographiques du chanteur, Michael se voit lui-même sur l'écran de cinéma, pop-corn et petite amie, il jubile à la fois acteur et spectateur de son propre phantasme. Il va donner au cinéma un rôle central dans son film, le cinéma sera pour </span><i>Thriller</i><span style="font-style:normal"> un décor, un film avec Vincent Price, une dimension parallèle où phantasme et réalité se rejoignent et une source d'inspiration de tous les instants. Le cinéma d'horreur et le cinéma en général est en fait un des thèmes de </span><i>Thriller</i><span style="font-style:normal">.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-10w7wZt9dyl4UCSe3yFESHzZTsGa-GvwRL38b5GjrPB-hAMLoxT813G8Z45ns9GyCgpir-DiAnmFq7RdyRyAOG2su4968BHhA-qyj-fkeAjLsNByGRHyHMjbnWx4e3ZCp64zRIMgkTE/s1600/9+-+Cin%C3%A9fan+2.png"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-10w7wZt9dyl4UCSe3yFESHzZTsGa-GvwRL38b5GjrPB-hAMLoxT813G8Z45ns9GyCgpir-DiAnmFq7RdyRyAOG2su4968BHhA-qyj-fkeAjLsNByGRHyHMjbnWx4e3ZCp64zRIMgkTE/s400/9+-+Cin%C3%A9fan+2.png" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487098318676673538" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 300px; " /></a> <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinZMN125QRMXjVXGoRhvhIS_VY6N2EA5vTToYozqLA4BuxDFPQ9bNn-DDA_fBUGOYzapjGUmZLCpuPEtjsfNYonehPxAjFO5zocJ98njwxvBEL0_qrhZsoelBEQaG_fpKbuu1kf8kkg0c/s1600/9+-+Cin%C3%A9fan+1.png"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinZMN125QRMXjVXGoRhvhIS_VY6N2EA5vTToYozqLA4BuxDFPQ9bNn-DDA_fBUGOYzapjGUmZLCpuPEtjsfNYonehPxAjFO5zocJ98njwxvBEL0_qrhZsoelBEQaG_fpKbuu1kf8kkg0c/s400/9+-+Cin%C3%A9fan+1.png" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487098301369845970" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 300px; " /></a><br /><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style=" line-height: normal; white-space: pre; font-family:Arial, Helvetica, sans-serif;">Michael Jackson répète son rôle chez lui</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal;"><span class="Apple-style-span" style="line-height: 24px;"><br /></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><b><span style="mso-tab-count:1"></span></b><span style="font-weight:normal"><i><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span> </span>Thriller</i></span> s'inspire de l'univers des films d'horreur chers à Michael. On voit donc sur le cinéma une multitude d'affiches de films de Vincent Price, qui pose sa voix grave et ténébreuse lors d'un "rap" sur la fin de la chanson, auquel <i>Thriller</i><span style="font-style:normal"> fait référence : </span><i>The Mad Magician</i><span style="font-style:normal"> (John Brahm, 1954), </span><i>House of Wax</i><span style="font-style:normal"> (André De Toth, 1953), </span><i>The Mask of the Red Death</i><span style="font-style:normal"> (Roger Corman, 1964). Mais aussi un clin d'œil du réalisateur avec l'affiche du film </span><i>Schlock</i><span style="font-style:normal"> (John Landis, 1973), film sur lequel travaillait déjà Rick Baker, responsable des maquillages et transformations ultra réalistes d'</span><i>An American Werewolf In London </i><span style="font-style:normal">(pour lesquels il remporta l'oscar du meilleur maquillage en 1982) et qui sera donc chargé de transformer Michael Jackson en Loup-Garou et en Zombie. Mais "Schlock" est aussi le terme générique qu'on donne aux mauvais films de monstres des années 50/60, autrement dit des films dont on voit les affiches dans l'entrée du cinéma. Ces films sont ringards pour certains et cultes pour d'autres, on voit bien de quel côté se placent Michael Jackson et John Landis. </span><i>Thriller</i><span style="font-style:normal"> se veut une fusion (comme toujours avec Michael) subtile des genres, aussi retrouve-t-on dans le film tous les codes des "schlock" : le jeune couple en balade romantique tombant en panne au milieu de la forêt, la nuit de pleine lune, le loup-garou, les zombies sortant du cimetière, la maison abandonnée de </span><i>Psycho </i><span style="font-style:normal">(Alfred Hitchock, 1960), bien que ce dernier film n'appartienne évidemment pas aux "schlock". </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhztsn6gLQLV4qO6OoopES9d3XIJlq3eQTSpIN75k5k_iNu0dDOwGhimZEmBvWZ9BVGz6uuvOPP15idH47NFfeTn83lY6Xj1W2a_n9pVByMQiV0G6KiCAnUrooQTngCrIny-7zRhOqR5Lw/s1600/10+-+Le+CINEMA.png"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhztsn6gLQLV4qO6OoopES9d3XIJlq3eQTSpIN75k5k_iNu0dDOwGhimZEmBvWZ9BVGz6uuvOPP15idH47NFfeTn83lY6Xj1W2a_n9pVByMQiV0G6KiCAnUrooQTngCrIny-7zRhOqR5Lw/s400/10+-+Le+CINEMA.png" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487098328397531634" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 300px; " /></a> <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBokvuUtwMEzc_tjXYKG7JzbnFVXLzjosESv3fb8EHf3avFINe3lvcEa25QYn-PeWpX9yLEGEVlKvBoRw0fA3sHOU-4RBhdT8FcoeYbOH9rsvMBl5tCxAcF4615fgH7cIXncu39a02e7g/s1600/9+-+Cin%C3%A9fan+-+affiches+en+arri%C3%A8re+plan.png"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBokvuUtwMEzc_tjXYKG7JzbnFVXLzjosESv3fb8EHf3avFINe3lvcEa25QYn-PeWpX9yLEGEVlKvBoRw0fA3sHOU-4RBhdT8FcoeYbOH9rsvMBl5tCxAcF4615fgH7cIXncu39a02e7g/s400/9+-+Cin%C3%A9fan+-+affiches+en+arri%C3%A8re+plan.png" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487096877307294002" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 300px; " /></a></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="font-style:normal"><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>Cependant, </span><i>Thriller</i><span style="font-style:normal"> devient beaucoup plus qu'un simple film hommage à ces vieux films des années 50 lorsqu'il intègre en plein milieu du récit un véritable numéro de comédie musicale. La chorégraphie mise au point par Michael Jackson et Michael Peters a été spécifiquement étudiée pour ne pas avoir l'air ridicule, en effet le danger était grand de faire de cette danse avec des zombies un moment des plus comiques. Cela frôle le grotesque et c'est justement pour cette raison que le film est touché par une certaine grâce poétique. Les quelques repères qui nous restaient s'effondrent. On ne sait plus très bien si c'est Michael Jackson qui s'est perdu dans un film de George A. Romero ou si ce sont ces morts-vivants qui se sont égarés dans une comédie musicale. La fusion est parfaite et terrifiante. Terrifiante parce que cette sarabande mêlant morts et vivants cherche à envoûter la jeune fille comme elle envoûte le spectateur, le visage fermé et mort de ces zombies fait froid dans le dos lorsqu'ils regardent la camera, et par extension le spectateur, pendant qu'ils effectuent leur pas désarticulés. Cette danse macabre est un moment en suspend car aussitôt la chorégraphie terminée, les zombies reprennent leur marche et la fille se réfugie dans une maison abandonné. Michael Jackson redevient zombie et la narration cinématographique reprend ses droits sur la musique. Ils laissent la chanson derrière eux car fondamentalement le film ne sert pas de socle au </span><i>single</i><span style="font-style:normal">, il existe pour lui même. Le film raconte une histoire soutenue par une chanson et recycle ainsi le principe ancestral de la comédie musicale hollywoodienne classique. Cette synthèse inédite des genres permet au film d'échapper à toute classification connue, il est donc impossible de voir le film comme une parodie. Michael Jackson intègre les genres, les fusionne, les mélange, en fait un cocktail explosif<span style="mso-spacerun:yes"> </span>mais toujours dans un respect absolu de leur tradition cinématographique. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgC2xUU4wayLF_8e3FwZAy87e5xzZPx9eKLY6U9_lnHCF2vNVx3VxsvmLiVDwzMgVZiYWMcV2ziFgX5VwUS1puxtJqkBsgtPmKTpSwSVoOIo7ehGupYMHTbmLUNkjGH6Xu83Z9lVoCjUIA/s1600/41.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgC2xUU4wayLF_8e3FwZAy87e5xzZPx9eKLY6U9_lnHCF2vNVx3VxsvmLiVDwzMgVZiYWMcV2ziFgX5VwUS1puxtJqkBsgtPmKTpSwSVoOIo7ehGupYMHTbmLUNkjGH6Xu83Z9lVoCjUIA/s400/41.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487099413321555138" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 273px; " /></a> <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiNQGzMTiboQ3VgZaonggFURBz17c7MFGLIM80KQNepie45Cs_VrkTHSK01W1Is5uM2_D6vR3vewlc_eSzUKEVOuQizWkmQQDvrTR-3-om6EKjr2e9-ah6QzXgPOKbmdRyLoAd_EJvDtvE/s1600/020.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiNQGzMTiboQ3VgZaonggFURBz17c7MFGLIM80KQNepie45Cs_VrkTHSK01W1Is5uM2_D6vR3vewlc_eSzUKEVOuQizWkmQQDvrTR-3-om6EKjr2e9-ah6QzXgPOKbmdRyLoAd_EJvDtvE/s400/020.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487099403557331570" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 287px; " /></a></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i>Les Damnés de la musique noir <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i><br /></i></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal; line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLvOxNYh7TRT7dTCrVzSzQZ0XVJrkeyWM-BShrpVuTM32wNSNtR1akFP66qAhyeG5P0T6MKGxRFEnymtu0N-z3vrpxhIWKLx6rUFX9VxggFt2i828hFn2bvUezEWWxji1lrO4Jh_qvcMk/s1600/11+-+1er+Zombie+de+l%27hisoire+1.png"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLvOxNYh7TRT7dTCrVzSzQZ0XVJrkeyWM-BShrpVuTM32wNSNtR1akFP66qAhyeG5P0T6MKGxRFEnymtu0N-z3vrpxhIWKLx6rUFX9VxggFt2i828hFn2bvUezEWWxji1lrO4Jh_qvcMk/s400/11+-+1er+Zombie+de+l%27hisoire+1.png" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487098336733710770" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 300px; " /></a> <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEisoYwNwWteOf99vof48iplBizQEf4L_LQiqFdUzBSfEMbKfSOlm2z-IyPmyvqf7pQzOx3-Uo4z-4oeO8Si0Rt0fe-YSwNBArYkptEAOcPRh0SJ4pbJ64OVhRcWs2XG-6nP7RkTnZDEUlY/s1600/livingdead.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEisoYwNwWteOf99vof48iplBizQEf4L_LQiqFdUzBSfEMbKfSOlm2z-IyPmyvqf7pQzOx3-Uo4z-4oeO8Si0Rt0fe-YSwNBArYkptEAOcPRh0SJ4pbJ64OVhRcWs2XG-6nP7RkTnZDEUlY/s400/livingdead.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487102871875471154" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 272px; " /></a></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i><br /></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i><span style="mso-tab-count:1"></span></i><span style="font-style:normal"><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> <span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span></span> </span>L'influence majeure de la seconde partie de </span><i>Thriller</i><span style="font-style:normal"> est bien évidemment le film de George A. Romero </span><i>Night Of The Living Dead</i><span style="font-style:normal"> de 1968. Michael Jackson reprend à son compte la figure moderne du zombie que Romero a crée avec son film. Rappelons que le zombie est probablement la figure symbolique la plus importante inventée au cours du Nouvel Hollywood : Mouvement de contestation dans le cinéma américain des années 70 qui se posait en opposition du Cinéma Classique Hollywoodien qui existait jusqu'alors. Il est considéré par certains comme le second âge d'or d'Hollywood. Symbole de la révolution, image du refoulé de l'Amérique, porte-parole des minorités qui imposent leur présence dans le cadre (comme Michale Jackson imposa la sienne sur MTV). Le premier zombie de </span><i>Night Of The Living Dead</i><span style="font-style:normal"> fait son apparition depuis le fond du cadre, à l'horizon et s'approche. Cette mise en scène évoque le retour, il marque le retour du refoulé du cinéma américain classique.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal;"><span class="Apple-style-span" style=" white-space: pre; font-family:Arial, Helvetica, sans-serif;font-size:12px;"><object width="480" height="385"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/SDfJ5z1eUrQ&hl=fr_FR&fs=1&"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/SDfJ5z1eUrQ&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="480" height="385"></embed></object></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="font-style:normal"><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span> </span>Le zombie cristallise ce refoulé, il est le monstre, le vampire, le loup-garou, l'indien, le noir resté hors champ, dans le domaine de l'invisible. Or, dans </span><i>Thriller</i><span style="font-style:normal">, les morts sortent véritablement de leur tombe, ce qui veut dire que ces minorités qui se révèlent n'ont jamais eu droit au cadre. Il n'y a pas de retour pour eux, c'est un allé simple véritablement inédit. Les zombies jacksonniens sont noircis par la terre de laquelle ils se sont extirpés. Ils sont les artistes noirs qui n'avaient jamais eu accès à la lumière des projecteurs et qui sortent des tombes musicales si souvent pillées par les artistes blancs. Ils sont les Bill Robinson, les Nicholas Brothers, les Berry Brothers, les Bill Bailey et autres Buck and Bubbles qui n'ont pu accéder à une notoriété égale à celle des artistes blancs en leur temps et dont la reconnaissance de leur talent fut un bien plus dur labeur. Si Michael Jackson allait devenir le premier noir à se déguiser en blanc, il n'oubliait pas tous ces blancs qui avaient usurpé l'identité des noirs lors des minstrel show, à l'instar d'un certain "Chanteur de Jazz", en 1927<a style="mso-footnote-id:ftn3" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=889888160911663610&postID=2199159074521442704#_ftn3" name="_ftnref3" title=""><span class="Caractresdenotedebasdepage"><span style="mso-special-character:footnote">[3]</span></span></a>. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal;"><span class="Apple-style-span" style="line-height: 24px;"><br /></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgkUeY_PqeoxCp3wrMit7nVWS1zKNGlOcAI4IKteRgww5t82yvALWUWVd68NbZcl5pyA0wPv_f0HmwSu0MCqXIsZyTUMhrjTVbPyDIIgMFes3zasdWja_x9t6f2uHTu_8g8CMhwYugoqWg/s1600/12+-+Sortir+de+terre+2.png"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgkUeY_PqeoxCp3wrMit7nVWS1zKNGlOcAI4IKteRgww5t82yvALWUWVd68NbZcl5pyA0wPv_f0HmwSu0MCqXIsZyTUMhrjTVbPyDIIgMFes3zasdWja_x9t6f2uHTu_8g8CMhwYugoqWg/s400/12+-+Sortir+de+terre+2.png" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487099386720408674" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 300px; " /></a> <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpn-zDNUxCPLgFMrlCLVIT_7BucQHB1gyjXkOQ2zFCQp2Z4fHz5exqLtxeHMkQH_kF0J5U31JsomhERv7kEa_quOeWEtwDR6RsEiSyyEiSpG9zZAD7qAlltgTrS3DKUusLJ7S20vGNSNw/s1600/13+-+les+zombies+se+donnent+la+main.png"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpn-zDNUxCPLgFMrlCLVIT_7BucQHB1gyjXkOQ2zFCQp2Z4fHz5exqLtxeHMkQH_kF0J5U31JsomhERv7kEa_quOeWEtwDR6RsEiSyyEiSpG9zZAD7qAlltgTrS3DKUusLJ7S20vGNSNw/s400/13+-+les+zombies+se+donnent+la+main.png" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487099396382727986" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 300px; " /></a></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="font-style:normal"><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> <span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span></span>Avec Thriller, Michael Jackson insuffle une nouvelle énergie à la figure Romerienne du Zombie, il lui insuffle une énergie qu'il puise dans sa musique, la sienne. C'est évidemment le "beat" tonitruant et le riff de cette double note de basse funky qui fait trembler la terre et réveille les morts. C'est la musique qui a avant tout permis de faire cette révolution nouvelle des morts-vivants de la musique noire américaine. Il ne fallait pas seulement entendre (sur les ondes) mais voir de façon la plus globale et mondialisée possible ce que pouvait offrir de mieux la musique noire en 1982, c'était une double révolution, le chanteur produisait de la musique à voir.</span><span style="font-family:Tahoma;"> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="font-family:Tahoma;"> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%">"Michael Jackson a permis aux Noirs de se voir enfin à l'écran et, plus encore, de mirer ce qu'ils avaient enfanté de plus brillant."<span class="Caractresdenotedebasdepage"><span><a style="mso-footnote-id:ftn4" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=889888160911663610&postID=2199159074521442704#_ftn4" name="_ftnref4" title="">[4]</a></span></span><b><o:p></o:p></b></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><embed src="http://media.mtvnservices.com/mgid:uma:video:vh1.com:26726" width="512" height="319" wmode="transparent" type="application/x-shockwave-flash" flashvars="configParams=uri%3Dmgid%3Auma%3Avideo%3Avh1.com%3A26726%26instance%3Dvh1classic" allowfullscreen="true" allowscriptaccess="always" base="."></embed></p><div><a style="padding:0px 4px 0px 10px; font-family:Verdana,sans-serif; font-weight:bold; font-size:10px; color:#000000; text-decoration:none;" href="http://www.vh1.com/shows/" onmouseover="this.style.textDecoration='underline'" onmouseout="this.style.textDecoration='none'" target="_blank">VH1 TV Shows</a> | <a style="padding:0px 4px 0px 10px; font-family:Verdana,sans-serif; font-weight:bold; color:#000000; font-size:10px; text-decoration:'none';" href="http://www.vh1.com/video/music.jhtml" onmouseover="this.style.textDecoration='underline'" onmouseout="this.style.textDecoration='none'" target="_blank">Music Videos </a> | <a style="padding:0px 4px 0px 10px; font-family:Verdana,sans-serif; font-weight:bold; color:#000000; font-size:10px; text-decoration:none;" href="http://www.vh1.com/photos/" onmouseover="this.style.textDecoration='underline'" onmouseout="this.style.textDecoration='none'" target="_blank">Celebrity Photos</a> | <a style="padding:0px 4px 0px 10px; font-family:Verdana,sans-serif; font-weight:bold; color:#000000; font-size:10px; text-decoration: none;" href="http://www.vh1.com/news/" onmouseover="this.style.textDecoration='underline'" onmouseout="this.style.textDecoration='none'" target="_blank">News & Gossip</a></div><p></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal; "><span style="font-family:";"><span class="Apple-style-span" style=" ;font-size:medium;"><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span> </span>La sortie du film fut un événement mondial, avec bandes-annonces, making-of en cassette (idée geniale que reprendra le milieu du cinéma, les ventes de ces cassettes servirent à financer le film, ce fut la plus grosse vente de cassette vhs au monde) et diffusion en </span><i><span class="Apple-style-span" style=" ;font-size:medium;">prime time</span></i></span><span style="font-family:";"><span class="Apple-style-span" style=" ;font-size:medium;">. Ce fut également l'occasion pour toute une génération de jeunes américains de découvrir leur premier film d'horreur à la télévision à une heure de grande écoute. Avec </span><i><span class="Apple-style-span" style=" ;font-size:medium;">Thriller</span></i></span><span style="font-family:";"><span class="Apple-style-span" style=" ;font-size:medium;">, Michael Jackson fit alors durablement exploser les barrières qui séparaient les artistes noirs d’un large public multiracial. En témoigne d’ailleurs le dernier plan du film : le chanteur se retourne vers la caméra, yeux et sourire terrifiants, l'image se fige et dans un rire démoniaque il semble dire </span><i><span class="Apple-style-span" style=" ;font-size:medium;">« Maintenant je suis là, et pour longtemps ! »</span></i></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal;"><i><br /></i></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal;"><i></i></span></p><i><div id="allocine_blog" style="text-align: center;width: 450px; height: 280px; "><object height="100%" width="100%"><param name="movie" value="http://www.allocine.fr/blogvision/19120931"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowScriptAccess" value="always"><embed src="http://www.allocine.fr/blogvision/19120931" type="application/x-shockwave-flash" width="100%" height="100%" allowfullscreen="true" allowscriptaccess="always"></embed></object></div></i><p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><b> <o:p></o:p></b></p> <span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;"><br /></span><div style="mso-element:footnote-list"><br /><hr align="left" size="1" width="33%"> <div style="mso-element:footnote" id="ftn1"> <p class="MsoFootnoteText"><a href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=889888160911663610&postID=2199159074521442704#_ftnref1" name="_ftn1" title=""><span class="Caractresdenotedebasdepage"><span><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;">[1]</span></span></span></a><span><span><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;"> </span></span><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;"> Ebony Magazine, </span><i><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;">Michael Jackson 25 years after Thriller</span></i></span><span><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;">, décembre 2007</span><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;"><o:p></o:p></span></span></p> </div> <div id="ftn2"> <p class="MsoFootnoteText"><a href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=889888160911663610&postID=2199159074521442704#_ftnref2" name="_ftn2" title=""><span class="Caractresdenotedebasdepage"><span><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;">[2]</span></span></span></a><span><i><span><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;"> </span></span><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;"> "Oui, tu étais là, et grâce à toi, il y a maintenant une porte, à travers laquelle nous pouvons tous passer"</span><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;"><o:p></o:p></span></i></span></p> </div> <div id="ftn3"> <p class="MsoFootnoteText"><a href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=889888160911663610&postID=2199159074521442704#_ftnref3" name="_ftn3" title=""><span class="Caractresdenotedebasdepage"><span><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;">[3]</span></span></span></a><span><span><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;"> </span></span><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;"> </span><i><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;">The Jazz Singer</span></i></span><span><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;">, de Alan Crosland, 1927. Premier film parlant de l'histoire du cinéma. Al Jolson dans le film chante et se déguise en noir selon la tradition du Black Face.</span><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;"><o:p></o:p></span></span></p> </div> <div style="mso-element:footnote" id="ftn4"> <p class="MsoFootnoteText"><a href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=889888160911663610&postID=2199159074521442704#_ftnref4" name="_ftn4" title=""><span class="Caractresdenotedebasdepage"><span><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;">[4]</span></span></span></a><span><span><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;"> </span></span><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;"> Sylvie Laurent, La couleur raturée, un entretien pour le Hors-Série Michael Jackson la vraie histoire, Les Inrockuptibles, 2009</span><o:p></o:p></span></p> </div> </div> <!--EndFragment-->YOANN BOMALhttp://www.blogger.com/profile/11212193883568432551noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-889888160911663610.post-8538502896254009252010-06-21T07:21:00.000-07:002010-06-27T06:48:05.070-07:00II - 1. - a)<p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><u>II – MICHAEL JACKSON ECRIT SON HISTOIRE DU CINEMA<o:p></o:p></u></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span class="Apple-style-span" style="text-decoration: underline;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="text-decoration: underline;"><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal; -webkit-text-decorations-in-effect: none; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjam_Jt03l9CRpUpqM2isWF_Z-__pN32-svbVHfhEo1H9DKPMxR7hGJlvCZ4YD9ModTlNf5tX-2Efa4JqlVAe2Y9sIksXLIq4JAZxgMEKvFYDm_rnqz66Ap5mAteejetk08SUA7np8hyphenhyphenOk/s1600/005.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjam_Jt03l9CRpUpqM2isWF_Z-__pN32-svbVHfhEo1H9DKPMxR7hGJlvCZ4YD9ModTlNf5tX-2Efa4JqlVAe2Y9sIksXLIq4JAZxgMEKvFYDm_rnqz66Ap5mAteejetk08SUA7np8hyphenhyphenOk/s400/005.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487439670205699554" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 269px; " /></a></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span class="Apple-style-span" style="text-decoration: underline;"><br /></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%">Michael Jackson raconte son apprentissage et témoigne de sa passion pour le cinéma :<o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> Moonwalk p259<o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>"En travaillant sur </i>Captain EO<i>, mes sentiments positifs à l'égard du cinéma se sont encore renforcés, et j'ai compris que c'est la direction que j'aimerais prendre à l'avenir. J'aime le cinéma, et cela depuis que je suis petit. Pendant deux heures, on peut s'évader. C'est ce que j'aime avec les films. Je m'assois et me dis : "OK, plus rien d'autre n'existe à présent. J'ai envie qu'on m'emporte dans un monde merveilleux où les soucis, les chagrins et les horaires de travail n'existent plus." J'aime aussi être devant une caméra 35mm. Je me souviens que mes frères disaient toujours : "Vivement que ce tournage soit terminé." Moi, je ne comprenais pas pourquoi ils n'aimaient pas ça. Je n'en perdais pas une miette, j'observais tout ce qui se passait et j'essayais d'apprendre, de comprendre ce que le réalisateur voulait obtenir de nous, ce que faisait l'éclairagiste. Je voulais savoir d'où venais la lumière et pourquoi le réalisateur recommençait la même scène autant de fois. J'aimais bien apprendre que le script allait changer. Voilà comment s'est passé mon apprentissage dans ce milieu. Générer de nouvelles idées est tellement excitant pour moi, et l'industrie du film semble apparemment souffrir d'un manque d'idées originales. Tellement de gens font la même chose. (…) Georges Lucas et Steven Spielberg sont des exceptions. Moi j'ai envie de changer certaines choses, et j'espère bien y arriver un de ces jours"<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i><br /></i></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><i><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal; line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXWnEBFxzSj8r9D5Omx_0BKy8TMB7ZqmFJu32DlwtgenTtSjpV187lZ2xKGSsqosujKsjaLYAqqfxubU1NrUirR-FlDOxoEZHe28DyM2miNbClxxYYCkAY71eKw109mttIhyphenhyphen_YxbUo_1I/s1600/31376_106297169416964_106292586084089_49712_4581608_n.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXWnEBFxzSj8r9D5Omx_0BKy8TMB7ZqmFJu32DlwtgenTtSjpV187lZ2xKGSsqosujKsjaLYAqqfxubU1NrUirR-FlDOxoEZHe28DyM2miNbClxxYYCkAY71eKw109mttIhyphenhyphen_YxbUo_1I/s400/31376_106297169416964_106292586084089_49712_4581608_n.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487439674493667570" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 265px; " /></a></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i><br /></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span> </span>Longtemps avant de vouloir dévorer sa petite amie dans <i>Thriller</i><span style="font-style:normal">, Michael Jackson est un dévoreur de film. Nous avons vu, grâce notamment à la confidence de Sammy Davis Jr., comment Michael a pu accéder à autant de films dans sa jeunesse. Lui qui ne pouvait que rarement aller dans les cinémas demandait directement à ses idoles les cassettes et bandes de leurs films. Paul McCartney est connu pour posséder une des plus grandes vidéothèques de dessin animés et de films d'animation au monde, c'est sa passion. Au début des années 80, lorsque l'ancien Beatles fréquentait l'ancien Jackson 5, les deux compères passaient des heures et nuits entières, quand ils n'étaient pas en studio, à regarder des dessins animés, des vieux cartoons et des films d'animation en pâte à modeler que Michael découvrait avec enthousiasme. Comme les enfants le font dans la cour de récréation, Michael faisait des échanges de cassettes avec ses idoles, même si ce n'était souvent pas nécessaire, car ces vieilles stars tels que Sammy Davis, Fred Astaire ou Gene Kelly était réellement flattés qu'ils soient une influence pour la plus grande star du moment. Michael Jackson se nourrissait de tous ces géants qui l'avaient précédé.<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:92.7pt;text-align:justify;text-indent:-18.0pt;line-height:150%;mso-list:l1 level1 lfo2;tab-stops:list 92.7pt">1.<span style="font:7.0pt "Times New Roman""> </span>Faire sien le Cinéma dans sa globalité<o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" align="right" style="margin-left:2.0cm;text-align:right;line-height:150%"><i>"Michael is a sponge"<a href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=889888160911663610&postID=853850289625400925#_ftn1" name="_ftnref1" title=""><span class="Caractresdenotedebasdepage"><span class="Apple-style-span" style="color:#000000;">[1]</span></span></a></i><span style="font-style:normal;font-size:10.0pt;"><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" align="right" style="margin-left:2.0cm;text-align:right;line-height:150%"><span style="font-size:10.0pt;">Quincy Jones, Michael Jackson HS Les Inrockuptibles, 2009<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:110.2pt;text-align:justify;text-indent:-18.0pt;line-height:150%;mso-list:l0 level1 lfo1;tab-stops:list 110.2pt">a)<span style="font:7.0pt "Times New Roman""> </span><u>Tous les genres du Cinema<o:p></o:p></u></p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify;line-height:150%"><span class="Apple-style-span" style="text-decoration: underline;"><br /></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span> </span>L'idée de Michael Jackson est de transformer le format des clips en de véritables films de cinéma. Tournés en pellicule, s'ouvrant et se fermant sur des génériques et surtout suivant une narration soutenu par la chanson et non l'inverse, ils tirent peu à peu le médium vers une certaine forme cinématographique. Cependant il ne faut pas oublier qu'à l'origine de ce désir se trouve une frustration soudée par l'échec de son premier film au cinéma <i>The Wiz</i><span style="font-style:normal">. Une comédie musicale qui plus est, son genre de prédilection. A la fin des années 70, début des années 80, la comédie musicale vit ses dernières heures de gloires au travers d'une revisitation plus moderne du genre, au niveau du traitement de l'histoire mais aussi de la musique. Citons des films comme </span><i>Saturday Night Fever</i><span style="font-style:normal"> (John Badham, 1977), </span><i>Grease </i><span style="font-style:normal">(Randal Kleiser, 1978), </span><i>Hair</i><span style="font-style:normal"> (Milos Forman, 1979), </span><i>The Blues Brothers </i><span style="font-style:normal">(John Landis,1980) ou </span><i>Fame</i><span style="font-style:normal"> (Alan Parker, 1980). Après ces quelques succès, le genre tombera en désuétude aux Etats-Unis avant que Disney ne reprenne le flambeau aux débuts des années 90 en proposant au public un nouveau genre de films d'animation musicale avec </span><i>The Little Mermaid</i><span style="font-style:normal"> (John Musker & Ron Clements, 1989), </span><i>The Beauty and The Beast</i><span style="font-style:normal"> (Kirk Wise & Gary Trousdale, 1991), </span><i>Aladdin</i><span style="font-style:normal"> (John Musker & Ron Clements, 1992) et </span><i>The Lion King</i><span style="font-style:normal"> (Roger Allers & Rob Minkoff, 1994) comme apothéose. Cette série de films constituera le premier âge d'or du studio depuis la mort du créateur. Aussi les années 80 représentent-t-elles un véritable vide pour le genre, une brèche béante dans laquelle Michael Jackson va s'engouffrer, pour proposer un avenir possible au genre : le </span><span><i>short musical.</i></span> Ses courts-métrages musicaux seront en effet un souffle nouveau pour la comédie musicale, il est à ce propos amusant de constater que c'est au moment où Michael Jackson se penchera vers l'animation avec des courts-métrages comme <i>Leave Me Alone </i><span style="font-style:normal">ou</span><i> Speed Demon </i><span style="font-style:normal">en 1989, que Disney produira son premier musical d'animation la même année. Contrairement aux dernières productions musicales du cinéma qui tentaient de moderniser les thèmes et la musique, un film comme <i>Saturday Night Fever </i>tentait en effet de combiner les préoccupations des jeunes de l'époque tout en intégrant la musique Disco du moment.</span> Michael Jackson est trop attaché à la forme classique Hollywoodienne et de Brodway pour aller dans la même direction, sa démarche sera donc de revenir aux sources et de recycler les recettes de l'âge d'or de la comédie musicale en fusionnant les genres. En effet, le propre de la comédie musicale n'est-il pas depuis toujours de s'approprier les autres genres et de les réinventer en musique ? C'est aussi une manière pour Michael Jackson d'étendre ses références et de faire siens tous les genres du cinéma.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-hZLybqljwzTbaZddjD0u60wLhJzNwZ358m99hKYP0GmjrrgkpbvtwKpF8xc4N5667i-aUUfBQ67XYDT7mFgfW0L9U_ylRTnl70rSt2AbJob36HFYGol5cirz7tOfSTC8HyqlV2c89Zo/s1600/588625295.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-hZLybqljwzTbaZddjD0u60wLhJzNwZ358m99hKYP0GmjrrgkpbvtwKpF8xc4N5667i-aUUfBQ67XYDT7mFgfW0L9U_ylRTnl70rSt2AbJob36HFYGol5cirz7tOfSTC8HyqlV2c89Zo/s400/588625295.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487439680657682962" style="cursor: pointer; width: 290px; height: 255px; " /></a></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> <span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span></span>Il faut d'abord noter que certains films de Michael Jackson se réclament de comédies musicales très précises. Si <i>Smooth Criminal </i><span style="font-style:normal">est le véritable remake de</span><i> The Girl Hunt Ballet</i><span style="font-style:normal"> dans </span><i>The Band Wagon, Beat It</i><span style="font-style:normal"> et </span><i>Bad </i><span style="font-style:normal">sont des réponses directes à </span><i>West Side Story. </i><span style="font-style:normal">Ces </span><i>shorts</i><span style="font-style:normal"> sont donc des exceptions dans le sens où ils se réclament d'un film en particulier et par extension à son genre, la comédie musicale. On peut également citer le clip </span><i>Say Say Say,</i><span style="font-style:normal"> qui fait écho à la première partie Flash Back de </span><i>Singing In The Rain.</i><span style="font-style:normal"> Pour ce qui est du reste,</span><i> </i><span style="font-style:normal">Michael Jackson a suffisamment donné dans la comédie lors des sketchs ridicules de ses passages télés avec ses frères, de plus il veut être pris au sérieux dans sa démarche artistique. Michael va donc constamment revisiter les grands genres classiques qui ont marqué Hollwood. Le Film Noir ou de Gangster sera une de ses principales influences. On pense évidemment à toute l'esthétique de </span><i>Billie Jean </i><span style="font-style:normal">comme nous l'avons déjà vu, mais bien sûr aussi à </span><i>Smooth Criminal</i><span style="font-style:normal"> qui rend autant hommage à </span><i>The Band Wagon, </i><span style="font-style:normal">qu'aux films de gangsters auquel les deux films se réfèrent. Son film </span><i>You Rock My World</i><span style="font-style:normal"> renvoie au </span><i>Guys and Dolls </i><span style="font-style:normal">de Joseph L. Mankiewicz sorti en 1954 avec Marlon Brando et Frank Sinatra. Enfin, il y a le court-métrage d'introduction à sa chanson </span><i>Smooth Criminal </i><span style="font-style:normal">pour sa série de concerts avortés de la tournée </span><i>This Is It</i><span style="font-style:normal"> et qui correspond à son dernier court-métrage produit. Pour son dernier film, même s'il ne le savait pas encore, Michael Jackson met en image son désir d'appartenir au cinéma. Intégrant sa propre image dans la célèbre séquence de strip-tease de Gilda, il rattrape au vol le gant de Rita Hayworth. Edard G. Robinson n'en revient pas. Michael se fait alors poursuivre par Humphrey Bogart qui lui tire dessus. A la fin de sa vie, Michael Jackson réalise des films où il se débarasse même de la musique. Il s'intègre au sein d'un film classique Hollywoodien mélangant pèle mêle des images de Gilda, ETC . mais aussi des images de son propre clip de 89 mises en noir et blanc et de nouvelles images tournées un mois avant sa mort. Michael Jackson est intemporel, il appartient à la fois à 1949, 1989 et 2009 . Il traverse les âges et l'histoire du cinéma comme il traverse l'écran. Michael fait donc partie de toute l'histoire du cinéma.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdnJR-Pf0RsILXnWkkY3CF1-rSARwww9q2Ap4dFHHZa2QZJ0ipvFPWIT26rzlnD7xMhVl9oEbNwGxCsHO8bzDp_Sy979BSyI-Ta_9w0VMoGYJ9KEM2IooZ78BYjGJZ5pbtZ6cSX0hKdQ4/s1600/010.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdnJR-Pf0RsILXnWkkY3CF1-rSARwww9q2Ap4dFHHZa2QZJ0ipvFPWIT26rzlnD7xMhVl9oEbNwGxCsHO8bzDp_Sy979BSyI-Ta_9w0VMoGYJ9KEM2IooZ78BYjGJZ5pbtZ6cSX0hKdQ4/s400/010.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487439688510555794" style="cursor: pointer; width: 270px; height: 400px; " /></a> <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjaB1chxLR62H0vfSFww6aObZeKGMrZkqAfIqrLe9jdNx0Qv3XcN5HhqiKkTW5BbuuUuFhLCXAIC80X4at3a_M8N1OPUqtqAlXRP0YLnrEMDgwoV1UcConQRH0kPeTfcRr7_B6dC3Lbmf8/s1600/010-1.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjaB1chxLR62H0vfSFww6aObZeKGMrZkqAfIqrLe9jdNx0Qv3XcN5HhqiKkTW5BbuuUuFhLCXAIC80X4at3a_M8N1OPUqtqAlXRP0YLnrEMDgwoV1UcConQRH0kPeTfcRr7_B6dC3Lbmf8/s400/010-1.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487439682168586802" style="cursor: pointer; width: 288px; height: 400px; " /></a></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>Michael Jackson s'intéresse aussi à un autre genre majeur de l'époque classique comme le Peplum avec <i>Remember The Time.</i><span style="font-style:normal"> Il rend ainsi un hommage appuyé à sa grande amie Elisabeth Taylor par le biais du </span><i>Cléopâtre</i><span style="font-style:normal"> de Mankiewicz (1963). Dans sa démarche de croisements des genres, Michael y intègre également quelques références appartenant au cinéma fantastique, voire de science-fiction, en jouant le rôle d'un personnage magicien arborant l'aspect d'une chevalier Jedi tout droit sortie de </span><i>Star Wars</i><span style="font-style:normal">. Le cinéma fantastique fut probablement la plus grande source d'inspiration pour Michael Jackson; de </span><i>Thriller</i><span style="font-style:normal"> à </span><i>Ghosts</i><span style="font-style:normal">, sa filmographie est parsemée de références à ce cinéma. On y inclut aussi évidemment le cinéma d'horreur qui est un sous-genre du fantastique. Son long-métrage </span><i>Moonwalker </i><span style="font-style:normal">et son gros morceau que représente le film de </span><i>Smooth Criminal</i><span style="font-style:normal"> en constitue la plus marquante manifestation. Michael Jackson joue le rôle d'un personnage magique venant des étoiles et pouvant se transformer en voiture supersonique, en robot façon Transformers, faire revivre un club de gangsters des années 20, lutter contre le trafic de drogue de Joe Pesci tout en menant en parallèle sa carrière de chanteur. Comme nous le verrons plus tard, Michael Jackson cristallise le genre du fantastique à lui tout seul. Pas très loin du registre fantastique, Michael Jackson va également s'investir dans la science-fiction avec des films comme </span><i>Scream </i><span style="font-style:normal">ou bien sur </span><i>Captain EO. </i><span style="font-style:normal">Le premier s'approche plus de l'univers froid de </span><i>2001, </i><span style="font-style:normal">alors que le second produit par George Lucas se rapproche plus de l'épopée galactique de </span><i>Star Wars</i><span style="font-style:normal">, il lui est donc permis de toucher aux deux extrêmes du genre. On le verra jouer dans des films d'animation comme </span><i>Leave Me Alone</i><span style="font-style:normal"> ou </span><i>Speed Demon</i><span style="font-style:normal"> dans son long-métrage </span><i>Moonwalker</i><span style="font-style:normal">. Il touchera également à des genres moins attendus comme le documentaire, en effet certains de ses films composés uniquement d'images d'archives peuvent être considérés comme tel. On pense à son film </span><i>Man In The Mirror</i><span style="font-style:normal">, dans lequel il n'apparaît quasiment pas, ou </span><i>Gone To Soon</i><span style="font-style:normal"> qui n'est composé que d'images du petit garçon Ryan White, ami de Michael et décédé du sida à l'âge de 18 ans, à qui la chanson est dédiée. D'autres films comme le film de </span><i>Heal The World</i><span style="font-style:normal"> ou la version prison de </span><i>They Don't Care About Us </i><span style="font-style:normal">contiennent certaines séquences d'archives mêlées à des images tournées pour les besoin du film. Le dernier film, tourné par Spike Lee, fut d'ailleurs rapidement interdit de diffusion à cause de la violence de certaines images d'archives d'événements historiques qui ont marqué les Etats-Unis, comme l'agression de Rodney King par quatre policiers, les émeutes de Los Angeles en 1992, les manifestations de la place Tiananmen ou la Guerre du Viêt Nam. Michael Jackson va même toucher au méta-film avec</span><i> Liberian Girl </i><span style="font-style:normal">ou </span><i>Black Or White</i><span style="font-style:normal">. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh0xKX8vXQcjmzWiGXmu62Aj8yqVgFLA6SYZWsGwwhDkv8LTn566qYfla-nzgKYGqkfLtxRmaH_fMsIuTVTiwaLYp4BLiuWtXwjxvhuLrO6J3zly8rwPeon6_ZdXIjCl07SKH452QwaHk4/s1600/man-in-the-mirror(18)-m-3.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh0xKX8vXQcjmzWiGXmu62Aj8yqVgFLA6SYZWsGwwhDkv8LTn566qYfla-nzgKYGqkfLtxRmaH_fMsIuTVTiwaLYp4BLiuWtXwjxvhuLrO6J3zly8rwPeon6_ZdXIjCl07SKH452QwaHk4/s400/man-in-the-mirror(18)-m-3.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487449741702688482" style="cursor: pointer; width: 350px; height: 272px; " /></a> <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjayuCrKQxw8V_kOHivJdU_8oMCPIyggLkGjrpk80j5Frrg5wQxIMixpuD2guSVcivmWCnW7JDNg2TghdgyeciprsKmxYcnC-VznFIyNwQNymBicOMrXP3fwus45TuSVGXqQ_pMLVpWoBI/s1600/rio2p.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjayuCrKQxw8V_kOHivJdU_8oMCPIyggLkGjrpk80j5Frrg5wQxIMixpuD2guSVcivmWCnW7JDNg2TghdgyeciprsKmxYcnC-VznFIyNwQNymBicOMrXP3fwus45TuSVGXqQ_pMLVpWoBI/s400/rio2p.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487449750785756050" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 324px; " /></a></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="font-style:normal"><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>Si l'on peut considérer le film-concert comme une genre, on se rappelle comment la captation d'un concert des Rolling Stones en décembre 1969 à Altamont en Californie avait débouché sur un vrai moment de cinéma lorsqu'une jeune noire du nom de Meredith Hunter fut poignardée par un Hells Angels, pourtant chargé de s'occuper de la sécurité, sous l'œil de la caméra, ce qui donna le film </span><i>Gimme Shelter</i><span style="font-style:normal"> (David Maysles, Albert Maysles & Charlotte Zwerin, 1970). Nous y reviendrons, mais Michael Jackson, loin de l'idée de vouloir reproduire les prestations scéniques plates des clips des années 70, va à la fois réintroduire le public à l'image et utiliser le médium pour donner une dimension cinématographique à ses prestations live. Aussi on retrouve un certain nombre de film : </span><i>Dirty Diana, Man In The Mirror</i><span style="font-style:normal"> (</span><i>Moonwalker</i><span style="font-style:normal">), </span><i>Another Part Of Me, Comme Together </i><span style="font-style:normal">(</span><i>Moonwalker</i><span style="font-style:normal">), </span><i>Give In To Me, Will You Be There</i><span style="font-style:normal"> et même </span><i>One More Chance</i><span style="font-style:normal"> qui prenaient le contre-pied des précédents films puisque les rôles de l'artiste et du public étaient inversés. Le film ne se fera jamais, interrompu en plein tournage par sa mise en état d'arrestation du chanteur pour le procès de 2005. On peut compléter la liste en rapprochant le film </span><i>The Triumph</i><span style="font-style:normal"> au genre expérimental, le film de présentation </span><i>History Teaser</i><span style="font-style:normal"> ramène à certains films historiques de propagandes fascistes.</span><i> Who Is It</i><span style="font-style:normal"> réalisé par David Fincher en 1992 emprunte quelque peu au genre classique Hollywoodien s'il en est du Mélodrame. Alors que le film Black Or White concentre à lui seul plusieurs références génériques manquantes au palmarès tels que le Western, la Comédie Familiale, le film Bollywoodien pour finir par une prestation amusante et animée des Simpson, histoire de ratisser le plus large possible.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6PPgPVqdSoxTZtK0925N_ji7LROay54HbMONLxi4vRgis1P9xE5Rj8MQV0tul1_tlqRSjz1Lb4-4ymXixREMSznPEF0S1_hYDF5LRYv2N0LhDfQ3cH5ujYeYVH758R334_B38IufINhk/s1600/childhood.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6PPgPVqdSoxTZtK0925N_ji7LROay54HbMONLxi4vRgis1P9xE5Rj8MQV0tul1_tlqRSjz1Lb4-4ymXixREMSznPEF0S1_hYDF5LRYv2N0LhDfQ3cH5ujYeYVH758R334_B38IufINhk/s400/childhood.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487440289217417378" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 319px; " /></a> <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRGYKfcfOabA9sy__mggntptdtou3kpvchezZIveGjtxDoWLRTH3sKINrC76dDd82RY4Plqq-tAg1jevE34RkW0JYECBrIPUUuC3KcZCKl6qbqtgFdlo85QssdYUJDmjMVNYmidla3foE/s1600/027.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRGYKfcfOabA9sy__mggntptdtou3kpvchezZIveGjtxDoWLRTH3sKINrC76dDd82RY4Plqq-tAg1jevE34RkW0JYECBrIPUUuC3KcZCKl6qbqtgFdlo85QssdYUJDmjMVNYmidla3foE/s400/027.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487440286521107986" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 268px; " /></a><br /><span class="Apple-style-span" style="line-height: 24px;"><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal;"><br /></span></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><!--StartFragment--><span style="Times New Roman";mso-ansi-language:FRfont-family:";font-size:12.0pt;"><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> <span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;"> </span></span><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;">Michael Jackson veut faire siens tous les genres du cinéma, ce faisant, il inscrit ses propres films dans la même tradition générique du cinéma hollywoodien. Mais pour pouvoir intégrer totalement cette grande famille du cinéma comme on l'appelle, il va devoir aller plus loin que la simple représentation. Il va devoir aller chercher les gens du cinéma, ceux qui les font, ceux qui y jouent pour parfaire l'illusion.</span></span><!--EndFragment--> </p> <div style="mso-element:footnote-list"><span class="Apple-style-span" style="font-family:'Times New Roman', serif;"><br /></span></div><div style="mso-element:footnote-list"><div style="text-align: center;"><span class="Apple-style-span" style="font-family:'Times New Roman', serif;"><span class="Apple-style-span" style=" ;font-family:Georgia, serif;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiA2VL54ZieX7papPMAV_J6nKTQk7nMLqQ43t3VRg2HIWFydEduuN8dij13raorsMR8FAfmA6ehdVPxYKn2rjEqqVthwELI77alUuKcIA75yX7miBYH5XS4q4eDsDGZSpQOYf37R8TxN7c/s1600/mi.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiA2VL54ZieX7papPMAV_J6nKTQk7nMLqQ43t3VRg2HIWFydEduuN8dij13raorsMR8FAfmA6ehdVPxYKn2rjEqqVthwELI77alUuKcIA75yX7miBYH5XS4q4eDsDGZSpQOYf37R8TxN7c/s400/mi.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487440295270414290" style="cursor: pointer; width: 277px; height: 400px; " /></a></span></span></div> <hr align="left" size="1" width="33%"> <div style="mso-element:footnote" id="ftn1"> <p class="MsoFootnoteText"><a style="mso-footnote-id:ftn1" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=889888160911663610&postID=853850289625400925#_ftnref1" name="_ftn1" title=""><span class="Caractresdenotedebasdepage"><span style="mso-special-character:footnote">[1]</span></span></a><span style="font-size:10.0pt;"><span style="mso-tab-count:1"> </span> "Michael est une éponge"<o:p></o:p></span></p> </div> </div> <!--EndFragment-->YOANN BOMALhttp://www.blogger.com/profile/11212193883568432551noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-889888160911663610.post-31102556081486454992010-06-21T07:20:00.000-07:002010-06-27T07:29:55.634-07:00II - 1. - b)<p class="MsoNormal" style="margin-left:110.2pt;text-align:justify;text-indent:-18.0pt;line-height:150%;mso-list:l0 level1 lfo1;tab-stops:list 110.2pt">b)<span style="font:7.0pt "Times New Roman""> </span><u>Tous les gens du Cinéma<o:p></o:p></u></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span class="Apple-style-span" style="text-decoration: underline;"><br /></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>Michael Jackson a appris les métiers du cinéma au contact des gens du cinéma.<o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%">Moonwalk p.260<o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i>"Marlon Brando est devenu un ami très proche. Je ne peux pas vous dire tout ce qu'il m'a appris. Ensemble, nous parlons pendant des heures. Il m'a enseigné beaucoup de choses sur les films. C'est un acteur extraordinaire et il a travaillé avec les plus grands du cinéma – des cameramen aux acteurs. Il a un respect de ce métier et de sa valeur artistique qui me sidère. Il est comme un père pour moi. C'est pourquoi le cinéma est mon rêve </i><span style="font-style:normal">numéro un</span><i>, mais j'ai d'autres rêves également."<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i><br /></i></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><i><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal; line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhPr6zbrjoFmVfil0kiqYuahE1PS2q35ESau2pYUYLMVF-awKpTbmGC1p1DOUmHmxDPnyI9Kvl9A54j5v4zrqgg_AAlzZcn2BHqcPBbnmR24xQbAo2_NXX0Tz3CIC8kaz7XXdDBOYtMvc8/s1600/251868.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhPr6zbrjoFmVfil0kiqYuahE1PS2q35ESau2pYUYLMVF-awKpTbmGC1p1DOUmHmxDPnyI9Kvl9A54j5v4zrqgg_AAlzZcn2BHqcPBbnmR24xQbAo2_NXX0Tz3CIC8kaz7XXdDBOYtMvc8/s400/251868.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487452262955232018" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 320px; " /></a> <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiSIeVlt-M3vMjmEe5LwwgnyXcLmePA8o-cSEWcXMC6AuH1EB2crVSNAcDuqHX1L6sTVobzsmQMHuRHfyh9rcNf-0loG0KAnVVF3gIfcPkORM3JtJwRAV0hyphenhyphenxwO7lZTzk2DvLnnHh55eJw/s1600/m2.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiSIeVlt-M3vMjmEe5LwwgnyXcLmePA8o-cSEWcXMC6AuH1EB2crVSNAcDuqHX1L6sTVobzsmQMHuRHfyh9rcNf-0loG0KAnVVF3gIfcPkORM3JtJwRAV0hyphenhyphenxwO7lZTzk2DvLnnHh55eJw/s400/m2.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487452268620941250" style="cursor: pointer; width: 257px; height: 400px; " /></a></span></i></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;">Marlon Brando et Michael Jackson</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i><br /></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> <span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span> </span>Michael Jackson écrit donc en 1988, à une époque où il n'a déjà plus rien à prouver musicalement, que son rêve numéro un pour l'avenir est : le cinéma. Les multiples rencontres qu'il a faites dans sa carrière avec les gens du milieu lui ont permis d'évaluer ce qu'il était possible de faire ou pas et surtout de comment faire. Comme il a commencé à le faire avec Thriller, Michael comprend qu'il ne pourra pas aller jusqu'au bout de son rêve de cinéma tout seul. Il a besoin de ce savoir faire. Pour tirer ses films vers le cinéma, il doit faire venir les personnes compétentes, celles qui font le cinéma. S'il n'est crédité officiellement comme réalisateur que deux fois dans toute sa filmographie pour <i>Jam</i><span style="font-style:normal"> et </span><i>Blood On The Dance Floor, </i><span style="font-style:normal">Michal Jackson n'en demeure pas moins le véritable auteur de la plupart de ses courts-métrages musicaux. Michael Jackson a besoin d'avoir un contrôle sur absolument toutes les phases de production de ses films. L'idée vient quasiment toujours de lui, il élabore l'histoire seul ou avec l'aide d'un scénariste. Pour son moyen-métrage </span><i>Ghosts, </i><span style="font-style:normal">il fera par exemple appel à Stephen King pour écrire le scénario. Michael Jackson intervient dans tous les stades de production de ses films, de l'écriture au tournage, de la mise en scène au montage. Dans les quelques making of existants de ses clips, on le voit souvent attentif à la lumière, notamment dans le documentaire </span><i>This Is It.</i><span style="font-style:normal"> Pour le film d' </span><i>In The Closet, </i><span style="font-style:normal">Michael Jackson ira jusqu'à engager le photographe Herb Ritts pour la réalisation, qui fera alors du film un objet esthétiquement superbe où, baignée dans une lumière sépia, une sensualité inédite naîtra au contact des peaux blanche et noire de Michael Jackson et Naomi Campelll. Mais Michael est aussi bien entendu interprète dans ses films et chorégraphe, pour pouvoir se consacrer pleinement à tous ces domaines il délègue la réalisation même à de fameux réalisateurs qui amènent avec eux bien sûr une vision, un style. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhYQirE3n8S5d_nrN-CrgI5Q293j7_oXilW0AhAR6XEpybjkf1C1wPBiWjY-PgYSEzCI_cQ2QezCCBAI3AmSMtIdRFATG9cdsASOltJDau5UN003_qoDy9xt96UPNBVdPtfB1hL5TC_ees/s1600/3765540154_3e7dcd85d2.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhYQirE3n8S5d_nrN-CrgI5Q293j7_oXilW0AhAR6XEpybjkf1C1wPBiWjY-PgYSEzCI_cQ2QezCCBAI3AmSMtIdRFATG9cdsASOltJDau5UN003_qoDy9xt96UPNBVdPtfB1hL5TC_ees/s400/3765540154_3e7dcd85d2.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487453205697452690" style="cursor: pointer; width: 240px; height: 400px; " /></a> <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhbSgkVnnCTYUinT6w4_2_RafuQgx44Cva6v5lWdJPwAZMqM1u7CPCYSDF0V3DQg3c0oUJmMTkth4e6FQCaTjF2NXDXful5IvVqIuwu7-QWSOTCvjLNSsMlGK0N8Csdl81eylNvcmVL84Q/s1600/1774850664.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhbSgkVnnCTYUinT6w4_2_RafuQgx44Cva6v5lWdJPwAZMqM1u7CPCYSDF0V3DQg3c0oUJmMTkth4e6FQCaTjF2NXDXful5IvVqIuwu7-QWSOTCvjLNSsMlGK0N8Csdl81eylNvcmVL84Q/s400/1774850664.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487453208242654434" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 400px; " /></a></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;">Michael Jackson et Naomi Campbell</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> <span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span></span>On constatera pourtant pour la plupart d'entre eux comment leur style doit s'effacer quelque peu lorsqu'ils travaillent pour Michael Jackson, ou peut-être faudrait-il parler d'adaptation. Michael Jackson voit grand, il fait donc venir les plus grands d'Hollywood jusqu'à lui. Le premier à aider Michael dans la mise en place de son projet artistique est John Landis comme nous l'avons déjà évoqué. Suivra Francis Ford Coppola et George Lucas avec qui il tourne <i>Captain EO</i><span style="font-style:normal"> pour les parcs d'attractions Disney. L'originalité du projet est que Michael Jackson n'en est pas à l'origine, ce sont les studios Disney qui sont venus le chercher. Il découvre alors ce que représente le tournage d'une très grosse production destinée au grand écran. On peut y voir toujours cette malédiction qui interdit à Michael Jackson le circuit de la grande distribution, son film ne sera diffusé que dans un seul cinéma dans le monde "Nowhere Else In The Universe" disait l'affiche : à Disneyland, et il en était ravi. Cette experience va lui donner des envies de grandeurs. Puis vint Martin Scorcese avec qui il pousse la narration un peu plus loin dans le film </span><i>Bad</i><span style="font-style:normal"> (1987), pour la première fois le sujet traité est réellement sérieux puisque le scénario se base sur l'histoire réelle d'un gamin des banlieues américaines qui avait réussi à s'émanciper socialement en faisant de longues études, loin des problèmes de gangs. Après avoir reçu son diplôme, il revint dans sa cité et fut assassiné par jalousie. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLcSuqfo8QnyFH7OIyNFLturzMneCmleV1u_WdXpPjgRE3hV0qbKG01c3okkbiMccf5KKNpTM0Nf36eYIvnBEX41vWay1NWO6LDKwDeIoOK6HWxVSSg1gf5AaljlZMZwNEOlvE8517Vmk/s1600/captain-eo-1986-tour-01-1-g.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLcSuqfo8QnyFH7OIyNFLturzMneCmleV1u_WdXpPjgRE3hV0qbKG01c3okkbiMccf5KKNpTM0Nf36eYIvnBEX41vWay1NWO6LDKwDeIoOK6HWxVSSg1gf5AaljlZMZwNEOlvE8517Vmk/s400/captain-eo-1986-tour-01-1-g.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487454604634151954" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 264px; " /></a> <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj5hhczUMwrjMNRk0vXBZWUP8zxZyJHWsQf8fTzvH0RySAba3hvx__f8D0SQfh6a5ILrb_n0UCIrHPwPIKDsVU382ypm7FENwFkObu5V4CFEd8HnuEIFL2_nSDym0fu2ghP4SvDcz-hGJo/s1600/007.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj5hhczUMwrjMNRk0vXBZWUP8zxZyJHWsQf8fTzvH0RySAba3hvx__f8D0SQfh6a5ILrb_n0UCIrHPwPIKDsVU382ypm7FENwFkObu5V4CFEd8HnuEIFL2_nSDym0fu2ghP4SvDcz-hGJo/s400/007.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487454620211509874" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 262px; " /></a></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;">Francis Ford Coppola, George Lucas et Michael Jackson</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>Chaque réalisateur vient donc dans l'univers de Michael Jackson et apporte avec lui ce qui fait la particularité de son cinéma, ses lubies, ses obsessions. Pourtant, c'est le phénomène inverse qui se produit, car c'est Michael Jackson qui intègre l'univers des cinéastes, tel un caméléon il se fond dans le décor pour mieux faire ressortir patte. Ceci est caractéristique de la démarche artistique de Jackson, on observe le même phénomène dans le domaine musical : lorsqu'il<span style="mso-spacerun: yes"> </span>invite Paul McCartney pour un duo sur son album <i>Thriller</i><span style="font-style:normal">, il adopte le style ballade pop de l'ancien Beatles, lorsqu'il invite Stevie Wonder sur son album </span><i>Bad</i><span style="font-style:normal"> c'est pour créer un morceau funk propre au style enjoué de Wonder. Lorsqu'il invite le guitariste Eddie Van Halen sur son titre rock </span><i>Beat It</i><span style="font-style:normal">, ce n'est pas pour lui demander de s'adapter à son style, c'est pour apporter ce qu'il sait faire de mieux, un solo de guitare Hard Rock, il fera la même chose avec des guitaristes comme Slash ou Santana. De même, lorsque lui est invité en retour sur les albums de Paul McCartney avec les chansons </span><i>Say Say Say</i><span style="font-style:normal"> et </span><i>The Man</i><span style="font-style:normal"> ou sur celui de Stevie avec la chanson </span><i>Get It</i><span style="font-style:normal">, Michael a toujours la même démarche, les deux premières sont des chansons pop et la dernière est une chanson funk typique. Michael Jackson a une capacité d'adaptation formidable qui lui permet de tirer le meilleur de ses partenaires et d'en tirer profit dans ses propres créations. <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i>"Boogie's got me in a super transe"<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i><br /></i></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><i><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal; line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLRAP0Ab5OPdM4nbpevHWlr2GLPSTeLsFh8G1XK9VAA0Um6eyxtvI01V9aB9polDicHza5iL-zvq80SfbsceE0I0BnbrM4sUwQMijbUs89tqRJagSldQLpiGHXq7iD0NL07Di6LT0GhyphenhyphenU/s1600/6534_232565070719_742205719_8175360_6481893_n.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLRAP0Ab5OPdM4nbpevHWlr2GLPSTeLsFh8G1XK9VAA0Um6eyxtvI01V9aB9polDicHza5iL-zvq80SfbsceE0I0BnbrM4sUwQMijbUs89tqRJagSldQLpiGHXq7iD0NL07Di6LT0GhyphenhyphenU/s400/6534_232565070719_742205719_8175360_6481893_n.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487454631820134034" style="cursor: pointer; width: 360px; height: 400px; " /></a> <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWpw1udW-lVBp9PJ3bAtMz-xEp06uLm-S2RD9DIATbLFwY_q7X6xGumBDDs-Az01mbSKTouoxMAPdexRAy4eA2qaku5sRsDh0VEKdK9akE4XwQhnweqnFLNILU4scPY18adqIBHJpfHWA/s1600/6534_232579930719_742205719_8175729_6562960_n.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWpw1udW-lVBp9PJ3bAtMz-xEp06uLm-S2RD9DIATbLFwY_q7X6xGumBDDs-Az01mbSKTouoxMAPdexRAy4eA2qaku5sRsDh0VEKdK9akE4XwQhnweqnFLNILU4scPY18adqIBHJpfHWA/s400/6534_232579930719_742205719_8175729_6562960_n.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487454626266657522" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 269px; " /></a><br /><span class="Apple-style-span" style="line-height: 24px;"><i><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal; line-height: normal;"><br /></span></i></span></span></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> <span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span></span>Revenons au film <i>Bad.</i><span style="font-style:normal"> Scorsese permet à Michael d'intégrer son style. Le cinéma de Scorcese est un cinéma à la fois violent et spirituel : un cinéma torturé. A un moment de sa carrière où il a besoin de se donner une image plus virile, Michael Jackson va intégrer le cinéma de Scorcese et partager quelques-unes des caractéristiques du personnage scorcesien. Le réalisateur de </span><i>Ragin Bull </i><span style="font-style:normal">(1980) a ses obsessions personnelles comme la violence ou l'affirmation de la virilité. La plupart des héros des films de Scorcese, De Niro en tête, sont des héros virils, brutaux et caractérisés par leur masse corporelle : tout le contraire de Michael Jackson. Cependant, </span><i>Bad</i><span style="font-style:normal"> correspond à un tournant dans la carrière et la vie de Michael. Pour la première fois dans ce film, il se laisse aller à l'improvisation dansée. Il avait improvisé quelques pas pour le clip de </span><i>Billie Jean</i><span style="font-style:normal">, mais rien de comparable à ce que l'on peut voir dans ce nouveau film. On est loin des chorégraphies alignées de </span><i>Beat It, Thriller</i><span style="font-style:normal"> et même </span><i>Captain Eo.</i><span style="font-style:normal"> C'est un fauve en liberté, Michael Jackson se lâche complètement et invente une danse basée sur la désarticulation des mouvements. Bras, jambes, têtes et pieds semblent chez lui ne plus s'articuler comme le commun des mortels, il devient spécialiste du posing cassée, et il bouge plus vite que n'importe qui. C'est lors d'un de ces enregistrements que Michael s'attrapera pour la première fois les parties intimes, devenu une de ses nombreuses signatures. Au moment du tournage il ne s'en était pas rendu compte, mais quand Scorcese l'appela pour revoir la prise, Michael n'en revenait pas, il ne voulait pas garder la prise. Scorcese insista et cette prise figure aujourd'hui dans le montage final du film. En opposition totale avec le personnage qu'il joue dans la partie noir & blanc du film, Michael Jackson est en transe, dans un état de surexcitation typique des personnages scorcesiens. Le corps dansant de Michael Jackson est un corps convulsif. Comme cela avait été le cas pour le film de </span><i>Beat It</i><span style="font-style:normal">, frère jumeau de </span><i>Bad</i><span style="font-style:normal">, la danse est ici un moyen d'exorcisation de la violence. Il y a malgré tout une certaine brutalité dans les improvisations de Jackson, une brutalité vaine, mais c'était bien le but de l'opération.</span><i> Bad</i><span style="font-style:normal"> correspond aussi à un changement physique radical pour Michael Jackson, la transformation est impressionnante et pour les fans qui tentent de l'apercevoir sur le plateau, le choc est parfois rude. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhCsBGG1J5ch_jZl4XdSOQLv5yNL3v-iOLgwohlnRy6jzUTF4FsAwuAVThkaWAHlF5OMhP8OK2M8W2wHg5wAlHduJbMB_H2uXLGW-Pc0FofRNKIdx81I51_Yo3HaqTYfmKCSNugk75IAKo/s1600/mj-martin-scorsese.1246353029.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhCsBGG1J5ch_jZl4XdSOQLv5yNL3v-iOLgwohlnRy6jzUTF4FsAwuAVThkaWAHlF5OMhP8OK2M8W2wHg5wAlHduJbMB_H2uXLGW-Pc0FofRNKIdx81I51_Yo3HaqTYfmKCSNugk75IAKo/s400/mj-martin-scorsese.1246353029.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487456633396504130" style="cursor: pointer; width: 282px; height: 400px; " /></a><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgy4cc991eWbweQkOSMgiIG0pv6i7BcaocsbRVnThpZvcTcmALOuoA47DNQE4T9ZYNA-DP8uIBo-m3cnICTaWlmH1u22WA4t5aDvpjifqE_99ekTgiIBbw_U7lQUnnmQWTAV8aIPre4Wiw/s1600/bad.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgy4cc991eWbweQkOSMgiIG0pv6i7BcaocsbRVnThpZvcTcmALOuoA47DNQE4T9ZYNA-DP8uIBo-m3cnICTaWlmH1u22WA4t5aDvpjifqE_99ekTgiIBbw_U7lQUnnmQWTAV8aIPre4Wiw/s400/bad.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487456623179538034" style="cursor: pointer; width: 243px; height: 191px; " /></a></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;">Martin Scorcese et Michael Jackson</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="font-style:normal"><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>Le corps de Michael Jackson est un corps qui est déjà passé plusieurs fois sur la table d'opération, sa couleur devient incertaine. Michael Jackon n'a jamais connu la violence de la rue comme son acolyte Wesley Snipes à l'écran, pourtant il porte ses propres cicatrices sur le visage, le corps de Michael Jackson est un corps qui a souffert, on peut lire cette souffrance sur ce visage refait au plan qui introduit le bad boy à l'écran. Scorcese a conscience de cette transformation et fait donc apparaître Jackson par un gros plan de son visage. C'est en cela que le personnage de Michael Jackson a toute sa place dans le panel des personnages des films de Scorsese. Plus tard, dans cette même logique scorcesienne du corps douloureux, Michael Jackson passera un autre cap lorsqu'il se présentera sous la forme d'une figure démiurge, voir christique dans ses films et dans sa vie. Cette représentation marquera le basculement du personnage fictionnel dans la réalité de Michael Jackson, lorsqu'il deviendra lui-même un personnage de cinéma. Car comme le dit Pierre Berthomieu :</span><i> "Visiblement, il est très difficile au héros scorcesien de ne pas se prendre pour Jésus."<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i><br /></i></p><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhPaekzWpIZiUjADoXxVtIlo_LDZJjwT078eRHYI8rXTo9Q5gbaBHaz7plRq8HkJqaybdDyD4HmJhW8oIf8wLNzvNk9CC34ZOQwqO5Vb3kIL9V_sVNiyXnjF16VQns8fBde2tcQfOTZTYo/s1600/mj-steven-spielberg-and-stan-winston_jpg.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhPaekzWpIZiUjADoXxVtIlo_LDZJjwT078eRHYI8rXTo9Q5gbaBHaz7plRq8HkJqaybdDyD4HmJhW8oIf8wLNzvNk9CC34ZOQwqO5Vb3kIL9V_sVNiyXnjF16VQns8fBde2tcQfOTZTYo/s400/mj-steven-spielberg-and-stan-winston_jpg.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487456641069307938" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 258px; " /></a> <span class="Apple-style-span" style="font-style: italic; line-height: 24px; "><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal; line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjc8mPJYRLoJ1HPLNDJoWXSjvH7CYAW9CMjJiiLJbVfYzo5ta1CeuZHFavFAyYKZsmJaZh88zz48LJ1EHHAxFzUN5dbCv_FVwTKuJysV8PIEhwlh6d9I0hzDghDS2ecFQy8NOevfxr1OXQ/s1600/img-122703hxvox.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjc8mPJYRLoJ1HPLNDJoWXSjvH7CYAW9CMjJiiLJbVfYzo5ta1CeuZHFavFAyYKZsmJaZh88zz48LJ1EHHAxFzUN5dbCv_FVwTKuJysV8PIEhwlh6d9I0hzDghDS2ecFQy8NOevfxr1OXQ/s400/img-122703hxvox.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487456636573075634" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 265px; " /></a></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space: pre; "> </span></span></div><div><div style="text-align: center;"><span class="Apple-style-span" style=" font-style: italic; line-height: 24px; font-size:small;">Steven Spielberg, Stan Winstson, Francis Ford Coppola et Michael Jackson</span></div><span class="Apple-tab-span" style="white-space: pre; "></span><div><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><i><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal; line-height: normal;"><br /></span></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-spacerun: yes"><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span> </span></span><span style="mso-tab-count:1"> </span>Les deux artistes vont se retrouver sur un point commun : leur passion pour le cinéma classique et surtout les comédies musicales. La partie "chanson" du film <i>Bad</i><span style="font-style:normal"> va donc rejouer un numéro du film </span><i>West Side Story, </i><span style="font-style:normal">il est alors bien difficile de retrouver le style de Martin Scorcese dans cette partie, Michael Jackson prend le dessus. On observera donc avec amusement comment à chaque fois qu'un réalisateur apporte avec lui son style, Michael l'intègre et se l'approprie au point de boucher les espaces permettant au réalisateur de s'exprimer.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEisYKsB8tAZZ_49xftvJOBVqVTPdIUuCUz6M4DYk5UFRuDKjzIP1N8zdu4F1bQl5rbBpHAlSW7fazAdT1pfgsDCjKbN83NaPk9LoiLRuylAH8SGIRPWJvICBpeBgmBN6a2KaqmE-UNoIfw/s1600/008.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEisYKsB8tAZZ_49xftvJOBVqVTPdIUuCUz6M4DYk5UFRuDKjzIP1N8zdu4F1bQl5rbBpHAlSW7fazAdT1pfgsDCjKbN83NaPk9LoiLRuylAH8SGIRPWJvICBpeBgmBN6a2KaqmE-UNoIfw/s400/008.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487457837142767186" style="cursor: pointer; width: 285px; height: 400px; " /></a> <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjzuzHp3JkEj9vPzymZmlPbKZqH7xFCqN4q3lPURqWAy_YHSA0z-7hFr4JTNTjH-Ujx7ZPG_IXwDA3RXBNmPhxjSwZZ6jyYj8CPUNBb9W-pvewjLaXXgOr3xCIOJP87rWw_yXs04POXZGg/s1600/009.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjzuzHp3JkEj9vPzymZmlPbKZqH7xFCqN4q3lPURqWAy_YHSA0z-7hFr4JTNTjH-Ujx7ZPG_IXwDA3RXBNmPhxjSwZZ6jyYj8CPUNBb9W-pvewjLaXXgOr3xCIOJP87rWw_yXs04POXZGg/s400/009.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487457840451095874" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 248px; " /></a></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal;">Spike Lee, Stan Winston et Michael Jackson</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span> </span>Michael Jackson travaillera également avec David Fincher pour le film <i>Who Is It</i><span style="font-style:normal">, alors que </span><i>You Rock My World </i><span style="font-style:normal">sera réalisé par Paul Hunter. David Lynch quant à lui réalisera un court film abstrait promotionnel pour présenter les films tirés de l'album </span><i>Dangerous</i><span style="font-style:normal">. Michael Jackson tournera deux films avec Spike Lee pour la même chanson, </span><i>They Don't Care About Us. </i><span style="font-style:normal">Stan Winston réalisera le moyen-métrage </span><i>Ghosts.<o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i> <o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i><br /></i></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><i><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal; line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjiXpbYjlDXeAU9Q1QngGC3-MhVCjzrbMMHQCuGYExE9iZQcBTaBL0VQxu0rw558tkfeTzAWL5R3gV6h6_0QnGkVEQGRGhqEKAUb538LjWCO6dOxXnQcBcqIhDMO9PFFltj7raAE3Kgd4M/s1600/035.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjiXpbYjlDXeAU9Q1QngGC3-MhVCjzrbMMHQCuGYExE9iZQcBTaBL0VQxu0rw558tkfeTzAWL5R3gV6h6_0QnGkVEQGRGhqEKAUb538LjWCO6dOxXnQcBcqIhDMO9PFFltj7raAE3Kgd4M/s400/035.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487458546077691602" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 264px; " /></a> <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiy7D34EaxpKZl7NNq9JMfhVFSdJVvZZJ6G-_WprvT6Gz03ABZki0fIwwxrItV4xTQAa7yqROVoyApeNRAYC1p1B2gMmDN0ex-zfp8VYX6-FDJ0ttdzm3gCjRMSXuLT-Qrcu3kcOlKxsWY/s1600/036.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiy7D34EaxpKZl7NNq9JMfhVFSdJVvZZJ6G-_WprvT6Gz03ABZki0fIwwxrItV4xTQAa7yqROVoyApeNRAYC1p1B2gMmDN0ex-zfp8VYX6-FDJ0ttdzm3gCjRMSXuLT-Qrcu3kcOlKxsWY/s400/036.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487458527738352658" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 269px; " /></a></span></i></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;">John Landis et Michael Jackson sur le tournage de </span><i><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;">Black or White</span></i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i><br /></i></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i>100% VIP<o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i> <!--StartFragment--> </i></p><i><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"> </span></span><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;">Michael Jackson a également de nombreux amis réalisateurs avec lesquels il n'a pas forcément travaillé, mais qui lui ont appris quantité de choses sur le cinéma. On sait par exemple que lui et Steven Spielberg étaient de grands amis et que la collaboration tant souhaitée n'a jamais pu se faire. Le réalisateur Brett Ratner fut également un confident vers la fin de sa vie, il publiera après la mort de la star une interview privée qu'il avait effectuée en février 2004 dans laquelle le chanteur témoigne une fois de plus de sa passion pour le cinéma. Michael Jackson ne va pas seulement appeler de grands cinéastes pour réaliser ses films, il va également appeler nombre d'acteurs célèbres d'Hollywood pour jouer dans ses films. Il s'agit toujours de cette même démarche d'appartenance au monde du cinéma semblant répondre à cette logique hasardeuse : si de grands acteurs de cinémas jouent dans ses films, c'est bien que ses films sont des œuvres cinématographiques. Un an après la rencontre avec Martin Scorcese, le premier acteur important à jouer dans un film de Michael Jackson n'est autre que Joe Pesci pour </span><i>Smooth Criminal</i><span style="font-style:normal">. Il tient le rôle d'un magnat de la drogue qu'il cherche à déverser dans les cours d'écoles du monde entier. On va retrouver également l'enfant star Macaulay Culkin dans le film </span><i>Black Or White </i><span style="font-style:normal">au côté de George Wendt. Le film </span><i>Remember The Time </i><span style="font-style:normal">propose un casting impressionnant avec Eddie Murphy en Pharaon jaloux, la mannequin Iman Bowie (femme de David) en Reine Nefertiti et le basketteur américain Magic Johnson en guest star. En effet, Michael Jackson ratisse large, inviter des sportifs (Michael Jordan dans le film </span><i>JAM</i><span style="font-style:normal">) ou des mannequins</span><i> </i><span style="font-style:normal">(Naomie Campbell dans le film </span><i>In The Closet</i><span style="font-style:normal">) est une manière d'étendre son domaine d'influence, il n'oublie pas que le mode de diffusion principal de ses films reste la télévision et que depuis les années 90 le médium du vidéo-clip a beaucoup évolué.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><br /></span></p><div style="text-align: center;"><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEsGRV1A4BNKmFieZn8J-1403eGmqViPT1d8sUEXZshL7dh4blXD2rcDyh4p5eLYG2gc0pfHI75nANaGVhraDoQNGEwkpBeLSpcKZz33AL3WdN_1I-9vG5eLVREoKlQfxbar8gRT-KSJA/s1600/liberian+girl+2.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEsGRV1A4BNKmFieZn8J-1403eGmqViPT1d8sUEXZshL7dh4blXD2rcDyh4p5eLYG2gc0pfHI75nANaGVhraDoQNGEwkpBeLSpcKZz33AL3WdN_1I-9vG5eLVREoKlQfxbar8gRT-KSJA/s400/liberian+girl+2.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487459157804099794" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 319px; " /></a> <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhpdjrauunGiLJEqBye12bNEgnOdG7Wy_NmPFkZiJ_1GdV71xAny4quUEq8grloJgeQvm8RvtabJqTDRdMUBgTJ5Ac0yiAchH2iQvUELnkIKGXyAb4rnO4Nw6UUDjI_alkSELlFGQq2Z0g/s1600/liberian+girl+4.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhpdjrauunGiLJEqBye12bNEgnOdG7Wy_NmPFkZiJ_1GdV71xAny4quUEq8grloJgeQvm8RvtabJqTDRdMUBgTJ5Ac0yiAchH2iQvUELnkIKGXyAb4rnO4Nw6UUDjI_alkSELlFGQq2Z0g/s400/liberian+girl+4.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487459163901109986" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 319px; " /></a></span></div><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><!--StartFragment--><span style="font-family:";"><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;"> <span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span> </span></span><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;">Le film </span><i><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;">Liberian Girl</span></i></span><span style="font-family:";"><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;"> es</span><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;">t symptomatique du désir d'appartenance de Michael Jackson au monde hollywoodien. Il réunit au sein d'un même film : Rosanna Arquette, Dan Aykroyd, Mayim Bialik, Lou Diamond-Phillips, Whoopi Goldberg, Richard Dreyfuss, Corey Feldman, Lou Ferrigno, Debbie Gibson, Danny Glover, Steve Guttenberg, Jasmine Guy, Sherman Hemsley, Olivia Hussey, Amy Irving, Malcolm Jamal Warner, Beverly Johnson, Virginia Madsen, Olivia Newton-John qui retrouve pour l'occasion John Travolta, Brigitte Nielsen, Rick Schroeder, Billy Dee Williams ou encore Steven Spielberg. Le tout Hollywood est réuni sur le plateau de tournage du prochain film de Michael Jackson, il s'agit apparemment d'une grosse production. Steven Spielberg est au commande, en effet à défaut d'avoir réellement réalisé un film avec Michael, c'est ce dernier qui va diriger le réalisateur. La star de la musique est absente à l'image mais omniprésente dans toutes les conversations, de ce fait ne n'est plus Michael Jackson qui lorgne à la porte du cinéma mais le monde du cinéma qui tourne autour de Michael Jackson. Chacun veut faire partie du prochain film de la star. À la fin du film, Michael Jackson apparaît enfin à la surprise de tous, descendant d'une grue, caché derrière sa caméra, il vient de réaliser le film lui-même à l'insu des autres célébrités. Arrivant d'en haut, il pose le tout Hollywood à ses pieds et se présente comme une entité créatrice omnipotente, filmant sans être vu, et prenant la place du grand Spielberg qu'il relègue à un simple membre du casting de son film, Michael Jackson tient Hollywood dans sa main.</span></span><!--EndFragment--> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWzSMmaPjzWZyYXl6OSdY7q_fPW5YSrO-8f6jXJdUAodrjffrMgaXb7l76EQbxDBWrRiqYWhBQdcV1j9afE38rxaCORXA7hGS8xWPU_-AZVw_Jl_ivI04KGU2szwL3aL8PKvQ5XtXsTZg/s1600/liberian+girl+5.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWzSMmaPjzWZyYXl6OSdY7q_fPW5YSrO-8f6jXJdUAodrjffrMgaXb7l76EQbxDBWrRiqYWhBQdcV1j9afE38rxaCORXA7hGS8xWPU_-AZVw_Jl_ivI04KGU2szwL3aL8PKvQ5XtXsTZg/s400/liberian+girl+5.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487459169845229362" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 319px; " /></a></span></span></p> <!--EndFragment--> </i><p></p></div></div>YOANN BOMALhttp://www.blogger.com/profile/11212193883568432551noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-889888160911663610.post-76157429667114738442010-06-21T07:19:00.000-07:002010-06-27T07:57:07.903-07:00II - 1. - c)<p class="MsoNormal" style="margin-left:110.2pt;text-align:justify;text-indent:-18.0pt;line-height:150%;mso-list:l0 level1 lfo1;tab-stops:list 110.2pt">c)<span style="font:7.0pt "Times New Roman""> </span><u>Ses maîtres<o:p></o:p></u></p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify;line-height:150%"><span class="Apple-style-span" style="text-decoration: underline;"><br /></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify;line-height:150%"><i>"Learn from the Greats and then, become greater"<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="text-align:justify;line-height:150%"><i><br /></i></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;line-height: 150%; "><i><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal; line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIWBTrGROx5pOE5ya7yW5xUA_I6B09Y_dxB_8f1R9Ni84YM1QDgGzI9N_MtwHN7-fad97te3bf4qX9UcTAaB6GeyYdKlE-8IBZA0Pcajwnk1N-lPJXVd23RzgG8XGQhFaCfaPTP3fqIEQ/s1600/016.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIWBTrGROx5pOE5ya7yW5xUA_I6B09Y_dxB_8f1R9Ni84YM1QDgGzI9N_MtwHN7-fad97te3bf4qX9UcTAaB6GeyYdKlE-8IBZA0Pcajwnk1N-lPJXVd23RzgG8XGQhFaCfaPTP3fqIEQ/s400/016.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487465021000271618" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 305px; " /></a></span></i></p><p class="MsoNormal" style="text-align:justify;line-height:150%"><i><br /></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>Deux de ses plus grandes idoles viennent de son enfance : Charles Chaplin et Walt Disney. Il connaît leurs œuvres sur le bout des doigts. Mais Michael Jackson était surtout fasciné par leur habilité à s'adresser aux masses et à toucher le cœur d'autant de personnes.<o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i>Charlie Chaplin<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i><br /></i></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><i><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal; line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjYQQH-p68ecbhn1E_6KyuT5Gix2e1f57q-0gH723ZrijOcjuzQ3pkjF0nLMsVP4qFobugS2bQzipiHeKXpMwCv2ItMrPbEJ0c4Z8YBCQd4tzhCl4W3o5BoNJ9g16HfjTHrOwPkQzemP9k/s1600/0507_jack_03_47918a.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjYQQH-p68ecbhn1E_6KyuT5Gix2e1f57q-0gH723ZrijOcjuzQ3pkjF0nLMsVP4qFobugS2bQzipiHeKXpMwCv2ItMrPbEJ0c4Z8YBCQd4tzhCl4W3o5BoNJ9g16HfjTHrOwPkQzemP9k/s400/0507_jack_03_47918a.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487463802680441730" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 353px; " /></a></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i><br /></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>Charlie Chaplin est né à Londres en 1889, il fera une carrière exceptionnelle sur plus de 65 ans en Angleterre et aux USA en étant un des artistes les plus créatifs du cinéma muet. À la fois acteur, réalisateur, scénariste, producteur, monteur et compositeur, il contrôlait tout les phases de de production de ses films. Il devint mondialement connu avec son personnage de <i>The Tramp</i><span style="font-style:normal">, </span><i>Charlot</i><span style="font-style:normal"> en français, dans de nombreux courts-métrages puis dans des films tels que </span><i>The Kid </i><span style="font-style:normal">(Charlie Chaplin, 1921),</span><i> The Gold Rush </i><span style="font-style:normal">(Charlie Chaplin, 1925),</span><i> The Circus </i><span style="font-style:normal">(Charlie Chaplin, 1928)</span><i>, City Lights </i><span style="font-style:normal">(Charlie Chaplin, 1931)</span><i>, Modern Times </i><span style="font-style:normal">(Charlie Chaplin, 1936) ou encore</span><i> The Great Dictator </i><span style="font-style:normal">(Charlie Chaplin, 1941).<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQr8um3PtO8otg839KsXsX2bC91VMdbHX_mb30p1BQnphzZ8sFhf80r41VFYiG7BjFUMpXz2D3dm9Hp6v-AM9z4xCj-6tQRjnc5Qa7TmBSgYpnFrsPSpO4NjV_anKXOgpierwTRmDwyYQ/s1600/charlie_chaplin_michael_jackson_01.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQr8um3PtO8otg839KsXsX2bC91VMdbHX_mb30p1BQnphzZ8sFhf80r41VFYiG7BjFUMpXz2D3dm9Hp6v-AM9z4xCj-6tQRjnc5Qa7TmBSgYpnFrsPSpO4NjV_anKXOgpierwTRmDwyYQ/s400/charlie_chaplin_michael_jackson_01.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487463792264876402" style="cursor: pointer; width: 269px; height: 400px; " /></a> <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgky2-QwVw1IeWbt5qVCLhaUIA8_bZERn2mMWCeVHaDg03Bl4ij5ic8O7rPfuYSL89nx4iCmyTPM20bs6SQKYk7iapj6Zhhxaw7Z1lFEhLuYC_cHFNPPhK0k_orMpr1dHocxSu26ScV1E4/s1600/charlie_chaplin_michael_jackson_07.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgky2-QwVw1IeWbt5qVCLhaUIA8_bZERn2mMWCeVHaDg03Bl4ij5ic8O7rPfuYSL89nx4iCmyTPM20bs6SQKYk7iapj6Zhhxaw7Z1lFEhLuYC_cHFNPPhK0k_orMpr1dHocxSu26ScV1E4/s400/charlie_chaplin_michael_jackson_07.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487463785254237490" style="cursor: pointer; width: 267px; height: 400px; " /></a></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>Michael Jackson était en admiration devant Charlie Chaplin, sa vie, son œuvre, son personnage, comme le raconte le photographe britannique Tony Prime<a style="mso-footnote-id:ftn1" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=889888160911663610#_ftn1" name="_ftnref1" title=""><span class="Caractresdenotedebasdepage"><span style="mso-special-character:footnote">[1]</span></span></a>, à propos d'un photoshoot à Londres avec le chanteur alors âgé de 21 ans. Michael Jackson était obsédé par Charlie Chaplin et lui demandait de lui montrer où le comédien était né :<i> "Jackson était fasciné par la vie de Chaplin et voulait savoir tout ce qu'il était possible de savoir sur l'endroit où le comique avait grandit." </i><span style="font-style:normal">Le photographe le conduit donc en voiture dans les quartiers londonien où Chaplin avait passé son enfance. Soudain, Michael voulut s'habiller comme Charlot et poser devant la maison où son idole était née en 1889, rue Stockwell dans le nord de Londres. Michael Jackson était tellement excité par cette séance qu'il demanda s'il pouvait garder les photos pour lui, aussi les photos de cette séance ne furent-elles révélées au public qu'à la suite du décès de la star. Cette épisode marque bien l'amour que Michael Jackson portait à Charlie Chaplin, et son insistance à découvrir les lieux de son enfance souligne l'importance que donne Jackson à cette période de la vie d'un artiste. Chaplin avait grandi dans un milieu très défavorisé comme Jackson et avait en effet eu son premier rôle professionnel à l'âge de huit ans. Chaplin observa : </span><i>"Mon enfance finit à l'âge de sept ans"<a style="mso-footnote-id:ftn2" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=889888160911663610#_ftn2" name="_ftnref2" title=""><span class="Caractresdenotedebasdepage"><span style="mso-special-character:footnote">[2]</span></span></a></i><span style="font-style:normal"> S'il n'est pas tout de suite devenu une star, il s'agit indéniablement d'un des aspects expliquant la profonde identification émotionnelle de Michael Jackson pour Charlie Chaplin. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgPJvq-5zr1EJsWotI8oK3FQU_vOzo20yfcCv_9IQwJIaihyphenhyphen2AinQyd02dcdOYHFkdNA_spCIukFZ9Va_l0Ms8f61ZeQR4yfWxyKH8ppZWDIjIw8fs4OdY_F0YGwaUpCMQnIe59xsevk4s/s1600/charlie_chaplin_michael_jackson_06.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgPJvq-5zr1EJsWotI8oK3FQU_vOzo20yfcCv_9IQwJIaihyphenhyphen2AinQyd02dcdOYHFkdNA_spCIukFZ9Va_l0Ms8f61ZeQR4yfWxyKH8ppZWDIjIw8fs4OdY_F0YGwaUpCMQnIe59xsevk4s/s400/charlie_chaplin_michael_jackson_06.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487463794256281202" style="cursor: pointer; width: 240px; height: 400px; " /></a> <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8PqtE2pOKfmmn9V2VqEeTer7c3-3iafK-A70ZfeT_u6v07tWEvIHwmqy5QD8fxT8_Ho3Sbgtv2rwgd3Wlac_qqe2OIkR79_8DkpK_tarW1dGDVCBtyZc6LMtez2__sIdqwcI7_x8WtJM/s1600/charlie_chaplin_michael_jackson_03.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8PqtE2pOKfmmn9V2VqEeTer7c3-3iafK-A70ZfeT_u6v07tWEvIHwmqy5QD8fxT8_Ho3Sbgtv2rwgd3Wlac_qqe2OIkR79_8DkpK_tarW1dGDVCBtyZc6LMtez2__sIdqwcI7_x8WtJM/s400/charlie_chaplin_michael_jackson_03.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487463798513698146" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 286px; " /></a></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i>The Kid<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i><br /></i></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><i><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal; line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhwWnS88HQ0vW2KrVUVxm7hQcVHTQRXE4J0NYd7qgF6ZuHLbd834-MmtUf3rGDwiRaN_-AUkbxv9skzcAbsJt0UUtlBi762STqIAMcH8X8JiEuzdpzeB_uG9iiQldDPTHN_GAxaQ-Gd7Cw/s1600/024.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhwWnS88HQ0vW2KrVUVxm7hQcVHTQRXE4J0NYd7qgF6ZuHLbd834-MmtUf3rGDwiRaN_-AUkbxv9skzcAbsJt0UUtlBi762STqIAMcH8X8JiEuzdpzeB_uG9iiQldDPTHN_GAxaQ-Gd7Cw/s400/024.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487465025070426930" style="cursor: pointer; width: 280px; height: 400px; " /></a> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i><br /></i></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i> <!--StartFragment--> </i></p><i><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span> </span><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;">Le célèbre vagabond exerçait aussi une fascination sur la star de la musique par son ascension phénoménale au niveau mondial et sa façon d'avoir su se créer un langage universel, une identification si graphiquement reconnaissable dans le monde entier. Aussi peut-on déceler quelques rapports entre le personnage de Charlot/The Tramp et le personnage "Michael Jackson". Ils se caractérisent tous deux par leur silhouette, souvent en ombre chinoise en ce qui concerne Michael. Cette silhouette se caractérise par l'apparence d'attributs particuliers à chacun d'eux. Le chapeau de Charlot est rond, celui de Michael est un Fedora, Chaplin ne se sépare jamais de sa canne, Jackson de son gant blanc. Plus subtile, la moustache du vagabond est une marque nécessaire de reconnaissance, de même la célèbre mèche de cheveux frissonnante et tombant sur le front est tellement ancrée dans le look Jacksonnien qu'elle lui valut quelques problèmes. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjP4SEVA8OVkPqD5ul0OzvJt6LbvDCfW4EcRo0FNcCcW60r4ajz-X0v30I9qBbYZ6_d7Z4wyxx12rYkU4zYWDjCG2R3K2oYdVgkzvO_MDmthR6xVGqn1g24SYtpVrWj454GopntbvvUm0Y/s1600/4_jackson_galleryphoto_paysage_std.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjP4SEVA8OVkPqD5ul0OzvJt6LbvDCfW4EcRo0FNcCcW60r4ajz-X0v30I9qBbYZ6_d7Z4wyxx12rYkU4zYWDjCG2R3K2oYdVgkzvO_MDmthR6xVGqn1g24SYtpVrWj454GopntbvvUm0Y/s400/4_jackson_galleryphoto_paysage_std.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487465029669528770" style="cursor: pointer; width: 294px; height: 397px; " /></a></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>En effet, comme l'a montré l'exemple cité plus haut, Michael Jackson a toujours adoré se déguiser, il le faisait régulièrement pour pouvoir se promener incognito dans les lieux publics et les cinémas notamment. Plusieurs témoignages confirment pourtant qu'il fut souvent reconnu car il ne pouvait s'empêcher de laisser dépasser sa mèche. De même lorsqu'il résidait dans des hôtels assaillis par les fans, laisser dépasser son gant à paillette dans un coin de la fenêtre suffisait à provoquer l'émeute. </span><i>"I saw him, I saw him !"</i><span style="font-style:normal"> hurle une jeune fan en transe, elle n'a pourtant vu qu'une partie de lui, et une partie recouverte d'un gant (souvent même porté par l'entourage de la star qui s'amusait à exciter les fans ou pour faire sortir la star en toute discrétion). </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9-Gw27s4Q9-rVCOofIl2fhBZtBSk3KEnfGz7hf2rGu2YlMT64QmVH-7L7q9xV52a-nHppVXXVwcxO-GG8G-2YrC6yArop5Pv8t0KY0s0yowW1ZU8iIkj9hfZWx2xFr8Ojg4QmJs0sbdg/s1600/mj3m.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9-Gw27s4Q9-rVCOofIl2fhBZtBSk3KEnfGz7hf2rGu2YlMT64QmVH-7L7q9xV52a-nHppVXXVwcxO-GG8G-2YrC6yArop5Pv8t0KY0s0yowW1ZU8iIkj9hfZWx2xFr8Ojg4QmJs0sbdg/s400/mj3m.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487466282403003234" style="cursor: pointer; width: 338px; height: 400px; " /></a> <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjD5WDudIQTAV0-xIm1CVg_-Ffy-_zNUgNPcDLIIPlYdjo2h5VMfdCvWxve4b5Spq_teoBczTL3mT5bU7t7IqnUW4z02ZWgJETDdY3FLaJ-C1E5fJX1QWzuRxuE29eC3IeQRPH0viwwuMo/s1600/michaeljacksonnc-1.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjD5WDudIQTAV0-xIm1CVg_-Ffy-_zNUgNPcDLIIPlYdjo2h5VMfdCvWxve4b5Spq_teoBczTL3mT5bU7t7IqnUW4z02ZWgJETDdY3FLaJ-C1E5fJX1QWzuRxuE29eC3IeQRPH0viwwuMo/s400/michaeljacksonnc-1.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487466276618774098" style="cursor: pointer; width: 274px; height: 400px; " /></a><br /><br /></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="font-style:normal"><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>Ici réside la puissance de l'image de ses attributs comme extension de lui-même que s'est créé Michael Jackson. On remarquera aussi que leur façon de s'habiller caractérise leur coté "enfant" qui les relie : leurs pantalons sont mal taillés. En effet, Charlot porte un pantalon trop grand, car il n'a pas suffisamment grandi. C'est un personnage souvent enfantin, rieur et impulsif. Il s'amuse et joue comme un enfant : Charlot est bien un vagabond qui joue à être un Gentleman. A contrario, Michael Jackson porte un pantalon trop petit, lui a grandi trop vite dans ses vêtements : N'ayant pas eu d'enfance, il est passé directement à l'âge adulte et s'est retrouvé avec des vêtements trop petits. On comprend aisément pourquoi </span><i>The Kid</i><span style="font-style:normal"> est le film fétiche du chanteur américain. Coincé dans sa confusion entre fiction et réalité, Michael Jackson est à la fois Charlot, il est Jackie Coogan, l'enfant star du film, à la recherche d'un père comme Michael, il est le </span><i>kid</i><span style="font-style:normal">. Plus tard, lorsqu'il reprendra la chanson </span><i>Smile </i><span style="font-style:normal">en 1985 composée par Charlie Chaplin, Michael Jackson se re-métamorphosera en Charlot. Près de vingt ans plus tard, sa propre transformation physique accomplie, la ressemblance est frappante. Il se retrouve alors entouré de tous ces kids, que l'on retrouve dans le film de </span><i>Black or White </i><span style="font-style:normal">, sur les mêmes marches que l'affiche du film de Chaplin, Michael se voit autant comme le protecteur Charlot du film qu'il se voit lui-même en kid.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgseiA2Y7ta5FqhFlyfyHR8pCvgnkjG17bMc7V73xMARw83T9Gasd9cZpAyOmflVohHYDrDYpJjmr1uO9NykTBjYqkujI-tLvgIDhspQc5tzAh-bkDBz1Z3kvdf4BjjBAc7PYmOMPbNK6c/s1600/mj_auction2_chaplin.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgseiA2Y7ta5FqhFlyfyHR8pCvgnkjG17bMc7V73xMARw83T9Gasd9cZpAyOmflVohHYDrDYpJjmr1uO9NykTBjYqkujI-tLvgIDhspQc5tzAh-bkDBz1Z3kvdf4BjjBAc7PYmOMPbNK6c/s400/mj_auction2_chaplin.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487466930476236034" style="cursor: pointer; width: 219px; height: 400px; " /></a> <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKkG6lK8wUdFDozorQMdjvam-IeKith9Knb1_BTEzM3BWXt1nEKd5a1tFNeghgbyP0QJ8ziqjLqP6lCGGntVAWk1JAgoR3v-_-AivALZ6DapHvwKURhy0FZS1wFmJqeOlp3jfeh_MLNnw/s1600/dr1.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKkG6lK8wUdFDozorQMdjvam-IeKith9Knb1_BTEzM3BWXt1nEKd5a1tFNeghgbyP0QJ8ziqjLqP6lCGGntVAWk1JAgoR3v-_-AivALZ6DapHvwKURhy0FZS1wFmJqeOlp3jfeh_MLNnw/s400/dr1.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487466929681335042" style="cursor: pointer; width: 233px; height: 400px; " /></a> <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXsvFfyo6i6vEkyjLKWuwB_XFeIlwY5FkQRobM5sr7jubELM72409QpVrhyphenhyphenTDu5kylLb_V568yfK3FbpfNxHoQP9U6mexoP6yJFm0j0oo_445ECu7m1x4sK1a0SHHgzrINF1nQRmShRzw/s1600/Chaplin1.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXsvFfyo6i6vEkyjLKWuwB_XFeIlwY5FkQRobM5sr7jubELM72409QpVrhyphenhyphenTDu5kylLb_V568yfK3FbpfNxHoQP9U6mexoP6yJFm0j0oo_445ECu7m1x4sK1a0SHHgzrINF1nQRmShRzw/s400/Chaplin1.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487466925328037826" style="cursor: pointer; width: 238px; height: 313px; " /></a> <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgdBBygu80FgYs50yjQV0e2cCcP8sd69O0d1nljocManNLEl6-6n1U8ii6Dw7K34YlcWlNLevKdUiYR0TFr-6S-FaCJXUHvzYZ_mTjKKN8jzafGWNuTBMWqz6hFTcSFJ3LEuTqC_4wv4NM/s1600/22.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgdBBygu80FgYs50yjQV0e2cCcP8sd69O0d1nljocManNLEl6-6n1U8ii6Dw7K34YlcWlNLevKdUiYR0TFr-6S-FaCJXUHvzYZ_mTjKKN8jzafGWNuTBMWqz6hFTcSFJ3LEuTqC_4wv4NM/s400/22.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487466922143553506" style="cursor: pointer; width: 286px; height: 400px; " /></a> <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjmxEJCXp4VdeV4Nmve1maa-91CZdyfSmTBISw96ojTLaEsLj48xHfXz_TYCVD8ZbO2tuNlcISl-k-UY_fpwGU7fSzW8ROIoUAKEZj-UlSYdcyYLp4roadOamQP-X4s9DS41gnDmeYsG30/s1600/2.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjmxEJCXp4VdeV4Nmve1maa-91CZdyfSmTBISw96ojTLaEsLj48xHfXz_TYCVD8ZbO2tuNlcISl-k-UY_fpwGU7fSzW8ROIoUAKEZj-UlSYdcyYLp4roadOamQP-X4s9DS41gnDmeYsG30/s400/2.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487466917613671442" style="cursor: pointer; width: 312px; height: 400px; " /></a></span></span></p><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;"><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;">Divers dessins de Charlot réalisé par Michael Jackson tout au long de sa vie.</span></div></span><p></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><br /></span></p><div style="text-align: center;"><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><br /></span></div><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><br /></span></p> <!--EndFragment--> </i><p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> </p><div style="mso-element:footnote-list"><br /><hr align="left" size="1" width="33%"> <div style="mso-element:footnote" id="ftn1"> <p class="MsoFootnoteText"><a style="mso-footnote-id:ftn1" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=889888160911663610#_ftnref1" name="_ftn1" title=""><span class="Caractresdenotedebasdepage"><span style="mso-special-character:footnote">[1]</span></span></a><span style="font-size:10.0pt;"><span style="mso-tab-count:1"> </span> http://www.newsoftheworld.co.uk/showbiz/michael_jackson/391996/Jack-in-the-box-Michael-Jackson-in-Charlie-Chaplin-photos.html<o:p></o:p></span></p> </div> <div style="mso-element:footnote" id="ftn2"> <p class="MsoFootnoteText"><a style="mso-footnote-id:ftn2" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=889888160911663610#_ftnref2" name="_ftn2" title=""><span class="Caractresdenotedebasdepage"><span style="mso-special-character:footnote">[2]</span></span></a><span style="font-size:10.0pt;"><span style="mso-tab-count:1"> </span> http://www.newsoftheworld.co.uk/showbiz/michael_jackson/391996/Jack-in-the-box-Michael-Jackson-in-Charlie-Chaplin-photos.html<o:p></o:p></span></p> </div> </div> <!--EndFragment-->YOANN BOMALhttp://www.blogger.com/profile/11212193883568432551noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-889888160911663610.post-35279983226019181962010-06-21T07:18:00.000-07:002010-06-22T16:24:55.246-07:00II - 2. - a)<span class="Apple-style-span" style="color: rgb(255, 255, 255); font-style: italic; line-height: 24px; ">2 - Dans les pas du Musical Hollywoodien</span><br /><i> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;margin-left: 4cm; text-indent: 0cm; line-height: 150%; ">a)<span style="font:7.0pt "Times New Roman""> </span>West Side Story<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;margin-left: 4cm; text-indent: 0cm; line-height: 150%; "><br /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 4cm; text-indent: 0cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style=" font-style: normal; line-height: normal; white-space: pre; font-family:Arial, Helvetica, sans-serif;font-size:12px;"><object width="640" height="385"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/Z1kTLck0AAQ&hl=fr_FR&fs=1&"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/Z1kTLck0AAQ&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="640" height="385"></embed></object></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;margin-left: 4cm; text-indent: 0cm; line-height: 150%; "><br /></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;line-height: 150%; "> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> <span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span></span><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;">Deuxième film du triptyque mythique de </span><i>Thriller, Beat It</i><span style="font-style:normal"> est le chaînon manquant reliant le tâtonnant </span><i>Billie Jean</i><span style="font-style:normal"> à l'abouti </span><i>Thriller</i><span style="font-style:normal">. Pour la première fois avec ce film, Michael Jackson tente de faire une réponse au cinéma, une manière donc aussi de se mettre à son niveau. La narration est bien plus élaborée que pour </span><i>Billie Jean</i><span style="font-style:normal"> et l'on perçoit une véritable montée en tension. Cette fois, Michael Jackson produit le film à hauteur de cent milles dollars et choisit pour réaliser ce film le talentueux Bob Giraldi, en regardant une pub pour McDonald à la télévision dont le montage rythmé lui plait. Visionnant plus tard sa "Show-Tape"<a style="mso-footnote-id:ftn1" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=889888160911663610&postID=3527998322601918196#_ftn1" name="_ftnref1" title=""><span class="Caractresdenotedebasdepage"><span style="mso-special-character:footnote">[1]</span></span></a>, il expliquera avoir aimé la manière dont Giraldi racontait des histoires dans son travail. Contrairement à </span><i>Billie Jean</i><span style="font-style:normal">, le scénario colle exactement aux paroles de la chanson. Pour la confection de </span><i>Beat It,</i><span style="font-style:normal"> Michal ira jusqu'à réaliser lui-même un story-board avec le réalisateur. Le film peint le tableau de la guerre des gangs souvent à la une des medias américains de l'époque tout en le transposant dans la mythologie cinématographique propre au film référence de Michael Jackson : </span><i>West Side Story</i><span style="font-style:normal">. </span><i>Beat It </i><span style="font-style:normal">est le premier film/clip à être tournée en pellicule 35 mm. Le tournage commence le 9 mars 1983 à l'Est de Los Angeles dans la banlieue défavorisée "Los Angeles Skid Row". Pour un souci de crédibilité inédit pour un film musical, Michael Jackson recrute cinquante authentiques membres de gangs des quartiers : Les Crips et les Bloods.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhx5wuoahNB9rNKYdD9D_J2W2_xtaB5Ep1y8wj-1RFKYciO6d8CPEKEdIh3AVhmwiDuCiBfapfbdrZMa-QDfnWWszA7xMFWpUuXoByiIL-QuZIKOhz1DGrG0FpYnn_rlFvhrZ0EFfVywmo/s1600/26-michael-jackson-beat-it-lg-52672474.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhx5wuoahNB9rNKYdD9D_J2W2_xtaB5Ep1y8wj-1RFKYciO6d8CPEKEdIh3AVhmwiDuCiBfapfbdrZMa-QDfnWWszA7xMFWpUuXoByiIL-QuZIKOhz1DGrG0FpYnn_rlFvhrZ0EFfVywmo/s400/26-michael-jackson-beat-it-lg-52672474.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485702971609626178" style="cursor: pointer; width: 300px; height: 400px; " /></a></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><br /></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;margin-left: 2cm; line-height: 150%; ">Moonwalk p.204<o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><i>" Je pensais aux bandes de jeunes qui vivent dans la rue, quand j'ai écrit </i><span style="font-style:normal">Beat It.</span><i> Aussi, on a fait le tour des gangs les plus féroces de la ville de Los Angeles, et on les a fait travailler sur le film. Ca s'est révélé une bonne idée et une expérience fantastique pour moi. Il y avait vraiment des durs de durs sur le plateau, et ils n'avaient rien de figurants déguisés en loubards. Ils ne jouaient pas la comédie comme des acteurs : ils étaient sérieux…"<o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><i> <o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> <span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span></span><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;">Dans un premier temps, la méfiance s'installe sur le plateau, Michael est assez nerveux et les membres des gangs se demandent ce que Michael Jackson peut bien comprendre à leur problème : Pense-t-il qu'il suffit de danser et se trémousser pour régler les problèmes de bagarres, de meurtres et de drogues ? Le réalisateur ne peut pas obtenir les plans qu'il veut, les danseurs sont terrifiés par les membres des gangs qui les méprisent. La rencontre entre les minorités dures à cuirs et les danseurs noirs et latinos quelque peu maniérés ne pouvait que faire des étincelles : l'ambiance est à couper au couteau. Pour couronner la première soirée de tournage, la police du LAPD débarque et exige la fin du tournage. Giraldi supplie alors littéralement les policiers de lui laisser tourner au moins une prise avant de remballer, il fait alors venir Michael et tourne la séquence de danse qui était pourtant prévue pour le lendemain. Le chorégraphe Michael Peters racontera plus tard que le moment où les gangs et les policiers virent danser Michael et ses danseurs fut un tournant, la magie opéra. Les gangs étaient réellement impressionnés, un certain respect s'est alors instauré et ils ne cessaient de demander des autographes et des photos à Jackson. Le tournage pouvait continuer. Michael Peters avait en effet réussi à créer une flamboyante chorégraphie funky alignée, si énergique en forme de triangle. Ce dispositif sera repris ad nauseam dans de trop nombreux clips jusqu'aux plus récents de Usher à Britney Spears : à partir de</span> <i>Beat It,</i><span style="font-style:normal"> la chorégraphie dite "en triangle" porte la marque Jackson. De ce point de vue, le message de Michael Jackson est donc bel et bien passé au-delà du film lui-même puisque par la musique et la danse, le chanteur à réussi à unifier gangs et danseurs en une osmose parfaite, au point que ces deux groupes sont quasi indiscernables dans le film. </span><span class="Caractresdenotedebasdepage"><span style="font-family:Symbol;"><a style="mso-footnote-id:ftn2" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=889888160911663610&postID=3527998322601918196#_ftn2" name="_ftnref2" title="">*</a></span></span><i><o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="font-family:Symbol, serif;"><br /></span></p><div style="text-align: center;"><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0nQzd9ZWOtH5rhqo8mB0TviCdGq0Y9ys3YQ4wUkAuiToKO8KZwejnIjdEfmTxFhOvh0QOpBgeYaZ2wmTaWRW573nxBCTurcSne9rIgnylfit-8QY9LIYQYkEhjvsgiuVrjX3iE54Z2cM/s1600/beatit.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0nQzd9ZWOtH5rhqo8mB0TviCdGq0Y9ys3YQ4wUkAuiToKO8KZwejnIjdEfmTxFhOvh0QOpBgeYaZ2wmTaWRW573nxBCTurcSne9rIgnylfit-8QY9LIYQYkEhjvsgiuVrjX3iE54Z2cM/s400/beatit.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485703253571035458" style="cursor: pointer; width: 320px; height: 243px; " /></a> <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgnT0Snsa2BiNyfvyjzpMP_fWM62SFDOkLhuh97YpRnwgDVRP9xjznoqwkDrEg3evamgAzJ3t3GXQpDw0ZYjKGGHxICIiNFMlCUJeDZmZibS_oRDQmdrF1DqcdcOWjaD15osQitBbI8esY/s1600/beat_it_6.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgnT0Snsa2BiNyfvyjzpMP_fWM62SFDOkLhuh97YpRnwgDVRP9xjznoqwkDrEg3evamgAzJ3t3GXQpDw0ZYjKGGHxICIiNFMlCUJeDZmZibS_oRDQmdrF1DqcdcOWjaD15osQitBbI8esY/s400/beat_it_6.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485702992428047058" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 301px; " /></a></span></div><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="font-family:Symbol, serif;"><br /></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><i> <o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;margin-left: 2cm; line-height: 150%; ">Moonwalk p.205<o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><i>" La vérité de cette expérience est sortie à l'écran. Le film </i><span style="font-style:normal">Beat It </span><i>est plutôt menaçant, et on "sent" les émotions de ces garçons. On sent la rue, et ce qu'est leur vie dans la rue. Quand on regarde </i><span style="font-style:normal">Beat It</span><i> on sait que ces mômes sont durs. Ils sont eux-mêmes, et ça passe. Rien à voir avec ce qu'auraient pu faire des acteurs. C'est leur esprit qui sort à l'écran.<o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><i><span style="mso-tab-count:1"> </span>Je me suis souvent demandé si, de leur côté, ils ont reçu mon message comme j'ai reçu le leur."<o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><i> <o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span></span><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> <span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span> </span>Tout l'enjeu de</span> <i>West Side Story</i><span style="font-style:normal"> consiste pour les deux gangs à ne pas se laisser déborder par la violence physique. Le célèbre prologue du film de Robert Wise pose les bases de l'affrontement : celui-ci est idéalisé par la danse. A première vue, la danse est l'unique point commun qui relie les deux bandes, aussi cette séquence pose-t-elle l'absurdité d'une telle opposition : Pourquoi les Jets et les Sharks ne dansent-ils pas ensemble ? On se rend bien vite compte qu'ils n'arrivent pas à danser ensemble autrement que par le biais de la confrontation. Paradoxalement, la danse est ce fantastique recours qui les prévient d'un contact physique réel. En effet, lorsque les Jets et les Sharks se battent sur le terrain de sport (symbole de l'affrontement inoffensif), ils ne se touchent pas, ils lancent la jambe mais ne frappent pas, ils jettent leur bras mais ne cognent pas. La chorégraphie laisse un espace protecteur entre les chairs, la danse évacue la violence des gestes pour ne plus laisser que l'esthétisme des mouvements se répondant les uns aux autres. Le réalisateur Robert Wise insistera dans sa direction sur l'espace vide entre les membres des gangs pour accroître la tension. On observera à plusieurs reprises pendant le prologue les Jets et leur chef Riff proférer des "Beat It" comme pour tenter d'augmenter cet espace qui les sépare. Durant tout le film, les Sharks et les Jets se laissent tenter par la violence physique<span style="mso-spacerun: yes"> </span>réelle comme à la fin du prologue, leur haine les fait peu à peu oublier la danse. Une fois ce champ de protection désactivé, le contact physique est possible et la bagarre sanglante éclate. La sauce va prendre peu à peu jusqu'à l'apogée du combat final se soldant par la mort des deux chefs de gangs. A ce moment-là, l'affrontement n'a plus rien à voir avec la séquence d'introduction. Si les mouvements sont encore quelque peu esthétisés, le contact physique est bien présent et la violence est réelle. C'est d'ailleurs le premier vrai coup de poing du film qui déclenche le duel au couteau entre Riff et Bernado. Voilà l'erreur fatale que veut réparer Michael Jackson dans son film : se prenant au jeu du maniérisme, il veut réécrire l'histoire du cinéma. Michael, le personnage, reprend donc l'entreprise vaine de Tony dans la comédie musicale, voulant stopper la bagarre entre les deux gangs. On le voit donc passer dans le bar vide des Sharks et le billard déserté des Jets, le duel est sur le point de commencer et il ne semble pas être question de danse entre ces "vraies" bandes des quartiers de Los Angeles, la tension est bien présente. Et cette fois, pour être sûr que le contact sera réellement physique, les deux lutteurs seront attachés par leurs poignets, les lames des couteaux sortent, on s'écarte, le sang va couler. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi04Q9QJKLWtF98rBZpWTSM0xmBBkRlXVuTZEZKUs6YVtr8dzm6nEhb7NzYTrsqO71GJerC6mCAxvqJH4S-MkThoDl8OtQmm3P094XX7aBMATVlEDH7EX9trMlJTlQgDPJ_1bjsxH02eZw/s1600/west_side.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi04Q9QJKLWtF98rBZpWTSM0xmBBkRlXVuTZEZKUs6YVtr8dzm6nEhb7NzYTrsqO71GJerC6mCAxvqJH4S-MkThoDl8OtQmm3P094XX7aBMATVlEDH7EX9trMlJTlQgDPJ_1bjsxH02eZw/s400/west_side.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485703273392829874" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 267px; " /></a> <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBVk9CV0hdYHUWiYFSSdn6VAH5IQPKTH3BTy2-MiEi7xQidUhXRYwqTcIFJD5ErlJsNf6QN8gmey5GLxbZ-k10GKI_1IJmPwZfGO8Y289UJ4u1n2j7zvbz13FtUZVCGRp8JG0r3sHa_Z4/s1600/77091-004-7485222b.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBVk9CV0hdYHUWiYFSSdn6VAH5IQPKTH3BTy2-MiEi7xQidUhXRYwqTcIFJD5ErlJsNf6QN8gmey5GLxbZ-k10GKI_1IJmPwZfGO8Y289UJ4u1n2j7zvbz13FtUZVCGRp8JG0r3sHa_Z4/s400/77091-004-7485222b.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485702977428630274" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 263px; " /></a></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><br /></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span></span><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> <span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span></span>Peu avant les zombies de</span> <i>Thriller</i><span style="font-style:normal">, Michael Jackson s'intéresse au sort des exclues du système, ces bandes qui vivent dans les rues en sont un bon exemple. On ne compte plus les interviews où Michael et ses frères ont expliqué que la musique et le travail acharné exigé par leur père fut une chance pour ne pas finir dehors à traîner avec les bandes des quartiers pauvres dans lesquels ils habitaient au début des années soixante. C'est donc tout naturellement que Jackson va arborer fièrement la couleur des Sharks : le rouge, faisant écho plus particulièrement à la chemise de Bernardo au travers de sa future célèbre veste "the zipped red jacket". Ainsi donc Michael Jackson se place du côté des minorités, des portoricains dans le film de Wise pour mieux affirmer son message. Dans la réalité, le rouge est la couleur attitrée des Bloods comme leur nom l'indique. Notons qu'il porte sous cette veste un T-shirt avec le mot "Amour" en français dans le texte. Michael Jackson se présente donc dans son lit, associant sa personne à la musique par son t-shirt naïf mais clair arborant un clavier de piano et quelques notes ; à l'opposé donc de ces gangs du West Side qui ont oublié la musique de Gershwin. Il arrive dans le hangar par le haut, une fois n'est pas coutume, pour souligner l'importance du message qu'il vient importer. Il faut alors s'arrêter sur la conception qu'a Michael Jackson de sa musique. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgj7nK4zBIsbZtF37bhdaVov2rL8fJlDvvL328AflqRs6EhuinwJ4555gTC_yxP2qoetvXIctU8atdHhlc9HsitvdHBfGCj9l0mGUwmlhv9fDWM4JDgrZaVFrgiBHMi7z81ed7FVH8jyM4/s1600/beat-it_l.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgj7nK4zBIsbZtF37bhdaVov2rL8fJlDvvL328AflqRs6EhuinwJ4555gTC_yxP2qoetvXIctU8atdHhlc9HsitvdHBfGCj9l0mGUwmlhv9fDWM4JDgrZaVFrgiBHMi7z81ed7FVH8jyM4/s400/beat-it_l.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485702982417075778" style="cursor: pointer; width: 300px; height: 400px; " /></a> <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEht1Hf-HJBvlhMLQWeOpknNihm2MoTc0tPGTPuyxxqqqaLYfs3miP-KUAcwR9znEz6BUNBtHxJLgElMwHU_hfYfTDApVuGvS3r8KRct5NpSJWG5w-soyLCyJX-2N2G_uPu-KUHxq0DLd4Q/s1600/41westside5nw.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEht1Hf-HJBvlhMLQWeOpknNihm2MoTc0tPGTPuyxxqqqaLYfs3miP-KUAcwR9znEz6BUNBtHxJLgElMwHU_hfYfTDApVuGvS3r8KRct5NpSJWG5w-soyLCyJX-2N2G_uPu-KUHxq0DLd4Q/s400/41westside5nw.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485702972788592322" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 340px; " /></a></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><br /></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><i> <o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><i>Battre le rythme<o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>"La musique doit s'écrire toute seule", "les artistes se mettent trop souvent en travers de la musique", "il faut laisser la musique s'écrire par elle-même" <span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;">sont des propos récurrents de Michael Jackson qui nie toute intellectualisation de cet acte. Il en est de même pour la danse :</span> "Il faut ressentir la musique, ressentir la basse, les violons, chaque instrument" dans son corps pour le transmettre. "Don't think"<span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"> assène-t-il au journaliste Martin Bashir lors du documentaire "Living With Michael Jackson" lorsque celui-ci lui demande de lui apprendre le Moonwalk. Tout ceci n'est qu'affaire de sensation et de pulsion. Aussi comprend-on bien pourquoi jamais Michael n'aurait jamais répété l'erreur de Tony en voulant arrêter la violence par la discussion, à coups d'arguments logiques. C'est de cette façon que Tony se fera convaincre à son tour et se retrouvera entraîné dans cette spirale de la violence. Il n'était pas possible de faire entendre raison à des gangs surchauffés, il fallait opérer un transfert d'énergie. Michael Jackson sépare donc les deux chefs de Gangs, joués par le chorégraphe Michael Peters et le futur chorégraphe de </span><i>Smooth Criminal </i><span style="font-style:normal">Vincent Paterson, ce faisant il réinstaure l'espace nécessaire pour laisser la danse s'exprimer. Mais pour réapprendre à danser, il faut revenir à l'origine, aussi Michael retourne-t-il au début de </span><i>West Side Story</i><span style="font-style:normal"> au début du Prologue même lorsque les Jets battent le rythme de la musique au son de leurs claquements de doigts. Riff, leader des Jets, apparaît seul à droite de l'écran. Il claque des doigts. La caméra panote à droite, un deuxième Jet entre dans le cadre. Ils claquent des doigts. Riff se redresse et embraie le mouvement de la camera une nouvelle fois qui intègre un troisième Jet. Ils claquent des doigts. Cut, plan plus large, les Jets sont maintenant cinq et ils claquent des doigts. Par le même procédé d'élargissement du cadre, les Jets sont au final sept. Quelques minutes plus tard, Bernardo marche dans la rue, il commence à faire ce même geste de claquement de doigts, un membre des Sharks arrivé à ses côtés suit le mouvement avant qu'un troisième ne leur emboîte le pas. Si la mise en scène de ces présentations est totalement opposée (les Jets sont immobiles et s'unissent par des coupes consécutives d'élargissement du cadre alors que les Sharks se réunissent en un seul plan long et en mouvement), ce signe de claquement de doigts est bel et bien un signe de ralliement et d'union. Mais il s'agit aussi de battre la mesure pour inviter les danseurs à marcher d'un même pas, au même rythme, pour pouvoir se lancer dans les chorégraphies de Jerome Robbins. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "></p><div style="text-align: center;"><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal; line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgFY5zAYVd6Y8_DQrlZgOPHPB1he5biDWQvJLp_jeUf0hfxZw9tQpiIciAqTIbYueGTrrmN5Dq1BnLPVO_T9v6SxZupGkjn5neTouNcl2ag4BfKQEZKOQBBKW2B8mS9v1I53GZJfaJlIKg/s1600/peters_2.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgFY5zAYVd6Y8_DQrlZgOPHPB1he5biDWQvJLp_jeUf0hfxZw9tQpiIciAqTIbYueGTrrmN5Dq1BnLPVO_T9v6SxZupGkjn5neTouNcl2ag4BfKQEZKOQBBKW2B8mS9v1I53GZJfaJlIKg/s400/peters_2.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485703261290998754" style="cursor: pointer; width: 290px; height: 381px; " /></a></span></div><p></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><br /></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span></span><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> <span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span></span>Ce geste qui reliait les Jets et les Sharks, Michael le reprend logiquement pour réunifier les Crips et les Bloods, son pouvoir s'exerce, celui du rythme et de la danse, et les chefs des gangs retrouvent leurs alignements. Par ce geste, Michael leur rappelle ce qu'ils avaient oublié, de battre le ryhtme avant de se lancer dans une chorégraphie endiablée. N'oublions pas que</span> <i>Beat It</i><span style="font-style:normal"> joue sur le double sens du mot "beat" en musique qui est la rythmique. Beat It : Bats le rythme. Quelque chose de décisif s'est joué dans ce plan, Jackson réunit dans le même cadre les Jets et les Sharks, leur faisant danser ce mouvement qui les caractérisait de façon similaire mais indépendante dans le film de Wise. Michael Jackson les fait danser en harmonie dans une chorégraphie énergique, ils jettent les bras en l'air, puis les pieds, ils tournent sur eux-mêmes, montent et descendent, des mouvements simples en somme qui ont pour but de consommer l'énergie violente en eux. Le mouvement de "la vague" hérité du break-dance et que Michael utilise ici pour la première fois symbolise cette énergie qui parcourt le corps avant d'en sortir. Aussi cette danse d'expiation élimine-t-elle toute disparité. Les gangs se sont fondus dans le triangle de danseurs et Michael Jackson est le trait d'union. La chorégraphie est d'ailleurs travaillée pour être cyclique et donc infinie, et il ne sera cette fois plus possible aux Jets et aux Sharks de sortir de ce cycle infernal de la danse. D'un coup d'un seul, Michael Jackson efface la fin de </span><i>West Side Story.</i><span style="font-style:normal"> Avec </span><i>Beat It</i><span style="font-style:normal">, Les Jets et les Sharks sont condamnés à danser ensemble pour l'éternité.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal;"><embed src="http://media.mtvnservices.com/mgid:uma:video:vh1.com:26721" width="512" height="319" wmode="transparent" type="application/x-shockwave-flash" flashvars="configParams=id%3D1630515%26vid%3D26721%26uri%3Dmgid%3Auma%3Avideo%3Avh1.com%3A26721%26instance%3Dvh1" allowfullscreen="true" allowscriptaccess="always" base="."></embed></span></p><div><a style="padding:0px 4px 0px 10px; font-family:Verdana,sans-serif; font-weight:bold; font-size:10px; color:#000000; text-decoration:none;" href="http://www.vh1.com/shows/" onmouseover="this.style.textDecoration='underline'" onmouseout="this.style.textDecoration='none'" target="_blank">VH1 TV Shows</a> | <a style="padding:0px 4px 0px 10px; font-family:Verdana,sans-serif; font-weight:bold; color:#000000; font-size:10px; text-decoration:'none';" href="http://www.vh1.com/video/music.jhtml" onmouseover="this.style.textDecoration='underline'" onmouseout="this.style.textDecoration='none'" target="_blank">Music Videos </a> | <a style="padding-top: 0px; padding-right: 4px; padding-bottom: 0px; padding-left: 10px; font-family: Verdana, sans-serif; font-weight: bold; color: rgb(0, 0, 0); font-size: 10px; text-decoration: none; " href="http://www.vh1.com/photos/" onmouseover="this.style.textDecoration='underline'" onmouseout="this.style.textDecoration='none'" target="_blank">Celebrity Photos</a> | <a style="padding:0px 4px 0px 10px; font-family:Verdana,sans-serif; font-weight:bold; color:#000000; font-size:10px; text-decoration: none;" href="http://www.vh1.com/news/" onmouseover="this.style.textDecoration='underline'" onmouseout="this.style.textDecoration='none'" target="_blank">News & Gossip</a></div><p></p><div style="mso-element:footnote-list"><div style="mso-element:footnote" id="ftn2"> <p class="MsoFootnoteText" style="text-align: justify;"><span style="font-size:10.0pt;"><i> <o:p></o:p></i></span></p> </div> </div> <!--EndFragment--> </i><p></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><i><br /></i></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><i>BAD</i></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><i><br /></i></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><i><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal; line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhq4jOP9cddx_b0XZ0dyp_cUPF4MUrEEoORDC5XQBAOkBMAhjOAdAdDuJUaaGL9DFai7WlSHXW9F5QYRld4R-YNWk4Gw8WAsTDyX9-dBr_rjnD8i0ezzhkNgueHb7AqglNBnD4pPLNyuGE/s1600/Badshoots.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhq4jOP9cddx_b0XZ0dyp_cUPF4MUrEEoORDC5XQBAOkBMAhjOAdAdDuJUaaGL9DFai7WlSHXW9F5QYRld4R-YNWk4Gw8WAsTDyX9-dBr_rjnD8i0ezzhkNgueHb7AqglNBnD4pPLNyuGE/s400/Badshoots.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485717586195573378" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 259px; " /></a></span></i></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><i><br /></i></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;line-height: 150%; "> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>Lorsque Michael Jackson retrouve le réalisateur de <i>Bad</i><span style="font-style:normal"> en 1987, il n'en a pas fini avec </span><i>West Side Story</i><span style="font-style:normal"> et trouve en Scorcese un cinéphile averti qui le suit parfaitement sur ses envies de filiations cinématographiques. Aussi le film de </span><i>Bad</i><span style="font-style:normal"> va-t-il reprendre une séquence particulière du film de Robbins et Wise où les Jets se retrouvent dans un parking bas de plafond. La bande essaie de se la jouer "cool" après la mort de Riff, essayant de contenir et d'exprimer leur colère refoulée à travers la danse et plus particulièrement la figure du "spin". Les protagonistes de </span><i>West Side Story</i><span style="font-style:normal"> commencent à prendre conscience de leur problème. On remarquera l'opposition entre les deux chansons </span><i>Cool</i><span style="font-style:normal"> et </span><i>Bad,</i><span style="font-style:normal"> même si le propos reste le même, en effet dans l'argot des ghettos américains, le mot "bad" signifie en fait "cool". </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><br /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style=" line-height: normal; white-space: pre; font-family:Arial, Helvetica, sans-serif;font-size:12px;"><object width="480" height="385"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/xkdP02HKQGc&hl=fr_FR&fs=1&"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/xkdP02HKQGc&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="480" height="385"></embed></object></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><br /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span style="font-style:normal"><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>Il n'y a pas de confrontation, le gang se retrouve face à lui-même et face à ses démons. Dans </span><i>Beat It</i><span style="font-style:normal">, Michael Jackson expliquait comment se comporter<span style="mso-spacerun: yes"> </span>face à un gang, ici, il montre comment gérer sa propre bande. </span><i>Bad</i><span style="font-style:normal"> va donc traiter du même sujet que le film de Wise, on remarquera d'ailleurs que Scorcese ira plus loin dans la représentation de la misère des quartiers pauvres puisqu'il filmera frontalement le délabrement des rues et des immeubles, les trafics de drogues au bas des immeubles sont explicitement montrés à la caméra et la violence montera d'un cran lorsqu'un dealer encocaïné menacera la bande de Michael de son arme à feu. On retrouve donc Michael Jacskon, tout de cuir vêtu tombant du ciel avec sa bande de loubars sortis du hors-champ. Comme nous l'avons vu précédemment, le principe du film est des faire passer Jackson à un nouveau régime, celui-ci est délimité par les passages en noir et blancs et le passage en couleur qui contient le numéro chanté. Nous avons expliqué comment a performance de Jackson dans ce film est basée sur une improvisation extrême, un déferlement d'énergie comme tentent de le faire Jets. La question posée par les deux films est donc la suivante : Comment contrôler la dépense d'énergie ?</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><br /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgoCS1awbbQnSKBvyzix-Kl6jOz8xMbGh3gJ0nPVhF1An13CoYvOtdhnFNQz1a9xJPovXfTZUmS2O7kvuP4qoC_Y3JrVhgbp-6u-fyxx-xTAFDqMOfM1mm4TNdjTsiHY1kTkNO_17ydgzk/s1600/6534_232579925719_742205719_8175728_3189103_n.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgoCS1awbbQnSKBvyzix-Kl6jOz8xMbGh3gJ0nPVhF1An13CoYvOtdhnFNQz1a9xJPovXfTZUmS2O7kvuP4qoC_Y3JrVhgbp-6u-fyxx-xTAFDqMOfM1mm4TNdjTsiHY1kTkNO_17ydgzk/s400/6534_232579925719_742205719_8175728_3189103_n.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485712668843572338" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 265px; " /></a></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><br /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span style="font-style:normal"><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span> Comment réprimer l'énergie de la violence pour mieux la dépenser sous forme dansée ? On remarquera les spasmes presque comiques des Jets, comme de mini éruptions de violence aussitôt contrôlées et refoulées par les intéressés. De son côté, Michael Jackson n'est pas violent, il est celui qui "se tire" en cas de bagarre comme le disait la chanson de 82. Il doit donc faire appel à de nombreux subterfuges de transferts énergétiques et qui deviendront sa marque comme la fameuse soufflerie. Michael Jackson enlève la grille de la ventilation, il fait ainsi danser le tissu de ses vêtements et ses cheveux plus longs que d'habitudes comme une extension de son propre corps dansant. L'évacuation de l'énergie se fait jusqu'à la pointe<span style="mso-spacerun: yes"> </span>de ses cheveux. De même, d'un point de vue plus cinématographique, chaque mouvement qu'il fait est ponctué sur la bande son par des éléments sonores exagérés et hérités des films d'action en vogue dans les années quatre-vingt. Michael Jackson fait de la musique qui se voit, il crée donc une danse qui s'entend. A l'instar des claquettes qui faisaient résonner les pieds de Bill Robinson, Michael Jackson danse avec tout son corps et les nombreuses boucles et autres fermetures Eclair de sa tenue sont là pour faire entendre chaque mouvement de danse. Dans sa parodie du film de Scorcese </span><i>Who's Fat</i><span style="font-style:normal">, Weird Al Yankovic se moquera d'ailleurs de cette surenchère sonore.<a style="mso-footnote-id:ftn1" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=889888160911663610&postID=3527998322601918196#_ftn1" name="_ftnref1" title=""><span class="Caractresdenotedebasdepage"><span style="mso-special-character:footnote">[2]</span></span></a> Pour évacuer toute cette énergie, Michael pousse régulièrement des cris et parfois mêmes de longs hurlements, on retrouve le même procédé dans la séquence de West Side Story au travers du personnage A-Rab qui a bien du mal à se contenir. Tout n'est qu'expulsion d'énergie, que cela soit par la ventilation, par la fuite d'un tuyau d'air qui attire l'attention de toute la bande, par les cris ou la danse de Michael.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><br /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjB0_2WuNovHOgSjVgx3hXZO0AT2oKCPzvHfBL_1zlho9Dwf5iIWL2tcBvSmeuyH-dDrq4fC6V9_37ke3KW_kJHtbiEqnBG3ZKO9S5xzYfu1-aarsIW5eemiEG8XhMegO5KVd16hZPkpGc/s1600/Gel+et+Degel+1.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjB0_2WuNovHOgSjVgx3hXZO0AT2oKCPzvHfBL_1zlho9Dwf5iIWL2tcBvSmeuyH-dDrq4fC6V9_37ke3KW_kJHtbiEqnBG3ZKO9S5xzYfu1-aarsIW5eemiEG8XhMegO5KVd16hZPkpGc/s400/Gel+et+Degel+1.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485712674681009554" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 319px; " /></a><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhvESxj9KI4r5_F-YuqZsTtOkWQ3RjraNBaLnTjIYvmBcp5bfNrj9smaB8c1zjKXkSeRwjOorw7MFsb5PBe5DqrrYM_oS1Z__0SL1EuklzL8alLYcLFfG5EzmuxeRSwFyNbj748a0OjjnA/s1600/Image+16.png"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhvESxj9KI4r5_F-YuqZsTtOkWQ3RjraNBaLnTjIYvmBcp5bfNrj9smaB8c1zjKXkSeRwjOorw7MFsb5PBe5DqrrYM_oS1Z__0SL1EuklzL8alLYcLFfG5EzmuxeRSwFyNbj748a0OjjnA/s400/Image+16.png" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485717591429611794" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 180px; " /></a></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><br /></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>Aussi, la mise en scène de Scorcese reprend une foule d'éléments présents dans la séquence <i>Cool </i><span style="font-style:normal">de West Side Story. On remarquera les marches des bandes face caméra en travelling arrière, les panoramiques accélérés etre les hommes et les femmes entre autres. Mais aussi les fortes plongées et contre-plongées, la caméra de Scorcese est plus mobile que celle de Wise et se permet d'effectuer de nombreux mouvements suivant ou s'opposant à ceux de Michael, comme lorsqu'il semble se gonfler d'énergie aux premières mesures de la chanson et passe de plongée à contre-plongée en un plan. Ces correspondances sont simplifiées par l'intégration d'éléments chorégraphiques créés par Jerome Robbins et que reprend Michael à son compte. La rotation de la tête comme échauffement, le lancer de jambe et bras écartés, les petits pas saccadés latéraux sur la pointe des pieds, le poing lancé; on voit même le personnage d'A-Rab effectuer le célèbre lancer de doigt de Michael en poussant le même cri. La danse que met au point Michael reprend le même concept que la chorégraphie de Jerome Robbins, à savoir une savante opposition entre mouvements fluides et élancés et blocages des mouvements avec l'ajout de pas break-dance typiques de l'époque. On retrouve d'ailleurs parmi les loubars qui entourent Michael le danseur de Hip-Hop Jeffrey Daniels qui fut l'un des professeurs de Jackson, celui qui amena la danse de rue à lui et avec qui il mit au point et perfectionna le Moonwalk.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><br /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal; "><br /></span></p><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEicaqn2OD4AvWyIS5fIoxXrZQrCwpjbkf2wTekAhNuyM6lbmfX-c92Uf0BmftthLvY_5PYhCONn2QreaUcEJmrhsOhI85FyIODGz2qM_rJ8-ebeova5xUnfYDo9fC-BrRwPXq5MxuwCZ3c/s1600/!+Robbins+WSS.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEicaqn2OD4AvWyIS5fIoxXrZQrCwpjbkf2wTekAhNuyM6lbmfX-c92Uf0BmftthLvY_5PYhCONn2QreaUcEJmrhsOhI85FyIODGz2qM_rJ8-ebeova5xUnfYDo9fC-BrRwPXq5MxuwCZ3c/s400/!+Robbins+WSS.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485712662100951010" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 267px; " /></a> <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbEYWtkz-4xIQ1hPdpK42iEAZCorzLjoeiSd3b4oe7VJApo2o7E4J_kEKWog9WZrBbsi9oNPCFpXpPT7_dbUW5cmR7YBU_Qgh6djqo7chmdLfE6SLQlmZ0bNhNG81utJu-50miepSbBb8/s1600/!+Robbins+MJ.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbEYWtkz-4xIQ1hPdpK42iEAZCorzLjoeiSd3b4oe7VJApo2o7E4J_kEKWog9WZrBbsi9oNPCFpXpPT7_dbUW5cmR7YBU_Qgh6djqo7chmdLfE6SLQlmZ0bNhNG81utJu-50miepSbBb8/s400/!+Robbins+MJ.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485712656716211922" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 319px; " /></a></div><p></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><br /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style=" line-height: normal; white-space: pre; font-family:Arial, Helvetica, sans-serif;font-size:12px;"><object width="640" height="385"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/fTWQxCoYgXI&hl=fr_FR&fs=1&"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/fTWQxCoYgXI&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="640" height="385"></embed></object></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><br /></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span style="mso-tab-count:1"></span><i><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>West Side Story </i><span style="font-style:normal">et les chorégraphies de Jerome Robbins furent une influence capitale pour l'œuvre de Michael Jackson. Cependant il existe un film qui eut une influence encore plus considérable sur l'œuvre de Michael car il combinait à la fois ce qu'il préférait dans les comédies musicales de Brodway et avait pour vedette principale la plus grande de ses idoles : Fred Astaire.<o:p></o:p></span></p> <div style="mso-element:footnote-list"><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><span class="Apple-style-span" style=" white-space: pre; font-family:Arial, Helvetica, sans-serif;font-size:12px;"><object width="480" height="385"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/jIWTrFVEnaU&hl=fr_FR&fs=1&"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/jIWTrFVEnaU&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="480" height="385"></embed></object></span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><br /><hr align="left" width="33%" style="text-align: justify;font-size:78%;"><span class="Apple-style-span" style="font-style: italic; "><hr align="left" width="33%" style="text-align: justify; font-size:78%;"><div id="ftn1"><p class="MsoFootnoteText" style="text-align: justify; "><span class="Caractresdenotedebasdepage"><span><span class="Apple-style-span" style=" ;font-size:small;"><a href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=889888160911663610&postID=3527998322601918196#_ftnref1" name="_ftn1" title="">[1]</a></span></span></span><span><span><span class="Apple-style-span" style=" ;font-size:small;"> </span></span><span class="Apple-style-span" style=" ;font-size:small;">Bande démo de présentation du travail audio-visuel d'un artiste.</span></span></p><p class="MsoFootnoteText" style="text-align: justify; "><span><span class="Apple-style-span" style=" ;font-size:small;"><a href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=889888160911663610&postID=3527998322601918196#_ftnref2" name="_ftn2" title=""><span class="Caractresdenotedebasdepage"><span style="font-family:Symbol;"><span class="Apple-style-span" style=" ;font-size:small;">*</span></span></span></a><span><span><span class="Apple-style-span" style=" ;font-size:small;"> </span></span><span class="Apple-style-span" style=" ;font-size:small;"></span><i><span class="Apple-style-span" style=" ;font-size:small;">“In the 80s, my first video ever–’Beat It’– Michael talking me into hiring two real-live LA gangs; the Crips and the Bloods– mortal enemies– to appear in the video– on stage next to each other playing themselves alongside dancers over-dressed as gang bangers– silly, clearly a difference– cops wanting to shut it down, Crips and Bloods pushing each other, taunting, nothing to do with movie-making– I asked for one take to dance, hoping the music blasting through playback would settle everything down– ‘just one take,’ the cops demanding– Michael agreeing– ready to dance– real gangstahs standing on the sidelines, Michael, bopping down the cardboard boxes, taking the actor gangstahs and dancing– everything stops, everyone mesmerized, stunned, the Crips and Bloods, eyes fixated, mouths open, realizing they’re witnessing something more macho than all their wars, crimes, vendettas– dancing by their brothers, most of whom were gay– and, most of whom have never have raised a hand against another human being in their lives. Michael, at his best, creating peace wherever he went.”</span></i></span></span></span></p><p class="MsoFootnoteText" style="text-align: justify; "><span><span class="Apple-style-span" style=" ;font-size:small;"><span><i><span class="Apple-style-span" style=" ;font-size:small;"><a href="http://www.twirlit.com/2009/06/26/director-of-beat-it-speaks-out-about-michael-jackson/">http://www.twirlit.com/2009/06/26/director-of-beat-it-speaks-out-about-michael-jackson/</a></span></i></span></span></span></p><p class="MsoFootnoteText" style="text-align: justify; "><span><span class="Apple-style-span" style=" ;font-size:small;"><span><i><span class="Apple-style-span" style=" ;font-size:small;"><a href="http://www.twirlit.com/2009/06/26/director-of-beat-it-speaks-out-about-michael-jackson/"></a><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal; "><span class="Caractresdenotedebasdepage"><span><a href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=889888160911663610&postID=3527998322601918196#_ftnref1" name="_ftn1" title=""><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;">[2]</span></a></span></span><span><span><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;"> </span></span><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;"> </span></span><a href="http://www.youtube.com/watch?v=fqz1ojIQTBk"><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;">http://www.youtube.com/watch?v=fqz1ojIQTBk</span></a></span></span></i></span></span></span></p></div></span><div style="mso-element:footnote" id="ftn1"><p class="MsoFootnoteText" style="text-align: justify;margin-left: 2cm; "><br /></p> </div> </div> <!--EndFragment-->YOANN BOMALhttp://www.blogger.com/profile/11212193883568432551noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-889888160911663610.post-16448583701221731982010-06-21T07:17:00.000-07:002010-06-22T12:14:53.119-07:00II - 2. - b)<div><p class="MsoNormal" style="margin-left:4.0cm;text-align:justify;text-indent:0cm;line-height:150%;mso-list:l0 level1 lfo1;tab-stops:list 216.0pt">b)<span style="font:7.0pt "Times New Roman""> </span><span style="mso-spacerun: yes"> </span>The Band Wagon<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:4.0cm;text-align:justify;text-indent:0cm;line-height:150%;mso-list:l0 level1 lfo1;tab-stops:list 216.0pt"><br /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 4cm; text-indent: 0cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style=" line-height: normal; white-space: pre; font-family:Arial, Helvetica, sans-serif;font-size:12px;"><object width="480" height="385"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/JQZocUjWZUo&hl=fr_FR&fs=1&"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/JQZocUjWZUo&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="480" height="385"></embed></object></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 4cm; text-indent: 0cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style=" line-height: normal; white-space: pre; font-family:Arial, Helvetica, sans-serif;font-size:12px;"> <object width="480" height="385"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/SaGbuoMlIvE&hl=fr_FR&fs=1&"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/SaGbuoMlIvE&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="480" height="385"></embed></object></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:4.0cm;text-align:justify;text-indent:0cm;line-height:150%;mso-list:l0 level1 lfo1;tab-stops:list 216.0pt"><br /></p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i>Motown 25 : Yesterday, Today and Forever.<o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"> </span><i>"Je ne suis pas sûr pour "Bille Jean", dit Berry Gordy, piétinant. "Ca ne me semble pas bien"<o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i>"Et bien dans ce cas, Berry, je suis désolé…"<o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i>Il y eut un moment de silence.<o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i>"Okay", Berry accepta avec un léger sourire, ce sera "Billie Jean", Hey, après tout, j'adore cette chanson"<o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i>"Oh, et je veux avoir le montage final sur cassette avant que la chanson ne soit diffusée" ajouta Michael.<o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i><span style="mso-tab-count:1"> </span>Aucun autre artiste n'avait cette demande particulière ; la plupart ne s'en seraient même pas souciés puisque c'était vraiment inhabituel ; Berry ne savait pas trop quoi en penser. Motown avait toujours aimé avoir un contrôle total sur la finalité de ses produits, il avait toujours fait comme cela. Cependant, les choses devaient changer s'il voulait Michael pour l'émission.<o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i>"Okay", conclut Berry avec une poignet de main ferme, "Et tu feras la réunion avec les Jackson 5 alors ? Parce que Jermaine est très impatient de la faire."<o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i>Michael leva les yeux au ciel et soupira. "Ouai, bien sîr. Pourquoi pas ?"<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i><br /></i></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><i><span class="Apple-style-span" style=" font-style: normal; line-height: normal; white-space: pre; font-family:Arial, Helvetica, sans-serif;font-size:12px;"><object width="480" height="385"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/2RuxoCDfbjU&hl=fr_FR&fs=1&"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/2RuxoCDfbjU&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="480" height="385"></embed></object></span></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i> <o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>La prestation que fit Michael Jackson de <i>Billie Jean</i><span style="font-style:normal"> à l'émission Motown 25th le fit passer du statut de star à celui de superstar. Au moment où la rythmique entêtante de Billie Jean se fit entendre, Michael posa son Fedora sur sa tête et tint la pose. On pouvait penser à Sammy Davis Jr, ou à Bob Fosse, mais il s'agissait bien de Michael Jackson. On le vit alors lancer sa jambe et se frapper la cuisse comme dans son film </span><i>Beat It</i><span style="font-style:normal">. Son unique gant couvert de strass se voyait jusqu'au fin fond de l'immense salle du Pasadena Civic Auditorium. Puis Michael lança son chapeau, le public devint fou. Au milieu de la chanson, Michael effectue une série de blocages et de spins, puis il relève son pantalon avant d'exécuter pour la première fois le moonwalk, il tourne alors plusieurs fois sur lui-même et finit sur la pointe des pieds. On entend alors le public crier face à cette hérésie visuelle. Pendant ce bref instant, Michael effectue une combinaison de mouvements qui allait asseoir sa réputation de danseur légendaire pour toujours. Tous ces pas ne venaient pas de lui, le spin, les pointes, étaient des mouvements repris chez James Brown, Jackie Wilson, John Sublett alias Bubbles, Bill Bailey, Gene Kelly et bien sûr Fred Astaire. Mais seul Michael Jackson pouvait réussir à combiner ensemble et de façon harmonieuse ces danses d'origines aussi diverses, de mélanger tous ces styles pour créer son propre langage. Dans ces quelques secondes magiques, Michael Jackson montre l'étendue de son génie en tant que danseur et créateur, il réalisa ce soir-là probablement la performance de pop music la plus captivante de l'histoire de la télévision et fut enfin reconnu par les artsites qu'il respecte le plus : les danseurs.<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i><br /></i></p><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJmPFO4F9C-RYmHL5bmQ6kykdoO1AH_fjtI5L4EZKNoPBQj-jE-A3_uMzu2N8Nf9f9Iv1S7oJGtItQT9i_iExIa2xwEX5jRor2_Aaj9HffSN55AldR_8HZlNzsmqOVIu2i9EkXXiOoOsQ/s1600/michael-jackson-fred-astaire.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJmPFO4F9C-RYmHL5bmQ6kykdoO1AH_fjtI5L4EZKNoPBQj-jE-A3_uMzu2N8Nf9f9Iv1S7oJGtItQT9i_iExIa2xwEX5jRor2_Aaj9HffSN55AldR_8HZlNzsmqOVIu2i9EkXXiOoOsQ/s400/michael-jackson-fred-astaire.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485522594376993410" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 254px; " /></a> <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhHVM7KprcSRyfh1XIcfpCjoyKnqdzEmqpp-iuIHJqxXfJxTEdYONUjHIiW1iknPfUk7IJI0J04ruN1ac-F9E61No-xF9cTizkKyJWxLAq9oh3oIoCdlQIWYQk-4Vii9lIIwLWVvLk7fFs/s1600/con-fred-astaire-michael-jackson.gif"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhHVM7KprcSRyfh1XIcfpCjoyKnqdzEmqpp-iuIHJqxXfJxTEdYONUjHIiW1iknPfUk7IJI0J04ruN1ac-F9E61No-xF9cTizkKyJWxLAq9oh3oIoCdlQIWYQk-4Vii9lIIwLWVvLk7fFs/s400/con-fred-astaire-michael-jackson.gif" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485522582821647218" style="cursor: pointer; width: 273px; height: 400px; " /></a></div><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i><br /></i></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i> <o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i>Fred Astaire & Cie<o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i><span style="mso-tab-count:1"> </span><o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>Michael Jackson avait déjà rencontré Fred Astaire à quelques reprises par le passé, mais il ne put jamais s'entretenir avec lui de façon privée. Fred Astaire fut lui aussi très impressionné par la performance de Michael. Au lendemain de l'émission, Astaire téléphona à Hermes Pan, le chorégraphe légendaire qui avait travaillé avec Fred et Ginger Rogers sur la plupart de leurs films classiques des années trente, et lui dit de venir le plus vite posible. Il lui passa la vidéo de Michael qu'il avait enregistrée la veille. Fred Astaire n'était pas du genre à complimenter facilement les autres danseurs, mais il avait été ébloui par Michael et voici exactement ce qu'il lui dit lorsqu'il l'appela au téléphone : <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"> </span><i>"T'es vraiment un as et tu bouges comme un fou. Tu les as laissés sur le cul, hier soir… T'es un danseur hargneux. Moi j'suis pareil. Je faisais la même chose avec ma canne. J'ai regardé le show, hier soir, et je l'ai enregistré. Je l'ai encore regardé ce matin. T'es vraiment un sacré danseur."</i><a style="mso-footnote-id:ftn1" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=889888160911663610#_ftn1" name="_ftnref1" title=""><span class="Caractresdenotedebasdepage"><span style="mso-special-character:footnote">[1]</span></span></a><i><o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i> <o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>Michael Jackson avouera par la suite que ce fut le plus grand compliment qu'il ait reçu de sa vie : <i>"Ce compliment venant de Fred Astaire valait plus que ce que tous les autres pouvaient me dire."</i><span class="Caractresdenotedebasdepage">1</span> Le jour où Astaire appela, Michael était en train de prendre son petit déjeuner, il devint tellement excité qu'il tomba malade et ne put finir son repas. On ne rappellera jamais assez a quel point Fred Astaire comptait pour Michael Jackson, son admiration pour lui était sans limite. Son autobiographie <u>Moonwalk</u> lui est dédiée. Quelques jours plus tard, Michael Jackson était invité dans la maison de Fred Astaire pour enseigner à lui et à Hermes son fameux Moonwalk. Puis quelques jours encore après, ce fut au tour de Gene Kelly de venir rendre visite à Michael dans sa maison d'Encino : <i>"Il savait quand s'arrêter et puis partait comme un éclair à la vitesse de la lumière." </i><span style="font-style:normal">Bob Fosse, influence non revendiquée et pourtant bien réelle de Michael : </span><i>"Il est propre, net, rapide, avec une sensualité qui déborde. Ce ne sont pas les pas qui sont importants. C'est le style"<o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%">Moonwalk p.215<o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i>"Ce show a donc été pour moi une expérience fantastique, car je sentais que j'avais été intronisé dans la confrérie des danseurs ; je me sentais très honoré, car ce sont les gens que j'admire le plus au monde."<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i><br /></i></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><i><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal; line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjnnik2RdFQosJo6evxZ5jdwlDYVIOcKja6YztUwyJZCPwg1vHNkun6XMY71D8ncx_QQCaZgkP7Nxq6q8gAlDjrYXJwaX0UBtbZiaeTYZiU2Dl7MkPhkzc0AP6y8rO-7VsXWy_4Ixy40Qo/s1600/Band_wagon.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjnnik2RdFQosJo6evxZ5jdwlDYVIOcKja6YztUwyJZCPwg1vHNkun6XMY71D8ncx_QQCaZgkP7Nxq6q8gAlDjrYXJwaX0UBtbZiaeTYZiU2Dl7MkPhkzc0AP6y8rO-7VsXWy_4Ixy40Qo/s400/Band_wagon.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485638011832899138" style="cursor: pointer; width: 267px; height: 400px; " /></a></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i><br /></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i> <o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>The Band Wagon</i><span style="font-style:normal"> est un film musical américain réalisé par Vincente Minneli en 1953, produit par Arthur Freed avec Fred Astaire et Cyd Charisse. Il représente un idéal cinématographique pour Michael Jackson, notamment évidemment par la présence de Fred Astaire au casting de ce film témoignant, un an après </span><i>Singing In The Rain,</i><span style="font-style:normal"> d'un genre au mieux de sa maturité. Michael reste aussi probablement sensible au numéro manifeste du film "That's Entertainment", qui exalte une idée chère à l'artiste qui avait fait de sa vie "le plus grand spectacle sur terre" : </span><i>"The World is a stage, the stage is a world of Entertainment"</i><a style="mso-footnote-id:ftn2" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=889888160911663610#_ftn2" name="_ftnref2" title=""><span class="Caractresdenotedebasdepage"><span style="mso-special-character:footnote">[2]</span></span></a>. Enfin et surtout, le film est marqué par la longue séquence musicale finale hommage à Brodway : <i>The Girl Hunt Ballet</i><span style="font-style:normal">, qui reste pour lui le plus grand numéro de comédie musicale jamais réalisé. </span><i>The Band Wagon</i><span style="font-style:normal"> va hanter toute l'œuvre de Michael Jackson qui était en réalité obsédé par ce film. Nous avons déjà évoqué de quelle manière Michael avait rendu un hommage appuyé à Fred Astaire à travers une reprise de </span><i>The Band Wagon</i><span style="font-style:normal"> dans l'émission </span><i>The Jackson Summer Show</i><span style="font-style:normal"> en 1977. On retrouve six ans plus tard dans la première pierre de la révolution clipographique que représente </span><i>Billie Jean, </i><span style="font-style:normal">quelques références appuyées à </span><i>The Girl Hunt Ballet</i><span style="font-style:normal">. En effet, le "personnage" qu'interprète Michael Jackson est construit sur celui interprété par Fred Astaire dans le film de Minnelli. Un personnage mystérieux et décontracté qui erre dans cette ville outrancièrement factice, pris en filature par un détective/photographe (un paparazzi ?) arborant les mêmes imperméables et chapeaux que Mr. Big dans </span><i>The Band Wagon. </i><span style="font-style:normal">A l'époque où </span><i>Bille Jean</i><span style="font-style:normal"> est diffusée sur les ondes américaines, le public ne connaît pas encore Michael Jackson en tant que danseur. L'apparition de son personnage indique donc au spectateur ce qu'il va falloir regarder dorénavant : ses pieds. On le voit donc chausser les mocassins blancs de Fred Astaire, le message est clair : Michael Jackson veut marcher dans les pas de son illustre maître. Cependant, rentrer dans les habits de son maître a un sens plus profond dans ce genre de filiation comme nous le verrons pour </span><i>Smooth Criminal.</i><span style="font-style:normal"> En rentrant dans les chaussures de Fred Astaire, Michael Jackson indique ni plus ni moins qu'il est là pour prendre sa succession. Aussi le voit-on poser son pied sur le bord d'une poubelle afin de faire briller ses nouvelles chaussures de danseur. Il n'a pas oublié l'importance d'avoir "A Shine On Your Shoes"<a style="mso-footnote-id:ftn3" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=889888160911663610#_ftn3" name="_ftnref3" title=""><span class="Caractresdenotedebasdepage"><span style="mso-special-character:footnote">[3]</span></span></a> comme chante Fred Astaire dans le film de Minnelli. Le tissu léopard qu'il utilise pour faire briller ses mocassins est d'ailleurs exactement le même que l'indice trouvé par Rob Rilley, détective de </span><i>The Girl Hunt Ballet</i><span style="font-style:normal">. On reverra donc exactement le même plan dans les deux films où le mystérieux tissu animal est ramassé par terre, comme un indice aux deux enquêtes. Enfin la devanture du magasin devant lequel le photographe évolue, ainsi que le fond en carton pâte de la ville est une référence au décor de la séquence finale de </span><i>The Band Wagon. </i><span style="font-style:normal">Le panneau publicitaire pour une marque de cigarette est d'ailleurs une citation directe d'un plan de Fred Astaire dans le film original.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"></p><div style="text-align: center;"><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiM8FTT5lcKT3WM2OX90228CaBZipa7u3g3C78S8OFa96xhl3-MW0tdkT5c77j2ihtKP8SuO5q1zULEfYIXgJEE6l2r2j1UpdIU4EsE8Svu54VI0kG6ZfrjqIrQPGeJ11LwSKmDyd1geLk/s1600/4+-+A+shine+on+my+shoe.png"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiM8FTT5lcKT3WM2OX90228CaBZipa7u3g3C78S8OFa96xhl3-MW0tdkT5c77j2ihtKP8SuO5q1zULEfYIXgJEE6l2r2j1UpdIU4EsE8Svu54VI0kG6ZfrjqIrQPGeJ11LwSKmDyd1geLk/s400/4+-+A+shine+on+my+shoe.png" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485638008519828194" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 300px; " /></a> <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_iQiWFcj2OMSiu9ZPx2x_whCAd5tQ_AMmSZmccsEy7RkWr8wzrMW6ZQ8SxuDnBWrXFcry4Yv1aKW8G8esp6OvPIydzkRBpUp2WU613dFa5bvsNZRMvd8VTQVEzFabiw6bOPAIu7n8Qxw/s1600/3+-+Cadre+dans+le+cadre+1.png"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_iQiWFcj2OMSiu9ZPx2x_whCAd5tQ_AMmSZmccsEy7RkWr8wzrMW6ZQ8SxuDnBWrXFcry4Yv1aKW8G8esp6OvPIydzkRBpUp2WU613dFa5bvsNZRMvd8VTQVEzFabiw6bOPAIu7n8Qxw/s400/3+-+Cadre+dans+le+cadre+1.png" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485637996911727778" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 300px; " /></a></span></div><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal;"><br /></span><p></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjB7V4jxMJ-FegAirw0KiJnQgW2LjhNnMU-qWl3qF_uEy8QgwHRaHiz4MJpg9dhK7ot38_lxbmK-B5Kz5H08sVyWp-mj5JjBv5_rnbxRCfG2Ovj47lGtakoPU2ZaIOCs7OyR55C_x3gqD0/s1600/Image+2.png"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjB7V4jxMJ-FegAirw0KiJnQgW2LjhNnMU-qWl3qF_uEy8QgwHRaHiz4MJpg9dhK7ot38_lxbmK-B5Kz5H08sVyWp-mj5JjBv5_rnbxRCfG2Ovj47lGtakoPU2ZaIOCs7OyR55C_x3gqD0/s400/Image+2.png" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485532580038711522" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 277px; " /></a> <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMxIQdHM8cIlFYvrgEJfkm-YcSbUchbmSoMN4zVpE8AIbwSTtJiqLc32csPuW-BQmRc_2gvRODsWAwk0IaUNct9MY1aewA8Kd4DVL1NlgQAhCV2f9mWec9TCfLXt1k5zVuU7zvuXdkink/s1600/Image+4.png"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMxIQdHM8cIlFYvrgEJfkm-YcSbUchbmSoMN4zVpE8AIbwSTtJiqLc32csPuW-BQmRc_2gvRODsWAwk0IaUNct9MY1aewA8Kd4DVL1NlgQAhCV2f9mWec9TCfLXt1k5zVuU7zvuXdkink/s400/Image+4.png" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485532585459166786" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 298px; " /></a></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i><br /></i></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i>SMOOTH CRIMINAL</i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i> <o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>En 1988, Michael Jackson crée son premier long-métrage <i>Moonwalker</i><span style="font-style:normal">. Le film est composé d'une rétrospective de sa carrière et de plusieurs films musicaux comme </span><i>Speed Demon</i><span style="font-style:normal"> et </span><i>Leave Me Alone</i><span style="font-style:normal">. Cependant le gros morceau du film est un moyen-métrage musical complètement surréaliste de 39 minutes, le plus long jamais réalisé par Jackson : </span><i>Smooth Criminal.</i><span style="font-style:normal"> L'histoire du clip paraît complètement tirée par le cheveux, le scénario est en effet d'une naïveté confondante. Alors qu'il joue au ballon avec des enfants, Michael perd son chien dans la forêt. En allant le chercher, il tombe sur le repère secret de Mr. Big (Rappelons que le nom du "killer" que recherche Fred Astaire dans </span><i>The Girl Hunt Baller </i><span style="font-style:normal">est Mr. Big) alias Frankie Lideo joué par Joe Pesci. Son projet est de fournir les enfants de la planète en drogue. Surprenant Mr. Big dans son projet démoniaque, Michael devient une cible à abattre. Se retrouvant chassé sans relâche par Lideo et son armée, il réussit à fuir grâce à sa bonne étoile en se transformant en voiture supersonique. Donnant rendez-vous à ses amis enfants dans un club poussiéreux des années 30, il retrouve les fantômes des gangsters du film de 1953. En effet, à son arrivée, Michael Jackson arbore le costume de Fred Astaire et le club revit la séquence finale de the </span><i>Girl Hunt Ballet </i><span style="font-style:normal">au son de </span><i>Smooth Criminal,</i><span style="font-style:normal"> une chanson traitant du viol d'un femme nommée Annie. </span><i>Annie Are You Ok ?</i><span style="font-style:normal"> ne cesse de s'égosiller Michael. Repérée par les sbires de Mr. Big, la petite Katie est kidnappée, et Michael court la sauver. Il devra alors se transformer en robot tout puissant et en vaisseau spatial pour venir à bout de l'infâme dealer de drogue. En guise d'épilogue, Michael Jackson ira chanter </span><i>Comme Together</i><span style="font-style:normal"> devant ses trois amis, dont Sean Lenon le fils de John, et un public en transe. On comprend aisément comment la narration s'est perdue, contrainte de devoir faire cohabiter des idées aussi disparates au sein d'une seule histoire. Michael Jackson tenait en effet absolument à se transformer en robot et en voiture tout en réalisant un grand numéro de comédie musicale de forme classique, </span><i>Smooth Criminal</i><span style="font-style:normal"> devait d'ailleurs à l'origine être un western, tout en faisant passer un message fort. Aussi, lorsqu'il eut l'idée de ce film Michael Jackson contacta en premier lieux des spécialistes des effets-speciaux. Il avait en effet eu envie de se transformer en voiture après avoir vu la Dolorean de </span><i>Back To The Futur </i><span style="font-style:normal">(Robert Zemeckis, 1985). Il finit par engager Colin Chilvers qui avait reçu un Oscar pour son travail sur </span><i>Superman</i><span style="font-style:normal"> (Richard Donner, 1978) et surtout qui avait déjà travaillé avec des enfants. Cet aspect était très important pour Michael, car trois enfants partageaient l'affiche avec lui. Le projet fut développé pendant plus de deux ans avant de voir le jour sous sa forme définitive. Dans un premier temps, le film ne devait durer que 17 minutes, mais les choses prirent de plus en plus d'ampleur au point que pour assurer une diffusion à ce film de 40 minutes, Jackson décida de l'insérer au sein d'un long-métrage. Intéressons-nous donc à la pièce maîtresse de ce film : le numéro musical de </span><i>Smooth Criminal</i><span style="font-style:normal">.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"></p><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdEDGG_M8Ik-NXFYY2Q4naKkqRcKM_WtgOWTMWHxeX5u-zDDmITlFYP8Tma9TCvXe3LJCdYg4U52UJULiZRbvfj3mrfP2Z7P29Q3xwA4lRycfUobowRk_onWPmjzm4ZzWVS3AF4iYaxxI/s1600/569734687_1ee7b4d77e.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdEDGG_M8Ik-NXFYY2Q4naKkqRcKM_WtgOWTMWHxeX5u-zDDmITlFYP8Tma9TCvXe3LJCdYg4U52UJULiZRbvfj3mrfP2Z7P29Q3xwA4lRycfUobowRk_onWPmjzm4ZzWVS3AF4iYaxxI/s400/569734687_1ee7b4d77e.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485641473983080642" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 398px; " /></a> <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjBzEPbWKdknNNVyJBRR4zMLTT_F92GWiWf2_rXBzqyW_At0F8xN2Hu2NMWAYfRJeiJUb9Q5GXWJe7IlPUqKeSHIMVaGDwPz3_RtzUan1rWz0ip1gtFxK-InsJghnUGQ35cZR1ElKNjkao/s1600/smooth-criminal-4007590c0d.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjBzEPbWKdknNNVyJBRR4zMLTT_F92GWiWf2_rXBzqyW_At0F8xN2Hu2NMWAYfRJeiJUb9Q5GXWJe7IlPUqKeSHIMVaGDwPz3_RtzUan1rWz0ip1gtFxK-InsJghnUGQ35cZR1ElKNjkao/s400/smooth-criminal-4007590c0d.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485641465022617282" style="cursor: pointer; width: 300px; height: 400px; " /></a></div><p></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i>"Je suis un vieil homme, j'attendais la relève, merci"<o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" align="right" style="margin-left:2.0cm;text-align:right;line-height:150%">message de Fred Astaire envoyé à Michael Jackson après sa prestation au Motown 25th<o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>Avec ce film, Michael Jackson décide de rendre un hommage à son musical référence <i>The Band Wagon, </i><span style="font-style:normal">et particulièrement à la séquence du Dem Bones Cafe qui était selon Jackson ce que l'on pouvait faire de mieux en matière de danse, tout en rendant bien sûr hommage à son maître Fred Astaire. Mais une chose étrange se produit: c'est précisément pendant le tournage de </span><i>Smooth Criminal</i><span style="font-style:normal"> que Fred Astaire décède le 22 juin 1987. Très affecté, Michael Jackson décide de porter le costume exact qu'Astaire portait dans le film original. Une étape est franchie après les chaussures claquantes de </span><i>Billie Jean,</i><span style="font-style:normal"> en enfilant le costume du maître à sa mort, Michael Jackson prend la mesure du message que lui avait envoyé Fred après sa prestation au Motown 25th : </span><i>"Je suis un vieil homme, j'attendais la relève, merci."</i><span style="font-style:normal"> Non seulement Michael Jackson admirait le talent de danseur de Fred Astaire, mais il procédait de la même méthode. En effet, ce qui interessait Jackson était souvent moins le produit final que la manière dont il avait été conçu. Les processus de fabrication en musique ou en cinéma ont toujours passionné Michael, qui en s'y intéressant de la sorte s'est forgé de vraies compétences en la matière. <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQpdI8ME-dF4ji_-mawIJUPTvLQnKA5LnTAbE50CzJu9K45NfGLBQNpZAGSF2Yu-ivXy4jAHqsSSL8I4Hacsmwtpf0nBb2gdEecZJNKgL8FVlRd-BwLcrDgFs7nMQhkO3y2eoh4PobKwU/s1600/001-1.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQpdI8ME-dF4ji_-mawIJUPTvLQnKA5LnTAbE50CzJu9K45NfGLBQNpZAGSF2Yu-ivXy4jAHqsSSL8I4Hacsmwtpf0nBb2gdEecZJNKgL8FVlRd-BwLcrDgFs7nMQhkO3y2eoh4PobKwU/s400/001-1.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485642598318845458" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 265px; " /></a></div><div style="text-align: justify;"><br /></div> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%">Colin Chilvers :<o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">"J'ai vite compris à quel point la réalisation le passionnait. Par exemple, l'un de ses hobbies était de s'acheter des caméras professionnelles, comme des Panavisions, afin de comprendre leur fonctionnement </span><span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">Certaines de ses cameras valaient plusieurs centaines de milliers de dollars ! Sur le tournage de Smooth Criminal, Frank Dileo (son manager, qui inspira le personnage de Mr. Big alias Franky Lideo. nda) m'a confié que l'une des raisons pour lesquelles Michael s'éclatait autant sur le film, c'est que, pour lui, c'était comme assister à de vrais cours de mise en scène ! Michael voulait apprendre à maîtriser tous les aspects techniques du cinéma. Il s'intéressait à la science du montage. C'était important pour lui de savoir comment raconter visuellement une histoire, et comprendre pourquoi un réalisateur ou un monteur décidait de couper un plan à tel ou tel moment. Je pense qu'il aurait pu faire un bon metteur en scène."</span><o:p></o:p></span></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>Aussi, pour en revenir aux méthodes de travail, Michael Jackson avait appris que Fred Astaire assistait toujours à l'audition de ses danseurs, alors il en faisait de même. On comprend à quel point ses mentors étaient importants dans sa vie. Il avait de même appris de Chaplin l'intérêt majeur d'être le producteur de ses propres films. C'était lui qui décidait et il se donnait surtout le temps de faire bien. Jackson prit son temps pour concevoir ce film, la séquence du Club 30's devait durer six jours sur le planning, elle en durera vingt, car personne n'était là pour lui dire de faire des compromis pour des raisons de budget : c'était lui le patron. Il était très rare de pouvoir travailler dans des conditions aussi idylliques à l'époque. Il admirait l'art de ces grands artistes, mais il s'inspirait également de leur éthique de travail.<o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="color:#0000FF;"><span class="Apple-style-span" style="text-decoration: underline;"><i><span class="Apple-style-span" style="color: rgb(0, 0, 0); font-style: normal; line-height: normal; -webkit-text-decorations-in-effect: none; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjfVcpd2wAhRXGvoQNs7Jd2VLfeh3ybx-jjP5wsZZYB3Ek7lBWn2hBRf2_zfplPdLBPsARwmoNH2M55jNOwe75jjo134XB81VqAeh4kF7cUY2w4wjE8rUxHuPhi73JK8aKkp_oMQVj1MH0/s1600/5848_1181771074517_1535426377_30477977_2830324_n.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjfVcpd2wAhRXGvoQNs7Jd2VLfeh3ybx-jjP5wsZZYB3Ek7lBWn2hBRf2_zfplPdLBPsARwmoNH2M55jNOwe75jjo134XB81VqAeh4kF7cUY2w4wjE8rUxHuPhi73JK8aKkp_oMQVj1MH0/s400/5848_1181771074517_1535426377_30477977_2830324_n.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485642602874017570" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 323px; " /></a></span></i></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="color:blue;"> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><i><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;">Michael Jackson assiste aux répétitions de ses danseurs en compagnie de son ami Gregory Peck</span></i></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><i><br /></i></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><i><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal; line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjysDdcBIbUiXd7tqew47LZZ6PsWIKSZGs62x-yBWtxLlEQGxzxtq9YI1rIV-eD1RlQot1E3JueqzCMPKTaZiBBr7AmXOgMY2DIAhPTAJ0Wa_jT54c509D8jOtU5t5TIqJWlv2HRLRUbSo/s1600/yo1.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjysDdcBIbUiXd7tqew47LZZ6PsWIKSZGs62x-yBWtxLlEQGxzxtq9YI1rIV-eD1RlQot1E3JueqzCMPKTaZiBBr7AmXOgMY2DIAhPTAJ0Wa_jT54c509D8jOtU5t5TIqJWlv2HRLRUbSo/s400/yo1.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485673332583062850" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 265px; " /></a><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh21o-ivGRGZEFCmQedHq8KVxbhKjbPs_c2yFzczW5maeKHc3Q63cAERM4fgZFJN0KRC0qMiZPG6rjfZKdMnZnX_DEaQ_pUMIT0yDHzaLoFPLy8BRVPGKKepEJVvwr9ZdbEQCFPF2_nB2g/s1600/yo3.JPG"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh21o-ivGRGZEFCmQedHq8KVxbhKjbPs_c2yFzczW5maeKHc3Q63cAERM4fgZFJN0KRC0qMiZPG6rjfZKdMnZnX_DEaQ_pUMIT0yDHzaLoFPLy8BRVPGKKepEJVvwr9ZdbEQCFPF2_nB2g/s400/yo3.JPG" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485669598405382338" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 265px; " /></a></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i><br /></i></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i>Michael la DeLorean</i></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span><span></span></span><span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"> </span></span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">Peu avant l'arrivée de Michael, les trois enfants se retrouvent dans le </span><i><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">Club 30's </span></i></span><span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">où il leur avait donné rendez-vous, mais ils se retrouvent dans une grande pièce déserte et envahie par les toiles d'araignée. Ce club semble abandonné depuis les années trente auxquelles il fait justement référence, mais il semble que quelques esprits invisibles continuent à hanter les lieux. Lorsque Sean veut jouer au billard, mais avant qu'il n'ait pu toucher une boule, celle-ci s'éloigne toute seule. De son côté, Katie joue quelques notes sur le vieux piano désaccordé et poussiéreux, mais un violent souffle la fait sursauter. Les enfants décident alors de sortir attendre Michael à l'extérieur, pensant s'être trompé d'endroit. Une voiture arrive, après avoir repris son apparence humaine Michael Jackson s'approche du vieux club abandonné, mais en ouvrant la porte une violente lumière l'éblouit, et une énorme soufflerie fait trembler ses vêtements. Il s'agit encore une fois bien sûr des "tics" visuels de Michael Jackson, mais tout cela rappelle surtout les caractéristiques indispensables au voyage dans le temps qu'à instauré Robert Zemeckis dans </span><i><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">Back To The Futur</span></i></span><span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"> sorti en 1985, soit au moment où Michael commença l'écriture du projet Moonwalker. Michael Jackson n'a pas besoin de machine à voyager dans le temps, car il est lui-même la DeLorean du film de Zemeckis. Les deux voitures ont un design très similaire, elle vont à la vitesse de la lumière, déclenchent des décharges électriques et laissent des traces de feu sur leur passage. En ouvrant la porte du club, Michael active les couloirs du temps, le vent et la lumière du passé lui fouette le visage comme la DeLorean lorsqu'elle passe dans un autre temps. On observera d'ailleurs un jeu de réponse entre Michael Jackson et le cinéma : </span><i><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">Moonwalker </span></i></span><span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">sort en 1989, la même année que </span><i><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">Back To The Futur Part II </span></i></span><span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;">(Robert Zemeckis). Michael Jackson est très présent dans ce film qui se passe en 2015, Marty McFly ne rentre pas dans le Club 30's mais dans le Cafe 80's, on peut alors entendre en fond sonore la chanson "Beat It" et voir un simulacre de Michael Jackson dans une petite télévision orienter les gens sur leur commandes :</span><span class="Apple-style-span" style="color:#FFFFFF;"><o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal; "></span></p><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjp0QDANEJKwuauUV-AQWKcn_O1S62kulkWLdGUs7uVNO770uuEPmbtMMB-sLri9i7eHZPqF3YKykDBcwKgfMfnuqbf7LG0zSMRdkYPQtxIwX5qgQ0G7Wr5hNWnJnGIyfp_kk4HJ19b4KQ/s1600/Image+11.png"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjp0QDANEJKwuauUV-AQWKcn_O1S62kulkWLdGUs7uVNO770uuEPmbtMMB-sLri9i7eHZPqF3YKykDBcwKgfMfnuqbf7LG0zSMRdkYPQtxIwX5qgQ0G7Wr5hNWnJnGIyfp_kk4HJ19b4KQ/s400/Image+11.png" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485653854434026290" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 218px; " /></a> <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKpup22Tdcw4l1GEAM_8YsQ1n8-zzU5mFE9JueFrQaEK_WvjvTP_cqsFTlMhhL2A7KvEaLnNPthjQBcxj56JkKqJse80ZcUZ9wi_oUuUroc6JP2KlTsmhtiSBF_6e7LdNLtgNdDXaodA0/s1600/Image+8.png"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKpup22Tdcw4l1GEAM_8YsQ1n8-zzU5mFE9JueFrQaEK_WvjvTP_cqsFTlMhhL2A7KvEaLnNPthjQBcxj56JkKqJse80ZcUZ9wi_oUuUroc6JP2KlTsmhtiSBF_6e7LdNLtgNdDXaodA0/s400/Image+8.png" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485671281754286130" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 297px; " /></a></div><div><br /></div><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjlxeYVePJsDZcYYt4F1WH-1LEz-QBJZ7vQ8FXVi_k0mWF2kGrGE0OL3rpArOSUtSfZan1zYasr0m5SlQVwD6jrYC3ZOU70J6OGdepScd-TMyb3TTwXvse4IfQb4qJneFhsfmqLG3bM0yI/s1600/Image+15.png"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjlxeYVePJsDZcYYt4F1WH-1LEz-QBJZ7vQ8FXVi_k0mWF2kGrGE0OL3rpArOSUtSfZan1zYasr0m5SlQVwD6jrYC3ZOU70J6OGdepScd-TMyb3TTwXvse4IfQb4qJneFhsfmqLG3bM0yI/s400/Image+15.png" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485653857110451618" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 224px; " /></a> <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixE8myJpdUIE80XBFxsOyPEDEvs2ZVdAaYZ69y5Cw4LarxqlLcD4qWakkbu_IKmoGozl_DTWYSOJtuoTBhzXkfoVVHIb-Qi7BHF11fF7xdswkkGwoFazcALyYFDMCaBuyNn1a5kb1sxD4/s1600/yo5.JPG"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixE8myJpdUIE80XBFxsOyPEDEvs2ZVdAaYZ69y5Cw4LarxqlLcD4qWakkbu_IKmoGozl_DTWYSOJtuoTBhzXkfoVVHIb-Qi7BHF11fF7xdswkkGwoFazcALyYFDMCaBuyNn1a5kb1sxD4/s400/yo5.JPG" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485669605600474354" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 265px; " /></a></div><div><br /></div><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh22xXyM9XEilvs8zEUq1LqJrz8cQ5faPgw2PlAiUqLM6gRegh1em0164AL21V4IVL9JyaW9LUcy1wrp3hAYa338uPYRLCRYwoV6VG7TiaCWc0YVbdlR5w2GRB5LjzOd1CLZlAStcBYR7c/s1600/Image+12.png"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh22xXyM9XEilvs8zEUq1LqJrz8cQ5faPgw2PlAiUqLM6gRegh1em0164AL21V4IVL9JyaW9LUcy1wrp3hAYa338uPYRLCRYwoV6VG7TiaCWc0YVbdlR5w2GRB5LjzOd1CLZlAStcBYR7c/s400/Image+12.png" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485653863646057538" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 216px; " /></a> <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJ3kf6jUxpFBeGTFNOHQZ-GWk482f0-hqjhfSY_VzYCmOH8W7GrIIcGjORGG2-mvZT8XNJgokzQVHha546P48m6SVEY3nuLTqrsSC9XGKMgm3xzpRHChqjNPeaEumCzSD9qP-mKSPTXlU/s1600/yo6.JPG"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJ3kf6jUxpFBeGTFNOHQZ-GWk482f0-hqjhfSY_VzYCmOH8W7GrIIcGjORGG2-mvZT8XNJgokzQVHha546P48m6SVEY3nuLTqrsSC9XGKMgm3xzpRHChqjNPeaEumCzSD9qP-mKSPTXlU/s400/yo6.JPG" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485669615130685266" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 265px; " /></a></div><p></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style=" line-height: normal; white-space: pre; font-family:Arial, Helvetica, sans-serif;font-size:12px;"><object width="640" height="385"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/AP-ObLX7lZc&hl=fr_FR&fs=1&"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/AP-ObLX7lZc&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="640" height="385"></embed></object></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="color:black;"> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="color:black;"> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%">“<i>...d’abord une salade de fruits composée d’oranges, de pamplemousses, de bananes, le tout nappé de crème fouettée ou de yahourt. Si vous préférez manger tex-mex, je vous recommande la bamba vegeta tortilla pizza, assaisonnée de salsa pimentée, avec de l’avocat, du coriandre, mélangé avec les haricots de votre choix, du canard, du boeuf ou du porc. Vous aimez les légumes ? goutez la salade de salsifis Springsteen !</i><span style="font-style:normal">”<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>Les références à l'artiste majeur des années quatre-vingt ne s'arrêtent pas là, plus tard dans le film, alors que Marty McFly se retrouve dans un 1985 parallèle, il entre par effraction dans une chambre remplie de posters de Michael Jackson. Enfin dans <i>Back To The Futur Part III </i><span style="font-style:normal">sortie en 1990, Robert Zemeckis donnera un aperçu de ce qu'aurait pu être la version Western de </span><i>Smooth Criminal</i><span style="font-style:normal">, lorsque Marty McFly effectue un Moonwalk devant des cow-boys médusés.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIanENdZJiPRyAuu1VoSURYq_JchU7eooCXc01N5bTMKDwqoVA0zhDApX0TmuSgG28vb7C0hCGb3evzlPvTX0oVQzoGrYto2DX5rTM39dBV93M6dOZ8wcvf4_ouzOqSkGzQc201l3j8HE/s1600/photo-Tous-en-scene-The-Band-Wagon-1953-3.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIanENdZJiPRyAuu1VoSURYq_JchU7eooCXc01N5bTMKDwqoVA0zhDApX0TmuSgG28vb7C0hCGb3evzlPvTX0oVQzoGrYto2DX5rTM39dBV93M6dOZ8wcvf4_ouzOqSkGzQc201l3j8HE/s400/photo-Tous-en-scene-The-Band-Wagon-1953-3.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485655415979475890" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 300px; " /></a> <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgOE7jw1vbu3Wx2S199rFqYra0EiCQZPSjc47T2EVmOA4ITistlEwIvx1Kn19WSjg30yhVNEyEN33Tzhzu3BeEKhwy8t_FjmvWlpuW18OfWaMYGDhOoRFe9rfSnw0WD5RKT-LDrGkxLsU4/s1600/Fred+Jackson.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgOE7jw1vbu3Wx2S199rFqYra0EiCQZPSjc47T2EVmOA4ITistlEwIvx1Kn19WSjg30yhVNEyEN33Tzhzu3BeEKhwy8t_FjmvWlpuW18OfWaMYGDhOoRFe9rfSnw0WD5RKT-LDrGkxLsU4/s400/Fred+Jackson.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485655412027719602" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 319px; " /></a></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>Michael Jackson emprunte donc le même dispositif plastique mise au point par Zemeckis pour caractériser le voyage dans le temps au moment d'entrer dans le club. Après avoir fait danser les damnés de la musique noire américaine sous forme de zombies, Michael Jackson fait revivre les fantômes du cinéma classique, un grand numéro de comédie musicale va se produire, un numéro comme on en avait pas vu depuis l'âge d'or d'Hollywood. Lorsque Michael entre dans le bar, tous les gangsters sont immobiles, tenant des poses comme s'ils étaient restés endormis pendant cinquante ans, figés dans leur position. On croit reconnaître le le Dem Bones Cafe avec un groupe de musique en fond, des tables espacées et un grand espace nu au centre pour laisser place à la danse. On retrouve enfin le fameux bar et une femme accoudée comme Cyd Charisse, portant un chat noir dans ses bras. La tension est lourde et la méfiance règne parmi les gangsters : "Watch him"<a style="mso-footnote-id:ftn4" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=889888160911663610#_ftn4" name="_ftnref4" title=""><span class="Caractresdenotedebasdepage"><span style="mso-special-character:footnote">[4]</span></span></a> dit l'un alors qu'un autre fait craquer ses doigts, quelque chose se prépare. Comme avec l'entrée de Fred Astaire dans le Cafe, les gangsters sont prêts à se saisir de leurs armes quand le nouvel arrivant met la main à la poche. Mais, fidèle à son message : transformer la violence en danse, Michael sort une pièce comme il l'avait déjà fait dans <i>Billie Jean </i><span style="font-style:normal">et va la lancer à travers la salle. Moment magique de suspension, tout le monde est rivée à cette pièce qui vole jusqu'au Juke-Box : La machine se met en marche, un cri, la musique démarre et tout s'anime. Le danseur du premier plan retrouve ses instincts oubliés de </span><i>The Band Wagon</i><span style="font-style:normal"> et effectue le même pas saccadé avec ses lancers de bras qu'il avait faits devant Fred Astaire avant d'entrer dans le Dem Bones Club. L'analogie est maintenant claire, Michael Jackson vient de faire revivre le club de </span><i>The Girl Hunt Ballet</i><span style="font-style:normal"> et il a pris la place de Fred Astaire, une fois de plus Michael Jackson réécrit l'histoire du cinéma.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjDTvnBM6lv8uTXBAF1Lz4NkI-Wonu3C-E5tl4kVBW1tXUEssDiMCLCY9UQX54JIcA7bv6R1thXQ6a4hTrDoDS5NDRziALTDV43RrnoAETVBiQlnlffZa1bB8RoYfbdv24S8OmRUd1J9To/s1600/michael-jackson-vincent-patersonjpg-bc2c4504810a3953.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjDTvnBM6lv8uTXBAF1Lz4NkI-Wonu3C-E5tl4kVBW1tXUEssDiMCLCY9UQX54JIcA7bv6R1thXQ6a4hTrDoDS5NDRziALTDV43RrnoAETVBiQlnlffZa1bB8RoYfbdv24S8OmRUd1J9To/s400/michael-jackson-vincent-patersonjpg-bc2c4504810a3953.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485656035150945474" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 301px; " /></a></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>Le personnage de Michael Jackson arrive donc dans un environnement hostile. Une femme asiatique fait signe de la tête à quelqu'un hors champ, sa tête est mise à prix. Au rythme de la musique elle s'approche, elle pose la main sur lui, mais il la retire aussitôt. Michael Jackson agit alors comme un aimant, un gangster se place face à lui et refait les gestes de Michael symétriquement, un homme et une femme se placent derrière lui et l'accompagnent dans une mini-chorégraphie : tous ceux qui passent dans son rayon d'action sont séduits et deviennent danseurs. Il monte sur scène avec le groupe qui s'agite sans raison car, comme dans le film de Minnelli, il est clair que la musique a une autre source, le juke-box en l'occurrence. On voit quelques couples danser près de la scène. Puis une femme dévoile ses jambes, rappelons que Cyd Charisse était surnommée "les plus belles jambes d'Hollywood", elle porte d'ailleurs une robe rouge similaire à la danseuse de<i> The Band Wagon</i><span style="font-style:normal">. Se faisant chahuter par deux hommes, Michael intervient, élimine les prétendants et l'envoûte, elle suite les pas de Michael. Leur duo est une rapide allusion au numéro de Fred et Cyd, il s'agit de l'unique fois où Michael Jackson danse avec une partenaire, ce petit pas de deux très simple et très court laisse place néanmoins à une grande sensualité. Les hommes du club commencent à engager des paris sur ce mystérieux intrus, l'un gagne, mais d'un petit geste, Michael l'envoie dans un salto au sol. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjf2kbRthaHNCoZQJCyKycT2TFmNM6QXnMLr-e-DKZxDjr2C6_6wAcjPlTrRIpf_moUe1af08G4BGpYw3XblbK8hS2FhMlrJen8B2StVx7Dli0oOmuC9WXucAU7J_tpcY6yalY-dZk_uHg/s1600/Smooth-Criminal-michael-jackson-7144160-387-319.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjf2kbRthaHNCoZQJCyKycT2TFmNM6QXnMLr-e-DKZxDjr2C6_6wAcjPlTrRIpf_moUe1af08G4BGpYw3XblbK8hS2FhMlrJen8B2StVx7Dli0oOmuC9WXucAU7J_tpcY6yalY-dZk_uHg/s400/Smooth-Criminal-michael-jackson-7144160-387-319.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485658337968775442" style="cursor: pointer; width: 387px; height: 319px; " /></a></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="font-style:normal"><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>Celui-ci reconnaît sa défaite et lui tend l'argent que Michael empoche, l'autre doit alors se retirer à reculons, tête baissée en signe de soumission. Jackson enchaîne donc sur une chorégraphie avec les autres joueurs, et tel un magicien enchanteur il gagne peu à peu tous les gangsters à sa cause. Montant à l'étage, certains fuient sur son passage, d'autres se laissent approcher de très près comme cette femme cachée dans un coin, probablement une fille de joie comme en témoigne le panneau sous lequel elle se tient : "Strictement Privée, Ne pas entrer". Michael flirte avec elle le temps de se faire subtiliser quelques billets de sa poche. L'étage est donc réservé aux filles de mauvaise vie, on les voit se faire maltraiter, ce qui fait écho aux paroles de la chanson. Michael apparaît comme leur protecteur et les hommes ont peur de lui. Comme l'évoque l'affiche posée derrière lui, Michael Jackson est l'ennemi public n°1 – </span><i>The Public Enemy</i><span style="font-style:normal"> (William A. Wellman, 1931).<span style="mso-spacerun: yes"> </span>Certains veulent se battre avec lui, un autre veut lui casser une bouteille sur la tête, enfin un homme en costume noir s'approche de lui dans son dos avec un grand couteau. Sans même se retourner, Michael Jackson lui tire dessus, et de façon tout a fait improbable, l'homme se retrouve projeté dans le mur à plusieurs mètres de là et fond dans le mur de brique, y laissant la trace de sa silhouette fumante. Une fois de plus Robert Zemeckis et son esthétique cartoon de </span><i>Who Framed Roger Rabbit ?</i><span style="font-style:normal"> (1988) ne sont pas loin.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjcvlLO659LkmsLjwl7UprqBflvhyphenhyphen9Oi4fgvLC7JmVrIouzd25wOR6h0uKER7IuxQQ1lvDhu19m-ubB4SzwJTKKeL4haWENrH6JUb-Z6gAm3RwB3Z7LR1REmA7vfJ-VgUiX3z9LAnBnLEw/s1600/005-1.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjcvlLO659LkmsLjwl7UprqBflvhyphenhyphen9Oi4fgvLC7JmVrIouzd25wOR6h0uKER7IuxQQ1lvDhu19m-ubB4SzwJTKKeL4haWENrH6JUb-Z6gAm3RwB3Z7LR1REmA7vfJ-VgUiX3z9LAnBnLEw/s400/005-1.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485656888464640162" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 265px; " /></a> <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh98MfVCEYBHexvDBHfKWJA7XWLuvmC-Euvk2yBVFTV44bsrcsBjeq8yCslxUE4Kbeh6pBi3PVs_vVtAPq67XOSyaiWlhjMrC45h8NCB95215zvckzbcL-E-MXV_wXaI3NBAOXdkROxkYY/s1600/!+Girl+Ballet+2.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh98MfVCEYBHexvDBHfKWJA7XWLuvmC-Euvk2yBVFTV44bsrcsBjeq8yCslxUE4Kbeh6pBi3PVs_vVtAPq67XOSyaiWlhjMrC45h8NCB95215zvckzbcL-E-MXV_wXaI3NBAOXdkROxkYY/s400/!+Girl+Ballet+2.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485656886689066722" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 319px; " /></a></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9B-AlecgKBdH0pfPcHwY712_Fmtp6Hutvmhg7ZLZhKpVnL8mVuoAKF_yMh1dpqiJTY87XG-L4k8Jji67q_UFmcLQHsFnyyKTIBPKT1616QZ2dZhtDgxrwa8XzUZw_VyvUHGtncJzEWHI/s1600/sjff_01_img0047.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9B-AlecgKBdH0pfPcHwY712_Fmtp6Hutvmhg7ZLZhKpVnL8mVuoAKF_yMh1dpqiJTY87XG-L4k8Jji67q_UFmcLQHsFnyyKTIBPKT1616QZ2dZhtDgxrwa8XzUZw_VyvUHGtncJzEWHI/s400/sjff_01_img0047.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485656893874822130" style="cursor: pointer; width: 322px; height: 400px; " /></a></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>Michael Jackson s'est débarrassé de ses ennemis, il a envoûté tout le club, le plan où il se tient au-dessus de tous les autres danseurs, les mains levées en signe d'acceptation témoigne de sa supériorité, il a gagné. Tout le film n'est qu'un jeu de dupe et de séduction, qui réussira à séduire l'autre ? Dans ce jeu de bataille, Michael Jackson a les bonnes cartes en main, une fois redescendu on le voit alors jeter en l'air, comme un jeu de cartes, la liasse de billet qu'il avait récupérée au début, il n'en a plus besoin pour faire accepter sa domination. Tout le club est en transe. Il remonte alors sur scène, et contrairement à la fois précédente, ce n'est plus quelques couples, mais tout le club qui danse aux pieds de Michael. On commence à voir des portées, certains dansent debout sur le bar, la transe s'installe. C'est à ce moment que Michael monte sur une table et après un speen interminable effectue son célèbre posing inspiré comme nous l'avons déjà vu de Jerome Robbins et du personnage de A-Rab. Michael pointe du doigt le plafond comme avec un pistolet et crie : "Paaoow" Une vitre se brise, la musique et les lumières s'éteignent, le rythme est perdu. Michael Jackson souhait une séquence où lui et les danseurs pourraient s'exprimer librement, faire absolument ce qu'ils voulaient.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5lp-Z8Tnvbt_VK4ClK7sV7KY2EKoQ2S2s1MB2m_n3AxhJCvxa6ZpTfqINblTEGZ2acnY5Vb4DzEnT3jTV4WTEA7U-NuJTzl5lsuf9lK3O9Z9utjHD_sf2KPNGJyA8LnPHqk6ZnhBQLjU/s1600/032.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5lp-Z8Tnvbt_VK4ClK7sV7KY2EKoQ2S2s1MB2m_n3AxhJCvxa6ZpTfqINblTEGZ2acnY5Vb4DzEnT3jTV4WTEA7U-NuJTzl5lsuf9lK3O9Z9utjHD_sf2KPNGJyA8LnPHqk6ZnhBQLjU/s400/032.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485658334777780018" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 279px; " /></a></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <div style="text-align: justify;"><br /></div> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"><span class="Apple-style-span" style=" line-height: normal; font-family:Arial, Helvetica, sans-serif;font-size:12px;"><object width="480" height="385"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/5-SWFVPEzdw&hl=fr_FR&fs=1&"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/5-SWFVPEzdw&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="480" height="385"></embed></object></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style=" white-space: pre;"><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;">Michael Jackson explique le sens de cette séquence au réalisateur Colin Chilvers et au chorégraphe Vincent Paterson</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="white-space: pre;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"><span class="Apple-style-span" style=" line-height: normal; font-family:Arial, Helvetica, sans-serif;font-size:12px;"></span> </span>Dans cette séquence, la magie semble s'être envolée, les femmes sont lascives, les hommes ont perdu leur force, un chat est libre de marcher sur le piano. Il y a quelque chose d'animal dans cette séquence : le fondu enchaîné de la silhouette du chat sur le visage de Michael poussant un cri douloureux n'est pas sans rappeler l'animalité de <i>Thriller</i><span style="font-style:normal">. Michael tente de refaire partir la musique d'un claquement de doigt, mais cela ne marche pas, les gangsters ne sont plus que des silhouettes, ils sont en train de revenir à leur état de fantôme. On entend d'ailleurs comme des cris de revenants raisonner. Les uns et les autres crient de plus en plus pour tenter de faire revenir la vie, car ils semblent malades. On entend alors le refrain </span><i>Annie, are you ok ? </i><span style="font-style:normal">revenir peu à peu, la sauce commence à reprendre, les rythmes se synchronisent. Michael n'en peut plus, il enlève son chapeau et crie "</span><i>So, Annie are you ok ?" – "Are you ok ?" </i><span style="font-style:normal">reprennent en cœur les danseurs enfin retrouvés, la musique et la lumière reviennent, la chorégraphie reprend de plus belle jusqu'à l'apogée du Lean : Michael et ses danseurs se penchent à 45°. Peu à peu, la totalité des gangsters, hommes et femmes, se retrouvent autour de Michael pour continuer cette chorégraphie, à chaque pas de nouveaux danseurs se rajoutent. <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <div style="text-align: justify;"><br /></div> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"><span class="Apple-style-span" style=" line-height: normal; font-family:Arial, Helvetica, sans-serif;font-size:12px;"><object width="480" height="385"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/g46mF6rezSo&hl=fr_FR&fs=1&"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/g46mF6rezSo&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="480" height="385"></embed></object></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="white-space: pre;"><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;">Vincent Paterson interviewé par Patrick Bensard, Directeur de la Cinémathèque de la Danse</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="white-space: pre;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"><span class="Apple-style-span" style=" line-height: normal; font-family:Arial, Helvetica, sans-serif;font-size:12px;"></span> </span>Ayant retourné leurs vestes, ils joueront les protecteurs lorsque l'armée de Mr. Big viendra chercher Michael et les enfants. Par le pouvoir de la danse et de la musique, Michael a une fois de plus réuni tout le monde derrière lui, cependant il n'y a rien à espérer de l'armée inhumaine (parcequ'ils ont une combinaison qui ne permet pas de les identifier, ils sont comme les stormtroopers de <i>Star Wars</i><span style="font-style:normal">) aussi il prend une mitraillette et tire sur eux. Pour la première fois, la violence reprend le dessus, il est temps de sortir du rêve de </span><i>The Band Wagon</i><span style="font-style:normal">.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhz0xU86zT0iQ4xtk5Y1Zggpg5USBm0O6D-UjcgGGbj13PVanBE8okdLFaCgIWIexgw6gC3W2hSOwwbSSmXtUN2sfcv1kYBo62CcZ3W1PWp5UUAVaIb8rAxsKsoR0ixkWKUMhTsJ3_mDkM/s1600/moonwalker-1988-05-g.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhz0xU86zT0iQ4xtk5Y1Zggpg5USBm0O6D-UjcgGGbj13PVanBE8okdLFaCgIWIexgw6gC3W2hSOwwbSSmXtUN2sfcv1kYBo62CcZ3W1PWp5UUAVaIb8rAxsKsoR0ixkWKUMhTsJ3_mDkM/s400/moonwalker-1988-05-g.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485659488554801634" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 248px; " /></a></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>De multiples références à <i>The Band Wagon</i><span style="font-style:normal"> émailleront encore de l'œuvre de Michael Jackson. Le décor de la séquence de danse entre Fred Astaire et la Cyd Charisse blonde dans le métro n'est pas sans rappeler les décors du film </span><i>Bad</i><span style="font-style:normal">. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhDwUb10ZZaA4XAhpEG3FCWodDD3dY4JwM71xC5QMZjY6UmwyX9qtq7K5i4WO58uTorntGuNcOxbiZFvxC1yGyC0PCLlvRb08JvSQyL0ZjG-YTKQG8gK9cCJeJo4ts8gVs3gyeTcSYyPtI/s1600/PhotoCharisseAstaireBandWagonGirlHunt.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhDwUb10ZZaA4XAhpEG3FCWodDD3dY4JwM71xC5QMZjY6UmwyX9qtq7K5i4WO58uTorntGuNcOxbiZFvxC1yGyC0PCLlvRb08JvSQyL0ZjG-YTKQG8gK9cCJeJo4ts8gVs3gyeTcSYyPtI/s400/PhotoCharisseAstaireBandWagonGirlHunt.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485661949657373314" style="cursor: pointer; width: 316px; height: 400px; " /></a></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="font-style:normal"><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>Plus tard, dans l'album </span><i>Dangerous</i><span style="font-style:normal">, Michael Jackson écrira une chanson basée sur le principe de la femme fatale, cette femme dangereuse qui fait tourner la tête de Fred Astaire. Sur cette chanson, Jackson ne chante pas les couplets, il les dit calmement, comme s'il se parlait à lui-même ou à l'auditeur : il s'agit exactement de la même façon de s'exprimer que Rob Rilley dans </span><i>The Girl Hunt Ballet</i><span style="font-style:normal">. Michael Jackson reprend d'ailleurs explicitement des phrases de Rob Rilley dans les paroles de sa chanson : <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i>"She came at me in sections"<o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i>"She was bad, she was dangerous !"<o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i> <o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%">qui devient chez Michael :<o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i>"The girl was bad, the girl was dangerous"<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i><br /></i></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><i><span class="Apple-style-span" style=" font-style: normal; line-height: normal; white-space: pre; font-family:Arial, Helvetica, sans-serif;font-size:12px;"><object width="480" height="385"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/uS6x9wgswNw&hl=fr_FR&fs=1&"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/uS6x9wgswNw&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="480" height="385"></embed></object></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i><br /></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> <span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span></span>Bad et Dangerous seront d'ailleurs les noms de deux albums consécutifs de Michael Jackson. On notera également que lors de l'interprétation de la chanson "Dangerous" sur scène, il reprendra la même apparition que Judy Garland dans son interprétation de "Get Happy" (qu'il avait d'ailleurs chanté dans <i>The Jackson Veriety Show</i><span style="font-style:normal">)<span style="mso-spacerun:yes"> </span>dans le film </span><span><i>Summer Stock</i></span><span style="font-style:normal"> (Charles Walters, 1950). Pour l'ouverture de ce numéro Michael Jackson ira jusqu'à reprendre exactement la même musique de </span><span><i>Summer Stock.</i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style=" line-height: normal; white-space: pre; font-family:Arial, Helvetica, sans-serif;font-size:12px;"><object width="480" height="385"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/2U-rBZREQMw&hl=fr_FR&fs=1&"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/2U-rBZREQMw&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="480" height="385"></embed></object></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style=" line-height: normal; white-space: pre; font-family:Arial, Helvetica, sans-serif;font-size:12px;"><object width="480" height="385"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/D5e-gY_kZBM&hl=fr_FR&fs=1&"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/D5e-gY_kZBM&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="480" height="385"></embed></object></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="font-style:normal"><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>On peut aussi noter que le thème de la femme fatale ou de la femme dangereuse restera un thème récurent dans les chansons de Michael Jackson, citons entre autres </span><i>Billie Jean, Dirty Diana, Blood On The Dance Floor </i><span style="font-style:normal">et bien sur</span><i> Dangerous. </i><span style="font-style:normal">En 2001, Michael Jackson tournera son dernier clip </span><i>You Rock My World</i><span style="font-style:normal"> dans lequel il rend un ultime hommage à </span><i>The Girl Hunt Ballet</i><span style="font-style:normal"> en incluant une séquence de combat et de casse sur le bar d'un saloon. Dans le même film, il reprend la démarche crispée qu'effectue Fred Astaire, avec le chapeau baissé sur le visage, lorsqu'il rentre dans le bar. Plus anecdotique, lors de ses concerts de la tournée History World Tour, Michael Jackson réutilisait les coups de mitraillette qui ouvrent la scène de Brodway dans le film pour faire tomber un immense drap blanc sur lequel était projetée son ombre géante. Une autre idée qu'il puisa chez Fred Astaire dans son hommage à Bill Robinson. Pour la tournée avortée This Is It, les coups de mitraillettes devaient ouvrir une nouvelle fois la chanson </span><i>Smooth Criminal</i><span style="font-style:normal"> en inscrivant le nom de la chanson directement sur un écran vidéo. A cette occasion et pour la première fois, le décor scénique de cette chanson reprenait les immeubles illuminés du décor de </span><i>The Girl Hunt Ballet. </i><span style="font-style:normal">Revenant sans cesse à son inspiration première, Michael Jackson a imprégné toute son œuvre de la patte de Fred Astaire, mais aussi par conséquent a assimilé ses propres films aux comédies musicales hollywoodiennes classiques de l'âge d'or. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; line-height: normal; font-size: 12px; white-space: pre; "><object width="640" height="385"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/c-WVpQ0ZG8Q&hl=fr_FR&fs=1&"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/c-WVpQ0ZG8Q&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="640" height="385"></embed></object></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <div style="mso-element:footnote-list"> <hr align="left" size="1" width="33%"> <div style="mso-element:footnote" id="ftn1"> <p class="MsoFootnoteText" style="margin-left:2.0cm"><a style="mso-footnote-id:ftn1" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=889888160911663610#_ftnref1" name="_ftn1" title=""><span class="Caractresdenotedebasdepage"><span style="mso-special-character:footnote">[1]</span></span></a><span><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;"> </span></span><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;"> Moonwlak p.215</span></p> </div> <div id="ftn2"> <p class="MsoFootnoteText" style="margin-left:2.0cm"><a href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=889888160911663610#_ftnref2" name="_ftn2" title=""><span class="Caractresdenotedebasdepage"><span><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;">[2]</span></span></span></a><span><i><span><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;"> </span></span><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;"> "Le monde est une scène, la scène est un monde de divertissement"</span><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;"><o:p></o:p></span></i></span></p> </div> <div id="ftn3"> <p class="MsoFootnoteText" style="margin-left:2.0cm"><a href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=889888160911663610#_ftnref3" name="_ftn3" title=""><span class="Caractresdenotedebasdepage"><span><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;">[3]</span></span></span></a><span><span><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;"> </span></span><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;"> "Un éclat sur vos chaussures"</span><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;"><o:p></o:p></span></span></p> </div> <div style="mso-element:footnote" id="ftn4"> <p class="MsoFootnoteText" style="margin-left:2.0cm"><a href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=889888160911663610#_ftnref4" name="_ftn4" title=""><span class="Caractresdenotedebasdepage"><span><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;">[4]</span></span></span></a><span><span><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;"> </span></span><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;"> "Surveille-le"</span><o:p></o:p></span></p> </div> </div> <!--EndFragment--></div>YOANN BOMALhttp://www.blogger.com/profile/11212193883568432551noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-889888160911663610.post-81072617211833295872010-06-21T07:16:00.000-07:002010-06-21T08:07:41.772-07:00EPILOGUE<p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%;mso-outline-level:1"><i><br />"That's why we have rehaersals" </i><a style="mso-footnote-id:ftn1" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=889888160911663610#_ftn1" name="_ftnref1" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><span style="mso-special-character:footnote">[1]</span></span></a><i><o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" align="right" style="margin-left:2.0cm;text-align:right;line-height:150%;mso-outline-level:1">Michael Jackson ne croyant pas si bien dire dans le film <i>This is it<o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><i>"Puisqu’il avait voulu imiter le mouvement de la vie, il était normal, il était logique, que l’industrie du film se soit d’abord vendue à l’industrie de la mort".</i><span style="font-style:normal"> (Jean-Luc Godard, </span><i>Histoire(s) du cinéma</i><span style="font-style:normal">, épisode 2b)<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>Les apparitions de Michael Jackson au cinéma n'ont jamais été très convaincantes. La carrière de Michael est jonchée de projets cinématographiques avortés. Celui qui tenait probablement le plus à cœur à l'artiste fut le rôle principal qu'il devait endosser dans la version de Peter Pan que s'apprêtait à tourner Steven Spielberg. On entendit parler de nombreux autres projets comme celui d'un biopic sur Edgar Alan Poe dont il devait interpréter le rôle maquillé comme dans <i>Ghosts</i><span style="font-style:normal">. Mais ses dernières années furent surtout marquées par des apparitions "Guest Star" peu flatteuses dans des films grand public comme </span><i>Men in Black 2</i><span style="font-style:normal"> où il tient le rôle de l'Agent M pendant vingt-deux secondes ou dans des films de catégorie Z tel que </span><i>Miss Cast Away.</i><span style="font-style:normal"> La prestation la plus mémorable de Michael Jackson au cinéma reste bien entendu son rôle de l'épouvantail dans le film de Sydney Lumet </span><i>The Wiz</i><span style="font-style:normal"> en 1978. C'est son premier vrai rôle au cinéma au côté de Diana Ross. Le rôle de l'épouvantail était taillé sur mesure pour lui puisque ce dernier, constitué uniquement de paille, était un personnage sans articulation et allait à merveille avec la façon de bouger et de danser de Michael alors en pleine élaboration de ses pas de danses désarticulés. En effet Michael Jackson inventa une danse basée sur la désarticulation des mouvements, ainsi n'ayant plus de jointures ni mêmes d'ossements, il </span><i>speen </i><span style="font-style:normal">et ondule dans le film à l'image d'un personnage de cartoon. Nous l'avons expliqué, </span><i>The Wiz</i><span style="font-style:normal"> est l'expérience qui lui a donné envie de faire du cinéma. En 1988, alors que ses deux principaux rivaux dans le milieu musical sortait leur propre film à savoir </span><i>In bed with Madonna</i><span style="font-style:normal"> et </span><i>Purple Rain</i><span style="font-style:normal"> pour Prince, Michael Jackson va se donner les moyens de produire enfin son propre film au cinéma : Moonwalker. Or il est curieux de constater qu'il s'agit en fait d'un "semi-film". N'étant pas sorti au cinéma aux Etats-Unis, Jackson n'a eu droit au grand écran avec son film qu'en Europe et en Asie. Pas tout à fait un film, un peu plus qu'un clip, Michael Jackson est une nouvelle fois dans l'entre deux, il s'agit d'un ovni cinématographique divisé en plusieurs<span style="mso-spacerun:yes"> </span>parties, une mosaïque musicale un peu brouillonne qui part dans tous les sens. Comme incapable de s'encrer entièrement dans une seule et même forme, Michael Jackson qui a toujours essayé de faire du cinéma avec ses clips réussit à faire de son premier et seul film de Cinéma rien de plus qu'un film-clip ! Le film se divise en deux grandes parties, la première retrace la carrière du Roi de la Pop de ses débuts avec les Jackson 5 jusqu'à la sortie de l'album Bad. La seconde partie est subdivisée en 4 courts-métrages musicaux, une version baby de </span><i>Bad</i><span style="font-style:normal"> au plan près (où il n'apparaît que sur une photo), le film en animation stop-motion<span style="mso-spacerun: yes"> </span></span><i>Speed Demon</i><span style="font-style:normal">, le film de </span><i>Leave Me Alone</i><span style="font-style:normal"> et celui de Smooth Criminal, un moyen métrage de quarante minutes qui reste la pièce maîtresse de cette oeuvre non identifiée qu'est encore aujourd'hui </span><i>Moonwalker</i><span style="font-style:normal">. Michael compte néanmoins quelques-uns de ses moyens-métrages musicaux à avoir fini sur un écran de cinéma comme </span><i>Thriller</i><span style="font-style:normal"> curieusement diffusé aux Etats-Unis en première partie d'une ressortie au cinéma de </span><i>Fantasia</i><span style="font-style:normal"> (Divers, 1940), </span><i>Captain EO</i><span style="font-style:normal"> fut diffusé dans les salles des parcs d'attraction Disney de 1986 à 1992. Suite à la mort du chanteur et depuis le 12 juin 2010, Captain EO est diffusé en Europe dans une seule salle à Disneyland Paris. Le moyen-métrage </span><i>Ghosts </i><span style="font-style:normal">fut enfin diffusé dans quelques cinémas aux Etats-Unis et eu droit à une projection officielle au Festival de Cannes en 1997. Ce fut, pour Michael Jackson, une véritable consécration.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0ff8k_6hWQ6npLMxJp3tBXqibZ97Knp3bC2opqYULrDxdM_T-6CETDB_3qbgaWzZWvx5jTttWUyblgUEva7GeNk08pAUU1B-6U9k3mjcM1WOGAOkbucXoiNKqtTANE3MfMxzTAiwZR3I/s1600/captaineo1986.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0ff8k_6hWQ6npLMxJp3tBXqibZ97Knp3bC2opqYULrDxdM_T-6CETDB_3qbgaWzZWvx5jTttWUyblgUEva7GeNk08pAUU1B-6U9k3mjcM1WOGAOkbucXoiNKqtTANE3MfMxzTAiwZR3I/s400/captaineo1986.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485231176530023954" style="cursor: pointer; width: 280px; height: 400px; " /></a> <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQoLJrxiF6vAY2c4rJLpejHRFfHrJeAoyFDQOhn4JdgYNg5-vu7rwb6T-lWcGtfwlc6nR0EhBdw1hvycUrRZ18P2w3RaMHr4cOaP-V4n7My9vVYMjvZMH8jM5ayUuzVyOC0OJ5e1JIVbs/s1600/001.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQoLJrxiF6vAY2c4rJLpejHRFfHrJeAoyFDQOhn4JdgYNg5-vu7rwb6T-lWcGtfwlc6nR0EhBdw1hvycUrRZ18P2w3RaMHr4cOaP-V4n7My9vVYMjvZMH8jM5ayUuzVyOC0OJ5e1JIVbs/s400/001.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485231171014185714" style="cursor: pointer; width: 289px; height: 400px; " /></a></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3GPaGdo46dyrELg0YdFNaRPJllxLN8CzxKtKHI7UyQVQNP3LehTZa6MQhiPN_stovzArFhfIUEmO1fSzfhnGRWUqx1GkBB5n4MM_R0-C5EehUeLiDvwdITWVvJYl4ZsmFnrhFw_JD4Cg/s1600/IZ9LIMEedntayYs.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3GPaGdo46dyrELg0YdFNaRPJllxLN8CzxKtKHI7UyQVQNP3LehTZa6MQhiPN_stovzArFhfIUEmO1fSzfhnGRWUqx1GkBB5n4MM_R0-C5EehUeLiDvwdITWVvJYl4ZsmFnrhFw_JD4Cg/s400/IZ9LIMEedntayYs.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485231180875822946" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 400px; " /></a></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%;mso-outline-level:1"><i>This is it <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><i><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal; line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTOowJlmzuKsWxJVLvK8_sHZFhisq8z7OssJlW2RcvlMVZA8v3kmuiiiY5skBc-uwg6lpqr68b569o4yhW5ah9wxRsarrqDRk2uEsw-2rFENYrIStHLS61wG7HJpeQZU98arhs076fvRM/s1600/this_is_it_one-sheet_hi-res.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTOowJlmzuKsWxJVLvK8_sHZFhisq8z7OssJlW2RcvlMVZA8v3kmuiiiY5skBc-uwg6lpqr68b569o4yhW5ah9wxRsarrqDRk2uEsw-2rFENYrIStHLS61wG7HJpeQZU98arhs076fvRM/s400/this_is_it_one-sheet_hi-res.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485231186844039650" style="cursor: pointer; width: 269px; height: 400px; " /></a></span></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>La dernière apparition de Michael Jackson au cinéma sera donc tragiquement la bonne. Répétant l'entreprise de <i>Thriller</i><span style="font-style:normal"> qui avait ouvert la voie vers le cinéma, Michael doit passer par la mort pour arriver au cinéma. Et pourtant, il faut se demander si </span><i>This is it</i><span style="font-style:normal"> est vraiment un film : </span><i>This is it</i><span style="font-style:normal"> est-il du cinéma ? Malgré ce que semble croire certains conspirationnistes sur la toile, les images n'ont pas été tournées pour finir au cinéma. En témoigne la piètre qualité de certaines caméras DV dont les images sont parfois peu agréables à visionner sur une écran géant. Qui plus est, le montage utilise des images de caméras différentes, ainsi nous sommes surpris que le film change littéralement de format sur tout son long. Ce n'est bien sur pas la qualité d'une image qui définie le cinéma, mais le film se veut réussir le pari de créer un film par le montage d'images qui n'étaient pas destiné à constituer un film… Finalement le film en devient un, non par son montage, ni la mise en scène mais parce que ses images n'ont jamais aussi bien rempli leur rôle dans l'aspect voyeuriste du Cinéma. Il s'agit en effet pour la plupart d'images destinées à l'usage privé de Michael et de plans tournés pour un éventuel making-of pour DVD du concert. Ce côté : "ce que vous n'auriez pas dû voir" est renforcé par le fait qu’il s’agisse des dernières images de l'artiste vivant, au travail ! Aussi ce film a une fonction première, il comble le manque des spectateurs de n'avoir pu voir le spectacle en vrai. Le cinéma devient alors le substitut de la réalité. Le film est donc, comme toujours avec Michael, une synthèse de beaucoup de choses, c'est un documentaire, mais aussi un concert filmé, le film contient également plusieurs petits courts-métrages de fictions, mais c'est aussi un testament, le film porte un message que l'artiste n'aura pas eu le temps de transmettre. Dans la mort, Michael Jackson est enfin devenu un personnage de cinéma. De là à voir une quelconque noire ironie lorsque Michael dans le film ne cesse de </span><i>répéter</i><span style="font-style:normal"> : "Voilà pourquoi on fait des répétitions".<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>Cela peut sonner comme une évidence mais le problème du film est qu'il n'est pas réalisé par Michael Jackson. Il s'agit de la seule œuvre Jacksonienne qui n'a pas été piloté de A à Z par l'intéressé. Michael Jackson supervisait non seulement la mise en scène de ses numéros mais aussi, bien sur en tant que cinéaste la manière dont il était filmé. On se rappelle du chantage qu'avait opéré Michael sur Berry Gordy afin d'avoir le <i>final cut</i><span style="font-style:normal"> sur le montage de sa prestation au Motown 25th. Voilà ce qu'il expliquait lors de la dernière interview donnée de son vivant au magasine EBONY à propos de la préparation de sa mythique performance.<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%;mso-pagination:none;mso-layout-grid-align:none;text-autospace:none"><i><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>" On s'est mis à travailler notre numéro, en sélectionnant les chansons pour le medley. Mais pas seulement cela: il fallait aussi travailler les angles des caméras. Je réalise et monte tout ce que je fais. Chaque plan que vous voyez vient de moi. Laissez moi vous expliquer pourquoi je dois travailler ainsi: je place 5, non, 6 caméras. Lorsque vous êtes sur scène - et peu importe le cadre de cette performance - si vous ne faîtes pas une captation propre, les gens ne la verront pas. C'est le média le plus égoïste au monde. Vous filmez CE QUE vous voulez montrer au public, QUAND vous souhaitez qu'il le voie, COMMENT vous voulez qu'il le voie, et quelle JUXTAPOSITION vous voulez qu'il regarde. Vous créez l'intégralité du sentiment de ce qui est présenté, à travers vos angles et vos plans. Parce que je sais ce que je veux voir. Je sais ce que je veux voir revenir à l'écran. Je connais l'émotion que j'ai ressentie pendant telle ou telle performance, et j'essaie de recapturer cela en assurant le montage. "<o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%;mso-pagination:none;mso-layout-grid-align:none;text-autospace:none"><i> <o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>Cette prestation télévisuelle serait-elle devenue aussi légendaire si Michael ne s'était pas impliqué dans la captation et si son célèbre moonwalk avait été filmé de biais ? ou pire, coupée sur un plan du public en train d'applaudir ? Avec Michael Jackson, la musique, la danse et l'image dans laquelle les deux se développent ne font qu'un. Et la captation de la prestation devient légende. Le film <i>This is it</i><span style="font-style:normal"> témoigne par ailleurs de l'implication de Michael dans la réalisation des petits films de présentation. Le public averti subira donc une frustration supplémentaire dans le montage de certains passages. Michael Jackson a mis tant d'années à vouloir intégrer le cadre qu'il est sacrilège de ne pas suivre à la lettre ces quelques règles de mise en scène évidentes : un moonwalk n'est filmé que de profil. Le film nous montre le seul moonwalk de sa prestation de loin et de dos. Autre règle importante : tout début de chorégraphie doit être filmé de face, particulièrement le début de la mythique chorégraphie de </span><i>Thriller</i><span style="font-style:normal"> où avec les bras écartés face caméra, les zombies doivent donner l'illusion de se donner la main, ce n'est pas le cas dans le film. Enfin une autre règle capitale à laquelle le film déroge : ne jamais couper une chorégraphie connue de tous, ainsi en plein milieu de la chorégraphie de Beat It, on peut voir un des choristes chanter.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"></p><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhKn8sajpH78gqi58dlty0VvKA6Y4otXcwAX2w0tty0M9aSLcNBtD7GuYj4-UcEhaE4OVspWlQMrHkAYVRxDKmL73X3y3VnByQJYDQ0_JjiL5s3kDhXCfe685pTYZaq9vk8hTrQXGJNS9A/s1600/michael-jackson-s-this-is-it-this-is-it-28-10-2009-28-10-2008-2-g.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhKn8sajpH78gqi58dlty0VvKA6Y4otXcwAX2w0tty0M9aSLcNBtD7GuYj4-UcEhaE4OVspWlQMrHkAYVRxDKmL73X3y3VnByQJYDQ0_JjiL5s3kDhXCfe685pTYZaq9vk8hTrQXGJNS9A/s400/michael-jackson-s-this-is-it-this-is-it-28-10-2009-28-10-2008-2-g.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485235435601960514" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 266px; " /></a></div><p></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>Néanmoins, il est surprenant que la grande subtilité du film soit de passer la mort sous silence, les pleurs des danseurs sur lesquels s'ouvre le film ne révèlent pas des larmes de tristesse mais bien de joie lorsqu'ils apprennent qu'ils vont danser sur scène avec Michael Jackson. <i>This is the beguining</i><span style="font-style:normal">. Ainsi le film évite le pathos, il n'y a pas de sentiment imposé si ce n'est par la prestation de Michael. En effet, l'émotion naît de cette drôle d'opposition présence/absence qu'offre le cinéma. On a souvent élargi au cinéma la réflexion de Roland Barthes sur la photographie comme spectacle de la mort à l'œuvre. Or, rien ne peut mieux définir </span><i>This is it</i><span style="font-style:normal"> que les célèbres mots de Jean Cocteau pour définir le cinéma comme "art de filmer la mort au travail"<a style="mso-footnote-id:ftn2" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=889888160911663610#_ftn2" name="_ftnref2" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><span style="mso-special-character:footnote">[2]</span></span></a>. Ces mots ne peuvent que raisonner à nos oreilles quand le condamné demande l'indulgence à l'équipe présente alors qu'il préserve sa voix pour le Jour J qui n'arrivera jamais. Toute l'émotion cinématographique naît de ce non-dit car la mort au travail hante chaque pas, chaque note qu'il pousse et qui pour le spectateur prend une nouvelle dimension.<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%;mso-outline-level:1"><i>Coincé dans la quatrième dimension<o:p></o:p></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>A voir le film aujourd'hui on pourrait avoir l'impression que la place de ce show était bel et bien dans une salle de cinéma tant cette série de concert<span style="mso-spacerun:yes"> </span>auraient été les plus cinématographiques que Michael n'avait jamais conçu. D'abord le fond de la scène était tout simplement l'écran le plus grand jamais construit faisant vingt-sept mètres de longueur et neuf mètres de hauteur Il servait à placer le personnage Michael Jackson dans un décor différent selon les différents numéros. Sur les vingt-cinq chansons que devait comporter le show, seize d’entre elles devaient avoir soit une vidéo soit un élément visuel projeté sur l’écran géant. On notera une nouvelle adaptation scénique très référencée de <i>West Side Story</i><span style="font-style:normal"> sur sa prestation très Jazzy de "The Way You Make Me Feel" ! Moment extraordinaire de création artistique, on entend Michael fredonner les envolées mélodiques de Bersteins sur son<span style="mso-spacerun: yes"> </span>propre rythme, il n'y a alors pas de doute sur la filiation musicale quand ce dernier effectue les célèbres lancés de jambe de </span><i>West Side Story</i><span style="font-style:normal">.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal; "><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhTNEVvi3-A0-864ii2V8XFjEagMbi2fpLOD92K9uMYBnrR27nxz4QurPkdEHke-ocjbFbQGcWn4BW08uJg8N-3-kaaBjJ701IaImFqSvP-S3NO8IfbhVhwAiaOfIzGCXODnflNtSKzfG4/s1600/Image+9.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhTNEVvi3-A0-864ii2V8XFjEagMbi2fpLOD92K9uMYBnrR27nxz4QurPkdEHke-ocjbFbQGcWn4BW08uJg8N-3-kaaBjJ701IaImFqSvP-S3NO8IfbhVhwAiaOfIzGCXODnflNtSKzfG4/s400/Image+9.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485240530412860466" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 223px; " /></a> <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhusG8dCNEfnzCwG_vrW75xmhLMyzhDXQJ980kwaYyFmbX889DcDDEFlDGbdoL8_l_jPnwfXzrk5UVbFoiRLruPmybsezbF-xqZNKJvFGXtf8MjGkEiUmsTvoYmipjSbitetdUKZjNysEU/s1600/Micheal_Jackson_s_This_Is_It(movie_wallpaper_pictures_photo_pics_poster)(231009214535)micheal_jacksons_thisisit_1.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhusG8dCNEfnzCwG_vrW75xmhLMyzhDXQJ980kwaYyFmbX889DcDDEFlDGbdoL8_l_jPnwfXzrk5UVbFoiRLruPmybsezbF-xqZNKJvFGXtf8MjGkEiUmsTvoYmipjSbitetdUKZjNysEU/s400/Micheal_Jackson_s_This_Is_It(movie_wallpaper_pictures_photo_pics_poster)(231009214535)micheal_jacksons_thisisit_1.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485240302951051202" style="cursor: pointer; width: 400px; height: 266px; " /></a><br /><span class="Apple-style-span" style="line-height: 24px;"><span class="Apple-style-span" style="line-height: normal;"><br /></span></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>A l'heure où le cinéma commence à peine à passer à la 3D Michael Jackson continuait à innover en la matière en tentant de créer les premiers concerts live en 3D. R. Wagner, chef du projet, explique le concept : "L'idée de Michael pour les spectacles était de présenter des courts métrages en 3D. Le public aurait été invité à mettre des lunettes 3D. Puis, à un certains moments dans chaque film, l'action aurait basculé du film sur la scène. Tous les personnages du film, même les accessoires, devaient quitter l'écran et apparaître sur la scène. L'histoire du film se poursuivait en fait comme un concert théâtral. Michael appelait cela : “la quatrième dimension” . <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>Il y avait un film pour une nouvelle version de <i>Thriller</i><span style="font-style:normal"> mélangée avec les fantômes de </span><i>Ghosts</i><span style="font-style:normal"> baignés dans une esthétique très Disney(land) façon maison hantée voire l'adaptation filmique : </span><i>The Haunted Mansion </i><span style="font-style:normal">(Rob Minkoff, 2004) . Michael Jackson rentrait sur scène sortant d'une araignée géante qui avait pris naissance sur l'écran. Le court-métrage pour </span><i>Earth Song</i><span style="font-style:normal"> faisait entrer sur scène une vraie pelleteuse de déforestation. La frontière entre la réalité et la fiction devenait alors presque invisible lorsque les danseurs "robots" sur scènes étaient multipliés à l'infini sur l'écran géant. Le court-métrage d'introduction de </span><i>Smooth Criminal</i><span style="font-style:normal"> tient du paroxysme, c'est l'ultime crie d'amour de Michael Jackson au cinéma, il s'agit en effet de son dernier film. Michael se retrouve intégré dans un film des années 40 en train d'assister au célèbre striptease de Rita Haiworth avant de se faire poursuivre par Humphrey Bogart pour avoir rattrapé au vol le gant de la belle Gilda. Ce film mélange une source d'images extrêmement variée, il y a d'abord des images de </span><i>Gilda</i><span style="font-style:normal"> (Charles Vidor, 1956), du </span><i>Big Sleep</i><span style="font-style:normal"> (Howard Hawks, 1946) mais aussi du clip original de </span><i>Smooth Criminal</i><span style="font-style:normal"> (passé en noir et blanc pour l'intégration) et de toutes nouvelles images tournées deux semaines avant sa mort où Michael renfilait vingt ans après son célèbre costume blanc emprunté à Fred Astaire. Il effectue ainsi mine de rien une fusion qui confond le patrimoine du cinéma hollywoodien et son propre patrimoine filmique au sein d'un seul et même nouveau film. Dorénavant, le cinéma classique et les films de Michael Jackson sont unis, il n'y a plus de distinction possible, ils font partie du même patrimoine, de la même histoire et Michael Jackson fait partie du cinéma.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;margin-left: 2cm; line-height: 150%; "><span class="Apple-style-span" style=" line-height: normal; white-space: pre; font-family:Arial, Helvetica, sans-serif;font-size:12px;"><object width="640" height="385"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/W4ASmL-EWJE&hl=fr_FR&fs=1&"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/W4ASmL-EWJE&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="640" height="385"></embed></object></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><br /></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"> <o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left:2.0cm;text-align:justify;line-height:150%"><span style="mso-tab-count:1"></span><span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>Cette 4<sup>ème</sup> dimension c'était cet espace de transition entre le cinéma 3D et la réalité, quand Michael et les autres danseurs sortent littéralement de l'écran pour entrer sur la scène. Or la transition n'est pas un lieu mais bien un moment court dans le temps et ce n'est pas pour rien que Michael appelait son projet ainsi car la vraie 4<sup>ème</sup> dimension définie selon Einstein est le temps, le temps qui passe et qui aura manqué à Michael pour que ces nouveaux projets avant-gardistes ne voient le jour, pour que ce projet cinématographique passe à la réalité. Cet artiste hors norme a passé sa vie à traverser l'écran courant après son rêve cinématographique, le 25 juin 2009, Michael Jackson est resté coincé dans l'écran de cinéma.<o:p></o:p></p> <div style="mso-element:footnote-list"> <hr align="left" size="1" width="33%"> <div style="mso-element:footnote" id="ftn1"> <p class="MsoFootnoteText"><a href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=889888160911663610#_ftnref1" name="_ftn1" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><span><span><span class="Apple-style-span" style="font-size:x-small;">[1]</span></span></span></span></a><span><span class="Apple-style-span" style="font-size:x-small;"> "C'est à ça que servent les répétitions"</span></span></p><p class="MsoFootnoteText"><span><span class="Apple-style-span" style=" line-height: 24px; "><a href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=889888160911663610#_ftnref2" name="_ftn2" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><span><span><span class="Apple-style-span" style="font-size:x-small;">[2]</span></span></span></span></a><span><span class="Apple-style-span" style="font-size:x-small;"> Jean-Luc </span><span><span class="Apple-style-span" style="font-size:x-small;">Godard l'explique ainsi : "La personne qu’on filme est en train de vieillir et mourra. On filme donc un moment de la mort au travail. La peinture est immobile ; le cinéma est intéressant, car il saisit la vie et le côté mortel de la vie. [</span></span></span><span style="font-family:Helvetica;"><a href="http://www.horschamp.qc.ca/L-EPREUVE-DE-LA-MORT-AU-CINEMA-I.html#nb10"><span style="font-family:";"><span class="Apple-style-span" style="font-size:x-small;"><span class="Apple-style-span" style="color:#000000;">10</span></span></span></a></span><span><span class="Apple-style-span" style="font-size:x-small;">]" </span><a href="http://www.horschamp.qc.ca/L-EPREUVE-DE-LA-MORT-AU-CINEMA-I.html#nh10"><span style="text-decoration:none;text-underline:none"><span class="Apple-style-span" style="font-size:x-small;"><span class="Apple-style-span" style="color:#000000;">10</span></span></span></a><span class="Apple-style-span" style="font-size:x-small;">] Godard, Jean-Luc, </span><i><span class="Apple-style-span" style="font-size:x-small;">Entretien (1962). Godard par Godard [tome 1]</span></i></span><span><span class="Apple-style-span" style="font-size:x-small;">, Paris : Cahiers du cinéma, 1998, p.222.</span></span></span></span></p></div><div style="mso-element:footnote" id="ftn2"> <p class="MsoFootnoteText"> <o:p></o:p></p> </div> </div> <!--EndFragment-->YOANN BOMALhttp://www.blogger.com/profile/11212193883568432551noreply@blogger.com0